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Sur le blog de Laurell : Dead Ice - Richard

Après Jean-Claude voici Richard !

Traduction fait par Eldi.

Question: Est-ce que le personnage de Richard est inspiré de votre ex-mari ?

Réponse : Non.

Secret à partager : C’était une rumeur que je n’avais pas vu venir car ce n’était pas la réalité.
La sœur de mon ex-mari trouvait que c’était la chose la plus drôle jamais entendu.
Je pense que le ton de la peau de Richard doit être le même que mon ex, mais c’est là où la ressemblance s’arrête. Avec une personnalité avisée, Richard est plutôt proche de moi lorsque je venais de terminer l’université avec ma licence de biologie. Mais, comme tous les personnages qui sont vraiment venus à la vie sur papier, il a grandi et changé de différentes manières que je n’aurai jamais vu venir et certainement pas prévu. Il est devenu sa propre personne pour le meilleur ou pour le pire.

Question : Richard et Anita vont-ils se marier ?

Réponse : J’en doute fortement, je dirai non, mais je me suis trompée si souvent à propos de la vie privée de mes propres personnages que je ne prends plus le risque de m’avancer !

Secret à partager : En fait, s’ils n’ont pas fini ensemble c’était parce que j’ai créé Richard pour être le mari parfait d’Anita, du moins je le croyais. Plus j’essayais de les rapprocher, plus ils se débattaient, mais mon premier but était de les marier et qu’ils vivent heureux jusqu’à la fin. C’est trop pour moi d’être le dieu de mon univers fictif. Quand Richard a été créé je n’aurais jamais pu rêver jusqu’où la vie d’Anita irait, ou même la mienne. La fiction n’est pas le reflet de la réalité mais nous avons toutes deux fait notre propre chemin de la « bonne fille » classique à la plus heureuse des personnes que nous sommes aujourd’hui. Pour la minorité d’entre vous qui me pousse toujours à tuer Jean-Claude et Micah pour qu’Anita puisse s’enfuir vers le lever du soleil avec Richard – Non. Pas seulement non mais absolument, véritablement non, cela n’arrivera pas. Partez, il n’y a rien à voir ici.

Question: Est-ce que Richard trouvera un jour une autre personne pour être son seul et unique amour ?

Réponse : Je n’en suis pas sûre, il m’a trop surprise au fil des années pour que je dise oui ou non.

Secret à partager : J’espère qu’il trouvera et j’ai quelques femmes potentielles à l’esprit, pour lui il faut que ce soit un nouveau personnage. Je pense que si un homme pourrait lui convenir suffisamment pour être dans une vraie relation, Jean-Claude pourrait être cet homme. Richard a une relation BDSM avec Asher mais pas sexuelle. Cela répond aux besoins de BDSM de tous les deux mais je pense qu’aucun d’entre eux ne voudraient d’une vraie relation.  Ce qui fonctionne parfaitement dans le Donjon ne fonctionne pas toujours en dehors. J’ai toujours l’espoir que Richard, Jean-Claude et Anita puissent être un ménage à trois qui fonctionne parfaitement mais je pense que trop de choses se sont passées pour que cela devienne ce qu’ils auraient pu être autrefois, hélas. Je persiste à espérer qu’une femme loup-garou spéciale va arriver pour lui mais il continue à vouloir fréquenter des femmes qui n’ont pas de liens avec le supernaturel, ce qui ne fonctionne pas vraiment pour l’Ulfric, le roi loup de Saint Louis. Il continue également de fréquenter des femmes qui aiment le sexe vanille assez conventionnelle et cela n’est pas du tout ce que Richard aime. J’ai même écrit une courte nouvelle, « Shutdown » où il essaye d’avoir son gâteau à la vanille mais garde ses cupcakes au bondage. J’ai parlé du bondage et du polyamour avec des gens que je fréquentais et je sais que les gens qui semblent être heureux dans un mariage « vanille » et dont leur époux-se a connaissance et est d’accord, vont satisfaire leurs besoins du bondage ailleurs ; mais ce n’est pas une conversation facile à avoir et cela nécessite d’être avec une personne très exceptionnelle pour qu’elle soit d’accord avec cela. Je ne suis pas sûre que Richard trouvera un jour quelqu’un d’aussi spéciale mais je l’espère car j’aimerai vraiment qu’il soit heureux et satisfait de sa vie et de lui-même.

