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The Cry de Helen Fitzgerald

Editions J'ai Lu

Lorsqu’ils posent le pied à l’aéroport de Melbourne, Joanna et Alistair ne savent pas encore que le pire cauchemar de leur existence s’est déjà produit.
Au cours du vol, Noah, leur bébé de 9 semaines, a perdu la vie. Que s’est-il réellement passé ?
Accès de panique ou froid calcul ? Les deux parents prennent alors une décision folle qui va les plonger sous l’œil scrutateur de l’opinion publique et bouleverser leur vie aussi sûrement que la disparition de leur enfant.

 

Avis d'Edelweiss :

Tout d'abord, je souhaite remercier les Editions J'ai Lu pour l'envoi de ce livre.

A savoir, que je n’ai pas vu la mini-série sortie en 2018 qui reprend le roman d’Helen Fitzgerald. Je préfère de loin me faire mon avis à la lecture du livre que d’en voir un remake à la télévision qui parfois peu décevoir contrairement au livre bien plus détaillé.

Ce drame psychologique est aussi un thriller magnifiquement bien ficelé. Pour cela, il faut une intrigue qui tient debout avec un final à couper le souffle. Des personnages charismatiques, touchants, vulnérables et imparfaits, un rappel de la vie, la vraie… et nous avons le trio complet ici.

Helen Fitzgerald est une autrice que je découvre pour la première fois et que je serais heureuse de redécouvrir. Son histoire est captivante et addictive. C’est un récit sombre qui parle de parentalité, de deuil, de manipulation et fabulation.

Nous rencontrons un jeune couple, parents d’un bébé de 9 semaines, tout ce qu’il y a de plus normal et naturel. Pourtant, le voyage qu’ils vont parcourir sera fatal pour leur nourrisson Noah. S’en suit, à partir de cet instant, une déchirure dans le couple que forme Joanna et Alistair.

Ce récit est celui aussi du passé, celui qui retrace les débuts de leur relation pour le moins inhabituelle et suspecte et celui du futur, lors du procès qui encours sur la disparition de Noah, très médiatisée.

Helen Fitzgerald nous dévoile l’histoire bouleversante de la disparition de Noah. 

Elle nous manipule pour nous mener où elle le désire dans cette atmosphère tenue, où l’anxiété de Joanna a tant de fois failli exploser. Alistair, quand à lui mène la danse avec son assurance et cette arrogance qui le défini bien d’ailleurs, dans cette lutte médiatique pour retrouver son fils, quitte à bluffer et tourner les événements en son sens.

Joanna est une jeune maman qu’on comprend (quand on est soi même maman) dans le processus à suivre pour le bien être de son bébé dans l’avion et la fatigue accumulée depuis sa naissance. Pourtant, au fond de moi, et je la déteste également par sa docilité malléable à toutes épreuves. Quand, l’autrice raconte son histoire, on assimile le fait qu’elle est en plein baby blues et la perte de son enfant va la plonger dans une profonde dépression.

Joanna voit ce qui lui arrive comme un règlement de compte, une punition pour avoir entamer sa liaison avec Alistair des années plus tôt tout en sachant le mal qu’elle faisait à cette famille, à première vue heureuse.

Famille composée d’Alexandra, l’ex-femme d’Alistair et de leur fille Chloé, adolescente rebelle dont ils allaient justement à leur rencontre à Melbourne. Un décor dépeint par l’autrice dans des conditions désastreuses, avec un jugement à venir concernant la garde de Chloé et un feu de brousse qui menace de s’installer de toutes parts. C’est ainsi qu’on apprend ce qui les lie toutes à cet homme, en découvrant le point de vue d’Alexandra.

L’intrigue est habilement élaborée pour révéler à chaque chapitre une partie des vérités mais aussi dissimuler plus de mensonges. On se demande jusqu’où peuvent-ils aller trop loin ? Rien n’est jamais ce qu’il paraît être dans ce roman et on tourne les pages, toujours plus loin jusqu’à obtenir enfin toutes les réponses, qu’on aime, ou pas d’ailleurs.

La conclusion de cette histoire est surprenante mais réaliste. La nature humaine à le don de bien faire ou mal faire. On s’attache encore plus à certains personnages et on en répugne d’autres car la lourdeur de la fin est toutefois déchirante. Pour moi, le sentiment d’injustice domine

J’ai donc très envie maintenant de découvrir la série qui porte le même titre « The Cry » pour voir le jeu d’acteurs mais aussi le respect de l’intrigue ou non. C’est un roman qui plaira à tous types de lecteurs à partir du moment où on aime le suspens et jeu d’énigmes.

Citation :

« On ne construit pas son bonheur sur la douleur de quelqu’un d’autre ». Extrait du livre Anna Karénine de Léon Tolstoï cité à plusieurs reprises dans ce roman.

 
Plus d'infos : J'ai Lu

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