Extrait de Dead Ice :
Richard rapprocha Jean-Claude en le resserrant contre lui et bougea son autre main pour la libérer, laissant le temps de se demander ce qu’il ferait si Asher essayait de toucher Jean-Claude. C’était le genre de chose que tu fais lorsque quelqu’un touche un peu trop ta petite amie dans un bar et Richard lui donna le regard de défi qui va avec. C’était le moyen de dire, C’est à moi, arrête d’y toucher, sans rien dire.

 

Source : Blog de LKH

Sur le blog de Laurell : Dead Ice - Jean-Claude

Traduction faite par Eldi sur l'article du blog de Laurell revenant sur le personnage de Jean-Claude dans le prochain tome Dead Ice.

 

Avec l’arrivée de la parution de Dead ice, je vais faire une série spéciale d’articles dans mon blog. Je vais répondre aux 3 questions les plus courantes à propos d’un personnage. Je vais essayer d’inclure quelque chose de peu connu pour chaque réponse. Ensuite vous aurez un petit aperçu de ce personnage dans Dead ice. Bien sûr, nous commençons cette série par Jean-Claude.


Question : Est-ce que Jean-Claude a été nommé d’après Jean-Claude Van Damme ?
Réponse : Non
Secret à partager : En fait, son nom de naissance n’est pas Jean-Claude. Dans l’ancienne Europe un seul vampire pouvait porter un prénom, s’il y avait déjà un vampire plus vieux avec le même nom, votre maitre pouvait vous forcer à changer de nom ou même en choisir un pour vous.

Question : Pourquoi Jean-Claude est français ?
Réponse : Parce qu’il a refusé d’être espagnol, selon le plan que j’avais prévu.
Secret : Il a été créé pour la première fois à la fin des années 80. Ce qui était proche de mes années étudiantes où je pouvais encore lire et comprendre l’espagnol s’il était parlé lentement. S’il vous plait n’essayez pas de me parler espagnol, cela fait trop longtemps que je n’ai pas pratiqué. Ma prononciation doit être toujours bonne cependant, mais ceux qui parlent espagnol vont toujours parler rapidement si je réponds à n’importe quelle question dans leur langue native. En ce qui concerne mes connaissances du français, tout ce que je peux faire c’est m’excuser pour celui des premiers Anita Blake car mes « experts » en langues n’étaient pas aussi bons en français qu’ils me l’avaient fait comprendre, et par conséquent, certaines phrases sont tout simplement affreuses. Comme mon propre français s’est amélioré, même si je ne sais pas ce qu’une ou deux phrases étaient censées exprimer. *facepalm*(visage exaspéré) Cela m’apprend encore plus qu’en fait aucun des experts, dans aucun domaine, étaient experts. Je prononce toujours très mal le français, si bien que plusieurs français m’ont dit que je pourrais apprendre le français autant que je veux mais que je ne parlerais jamais aussi bien ou musicalement que je le fais en espagnol. En fait, on m’a dit que je parle français comme si l’espagnol était ma langue maternelle. C’était ma seconde langue, mais apparemment il laissé sa marque linguistique.


Question : N’ai-je pas ressenti qu’un Jean-Claude français se rapprochait trop au territoire d’Anne Rice à cause d’Entretien avec un vampire ?
Réponse : Oui, c’est ce que j’ai ressenti, c’est pourquoi je voulais qu’il soit espagnol ; mais plus je le forçais à être d’une nationalité qu’il ne voulait pas, plus il était illusoire sur le papier. Je ne pouvais faire coopérer mon vampire principal tant que je n’allais pas dans son sens en le laissant être français. C’est à ce moment-là seulement, qu’il est apparu vêtu en noir et blanc avec sa chemise à jabot, son pantalon moulant et ses superbes bottes. Je n’ai pas choisi ses vêtements, il l’a fait. Bien que dans un effort de garder ses vêtements dans ses standards j’ai regardé la chaine TV de mode pour la première fois et lu mon premier vogue. Je ris du fait que Jean-Claude m’a appris à marcher en talons hauts ; il m’a aidé à comprendre la magie de voleter en talons. Je n’imagine pas un seul instant devenir aussi élégante que lui, mais écrire et vivre avec lui dans ma tête pour une vingtaine d’années m’a aidé à améliorer ma grâce et mon élégance. Bien que parfois il secoue sa tête après moi, comme il le fait à Anita. Il a été d’une bonne influence sur la garde-robe d’Anita et sur la mienne. Quand nous atterrissons à Saint-Louis, les gens nous demandent si nous appartenons à un groupe ou si nous sommes de New York. On nous demande ça si souvent mais je ne suis pas sure de ce que cela signifie. Je sais que c’est l’influence de Jean-Claude, ou du moins de la mienne qui écrit sur lui, qui change la manière dont je vois la mode.

 



Aperçu dans Dead Ice :
« Peut-être que de nos jours, les gens n’en parlent pas de manière si brutale, mais c’est le vieux jeu du chasseur et de la proie. Il y en a toujours un dans une relation qui commence la chasse au cœur de l’autre, et c’est à la proie de décider si elle veut être facilement attrapée ou s’il elle veut que la chasse soit longue et difficile. » Il souriait en disant cela.
Je lui fis les gros yeux. « N’avez-vous jamais échoué à coucher avec quelqu’un sur qui vous aviez jeté votre dévolu ?
Il releva la forme gracieuse et sombre d’un sourcil. « Vous m’avez mené dans la plus merveilleuse chasse que nul autre, ma petite. »

 

Source : Blog LKH

Kiss the Dead Tour - Seattle - Traduction du blog de LKH

Daté du 09 juin 2012
Traduit par Tan

J'écris ce message pour parler de ce merveilleux événement organisé à Seattle alors que j'ai les palmiers et l'océan qui borde la Californie sous le nez. Plus chaud, plus ensoleillée et bien différent de l'Océan Pacifique de la côte nord-ouest. Les deux côtes ont le même océan, mais ici il y a du sable et des gens qui vont à la plage, alors que Seattle est plus centré sur la ville en elle-même, et sur les produits de la mer, et ne pense pas à y tremper un orteil. Jon et moi aimons Seattle, mais j'avoue être heureuse d'avoir du soleil à la place de la pluie.

Merci à tous ceux qui sont venus à l'Hôtel de Ville de Seattle hier soir où University Books avait encore organisé un événement extra pour nous. Merci à toute l'équipe, mais surtout à Duane et Art qui ont assuré notre sécurité, et à Michael qui a risqué sa vie pour prendre des photos. On a vraiment cru qu'il allait tomber de la scène une ou deux fois. La plupart des fans nous ont dit qu'ils nous avaient déjà vus au moins trois fois, ou était-ce quatre ? Je sais que vous voulez acheter les livres dès leur sortie, mais je suis étonnée que vous vouliez aussi assister encore et toujours aux séances de questions-réponses. Je suis heureuse d'être capable de vous divertir pendant 2 heures, et de donner envie à tant d'entre vous de revenir.

L'une des questions que j'anticipais le plus était : "Quand est-ce que le prochain Merry Gentry sortira ?" La majorité d'entre vous sait qu'il était prévu pour décembre. Hier soir, j'ai demandé qui me suivait sur Twitter ou Facebook. Plus de la moitié des mains se sont levées. J'ai ensuite demandé qui avait remarqué que je luttais avec l'écriture du Merry. À nouveau, beaucoup de mains se sont levées. J'ai écouté beaucoup de musique de Noël récemment, ce qui est indicateur quand je lutte avec un livre. Merry n'a jamais été contente du livre depuis le début, et moi non plus. Je n'étais pas sûre de ce qui n'allait pas au départ, mais, finalement, Merry m'a apporté la réponse. Si vous arrêtez de débattre avec vos personnages et si vous prenez le temps de écouter un peu, la plupart du temps, ils vous diront ce qui ne va pas. Et ce qui ne va pas, c'est que pour écrire un livre, il faut faire en sorte que la vie du personnage principal ne soit pas heureuse. Pour faire un livre intéressant, il faut que les choses aillent mal, et Merry est vraiment heureuse pour la première fois de sa vie, ou tout du moins depuis que son père est mort. Elle ne souhaite pas que je fiche tout ça en l'air. Elle a ses jumeaux, les hommes dont elle est amoureuse, et les hommes qui l'aiment ; tout va bien. Je pense sincèrement que j'aurais dû arrêter la série au tome 7, Les Ténèbres dévorantes, mais j'étais toujours sous contrat pour d'autres livres et j'aime toujours ce monde. Je ne pouvais pas non plus m'imaginer ne plus écrire sur Merry, Doyle, Frost, Rhys, Galen... arg ! Tout le monde. Mais si je m'étais arrêtée au tome 7, j'aurais pu lui offrir une belle fin heureuse et passer à autre chose. Ça n'a pas été le cas, j'ai écrit le tome 8, Péchés divins, et même là, ça aurait pu s'arrêter, mais j'ai laissé planer l'amorce d'une intrigue de taille. Queen Andais, la tante de Merry, est devenue complètement folle et s'est transformée en une sorte de tueuse en série, sauf qu'elle s'en prend à des victimes qui ne peuvent pas mourir. Si elles pouvaient mourir, elle les torturerait jusqu'à ce que mort s'ensuive. Les gens sont en train de fuir vers Los Angeles pour rejoindre Merry et ses hommes. Andais ne tolérera pas ça longtemps, et, qui plus est, Merry ne peut pas laisser son peuple aux mains d'Andais. Si je n'avais pas introduit cette dernière touche de folie de la reine, on aurait pu s'en tenir là, mais je l'ai écrite et maintenant, on est coincés. Merry ne peut pas laisser Andais sur le trône, mais elle a peur de mourir si elle se confronte à elle et que les bébés fnissent orphelins et perdent tout. Merry veut qu'on lui foute la paix, et je ne peux pas vraiment lui en vouloir. Que faire alors ?

J'ai pris un jour pour me vider la tête et écrire quelque chose d'autre, parce que parfois une idée interrompt le fil conducteur de ma créativité. 50 pages plus tard, j'avais le début du Anita Blake suivant. J'étais prête à écrire, c'était reparti. Je suis retournée sur le Merry parce que c'est ce qui doit sortir en premier. Et à nouveau, l'écriture s'est ralentie au point de stagner. J'ai donc repris un jour et 30-40 pages plus tard, j'avais le début d'un tout nouveau livre se déroulant dans un tout nouvel univers, avec un personnage principal inédit. Ce livre est presque prêt à être écrit, j'ai juste besoin d'un peu plus de temps pour construire l'univers, mais le personnage, la voix et l'entrée en matière sont là. C'est basé sur un post-it que j'ai sur mon mur de post-its depuis dix ans. J'aime quand une idée finit par me dire qu'elle est prête à être exploitée. Puis je suis retournée à Merry, et le livre n'a jamais décollé. J'avançais à une telle vitesse que je ne pourrais jamais être dans les temps. J'ai finalement dû passer un coup de fil à mon agent et à mon éditeur et leur dire que ça n'était pas possible. Il n'y aura pas de Merry en décembre cette année. Désolée, mais non. Merry a mis le holà ; elle ne veut tout simplement pas que sa vie soit fichue en l'air à ce point. J'ai tout essayé, tout ce qui m'est passé par la tête mais, au final, Merry refuse de jouer. Je vais la laisser tranquille et laisser la muse qui joue avec elle s'asseoir et réfléchir. Je pense qu'on finira par trouver une solution, mais je ne sais absolument pas quand. Je sais que ça arrivera, parce que j'ai écrit des scènes avec les jumeaux à l'école maternelle à Los Angeles et ce sont des scènes joyeuses. On y arrivera, mais d'abord il faut vaincre Andais, ou la séduire, ou autre. J'ai quelques idées, mais elles ne sont pas encore prêtes. Ça mijote, tout doucement.

Si j'avais encore été rattachée à deux maisons d'édition différentes, j'aurais eu un énorme problème. Car l'autre éditeur aurait voulu le Merry, mais ce genre de situation est la raison pour laquelle j'ai décidé qu'un seul éditeur pour les USA serait une bonne chose. Maintenant, peu importe le livre que j'écris, il est pour eux. Ils ne vont donc pas avoir de Merry en décembre, mais ils auront le prochain Anita, même si ça ne sera pas en décembre non plus. Désolée, même moi je n'écris pas aussi vite. Ils auront le nouveau livre en temps et en heure aussi. Quel que soit le livre sur lequel je travaille, ça sera à eux de le publier et de profiter des bénéfices ; ils sont donc heureux et je peux me permettre le luxe en tant qu'auteur d'écrire ce qui parle à ma muse et ce qui est prêt à être écrit dans ma tête sans me soucier de la pression de l'échéance qui se rapproche.

C'est la première fois en 20 ans, soit 30 livres, que je suis passée complètement à côté de l'échéance en disant : « Je ne peux pas. » J'ai horreur de faire ça. J'ai horreur de dire ça, mais une fois que j'ai passé le cap de ne plus avoir d'autres choix, ça a été un immense soulagement. J'aurais dû en parler il y a deux mois déjà, mais je suis extrêmement têtue, et j'étais sûre que je pourrais forcer les choses. Mais écrire n'est pas du bricolage, il ne s'agit pas de simplement glisser la languette B dans la fente A. Si c'était le cas, tout le monde pourrait le faire et vous auriez un Merry pour Yule cette année. Il y a une part de mystère dans tout cela que moi-même je ne comprends pas complètement. Je sais qu'insister sur ce livre alors que moi, ma muse et mon personnage principal en avons fini avec lui depuis longtemps me fait du mal en tant qu'auteur, et énerve ma muse. Elle m'a abandonnée pendant un temps, ma muse. Elle m'a laissée avec l'impitoyable écran blanc, sans un mot. Je ne me suis jamais sentie si vide, pas depuis l'âge de mes 12 ans. C'était un sentiment des plus terribles. J'ai déjà éprouvé du dédain pour les auteurs atteints du syndrome de la page blanche. Je disais que c'était une perte de confiance en soi et que je n'en avais jamais réellement souffert, mais c'est plus que ça. Ma muse, quoique ça soit en réalité, a besoin d'une certaine quantité d'attention et de nourriture, et essayer de la forcer à ingurgiter le Merry nous a presque étouffé toutes les deux.

Ma muse a envie de jouer avec Anita, et la nouvelle histoire, et d'autres idées sont en train de me venir, mais seulement après que j'ai repris mes esprits et arrêté de traiter mon don, ma muse, mon inspiration comme une chaîne de montage où on peut simplement assembler un livre parce que c'est le moment de le faire. J'ai fait comme ça pendant 20 ans. Je n'ai jamais abandonné un livre en cours de route. Diable ! J'ai vendu le premier livre que j'ai écrit, Nightseer. La plupart des auteurs ont des caisses pleines de livres qui n'ont jamais trouvé preneur, et qui sont surtout invendables, mais pas moi. J'écris, je vends, c'est ce que je fais, mais pas cette fois. Cette fois, ma muse m'a fait savoir que je devais laisser tomber, ou alors elle pliait bagages et s'en allait, donc... j'ai laissé tomber. J'ai écouté cette mystérieuse part de moi-même, et je redécouvre comment nourrir ma muse, ce qui m'inspire, et ce qui l'affame, et ce qui me fait du tort en tant qu'artiste.

Je suis assez sûre qu'à un moment, vous aurez le prochain Merry, mais je ne sais pas quand. Vous aurez le prochain Anita parce que je suis en train de l'écrire et vous aurez la toute nouvelle histoire parce qu'elle a pris vie dans mon esprit et que je prends beaucoup de notes, et il y aura d'autres histoires courtes parce que ma muse et moi, nous sommes rabibochées comme un couple querelleur qui redécouvre qu'ils s'aiment, malgré tout.

Beauty, l’ebook : scène non-retenue.

Traduction du post de LKH du 16 avril 2012 par Némésis.

Chaque fois que j’ai tweeté, facebooké ou mis sur mon blog que j’avais dû éliminer une très bonne scène car elle n’allait plus avec l’intrigue du prochain Anita, beaucoup d’entre vous m’ont demandé à lire cette scène. Vous m’avez même suggéré de partager mon dossier des scènes non-retenues. Vous savez quoi ? Beauty, l’ebook dont tout le monde vient me parler est une scène non-retenue de Kiss the dead.

C’est une scène de sexe qui, malheureusement, a dû être coupée car les décisions des personnages l’ont rendu incompatible telle qu’elle est écrite. Dommage car c’était une scène entre Jean-Claude et Anita. Je voulais vraiment qu’ils aient un peu de temps rien que tous les deux dans ce livre et c’était une super scène…et pourtant, j’ai dû l’enlever.

Un jour,  je parlais avec Susan, mon éditrice, au téléphone et  je déplorais l’abandon de cette scène ; elle pensait elle aussi que c’était une bonne scène et regrettait sa perte. C’est là que nous en sommes venues à l’idée de faire de cette scène mon premier ebook exclusif.

Je me suis dit : « bien », c’est déjà écrit mais comme beaucoup de e-choses, ce n’était pas suffisant. J’ai dû écrire un nouveau début pour cette scène car elle était extraite du milieu du livre où l’intrigue, les personnages et tout le reste étaient déjà mis en place et subitement, la scène devait se suffire à elle-même sans toutes les autres pages qui la précèdent.

J’ai donc ajouté quelques paragraphes pour introduire le monde, Anita et sa relation avec Jean-Claude et Asher. Et oui, même si j’ai essayé de donner à Jean-Claude et à Anita un petit tête à tête, Asher ne pouvait pas être laissé de côté. Quand les choses vont bien entre eux, cela vaut le coup et quand cela ne va pas…c’est juste un putain de désastre.

J’ai donc fait un peu de travail d’enrobage pour que la scène ne fasse pas trop « vide » pour ceux qui allaient acheter cet ebook. Tout était prêt…sauf pour la partie « édition » quand c’est revenu de New York mais excepté cela, c’était bon.

Mais une des choses étranges avec l’ebook, c’est qu’avant même que je le vois revenir de New York, que je signe le contrat et leur renvoie, certaines personnes me posaient des questions dessus via le web.

Ils me demandaient ce qu’était Beauty et étaient très heureux que cela sorte le 24 avril. Dans la mesure où mon éditeur m’avait dit que la sortie était prévue un mois avant la sortie de Kiss the dead qui sort le 5 juin, je n’y comprenais plus rien.

J’ai donc appelé mon éditeur et elle a vérifié, la date de sortie de Beauty est le 8 mai car l’idée est que cela sorte un mois avant le roman, comme cela a toujours été prévu… Personne ne sait d’où sort cette date du 24 avril mais c’est maintenant corrigé, la date de sortie officielle est le 8 mai, yes !

 Donc Beauty est mon premier ebook exclusif. C’est la première scène non-retenue dans les Anita que j’autorise à être publiée. C’est très chaud et érotique avec Jean-Claude, Anita et Asher. Il sort le 8 mai, une sorte d’avant goût pour Kiss the dead qui sera en librairie le 5 juin.

  

Est-ce que le grand méchant loup va m'attraper, ou est-ce que je l'aurai ? - Traduction du blog de LKH

Daté du 20 avril 2011
Traduit par Tan

Mon agent et moi-même avons discuté cette semaine. Meerkat, mon amie et assistante, et mon agent ont discuté hier. Mon éditeur était là la semaine dernière, et une équipe de tournage était là pour me filmer pour une réclame et d'autres petites vidéos pour la publicité. New-York s'échauffe pour la sortie de Hit List en juin, le dernier Anita Blake en date. Je dois répondre à des questions pour mon publiciste et j'ai des décisions à prendre. On a les dates de la tournée ; où j'irai et ce que je devrai faire pour la sortie du livre. Je posterai ça dans un message à part pour que vous n'ayez pas à fouiller dans le verbiage pour avoir les dates. Il pourrait y avoir des dates supplémentaires plus tard mais ça reste à fixer. Même en ce moment, alors que je tape ces mots, mon esprit s’enthousiasme non pas pour la tournée ou le nouveau livre, ou même le livre sur lequel je suis censée travailler, mais au sujet d'autres choses. Des nouveaux projets, de nouvelles idées, une nouvelle source d'excitation ; je suis toujours en train d'essayer de trouver un équilibre entre le travail et les loisirs qui me rende heureuse et productive. En ce moment, je m'amuse trop et je ne travaille pas assez, ce qui est à l'opposé de la façon dont j'ai passé les 10 à 20 dernières années de ma vie. Mon éthique professionnelle n'est pas juste dure, elle est aussi une punition. C'est le prix que je dois payer pour pouvoir dire que Hit List est le 30ème roman que j'ai publié et le 20ème Anita Blake. Oui, vous avez bien lu, Hit List est le n°20 pour Anita et sa troupe.

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