Fight For Love - tome 6 "Legend" de Katy Evans

Editions Hugo Roman

Marverick,  « Le Venger » Cage se donne à fond pour être le meilleur boxeur de la ligue Underground.

Entretenant le doute sur son identité, le jeune prodige est connu pour son air agressif et son tatouage dans le dos qui le rendent mystérieux.

Marverick a  en effet soif de vengeance et des raisons très personnelles de vouloir  se confronter  à celui qui règne sans partage sur l’Underground, Remington  «  Riptide » Tate…

Mais pendant son entraînement, il rencontre une jeune femme. C’est le coup de foudre. Et alors que les choses deviennent sérieuses entre eux, il découvre qu’elle n’est autre que Reese Dumas, la cousine de la femme de Riptide. Elle est supposée vouloir qu’il échoue, il est supposé rester loin d’elle.

Un récit à deux voix qui nous entraîne dans à nouveau dans l’univers de l’Underground pour vivre le plus grand combat de l’histoire, qui fera entrer son vainqueur dans la légende.

Avis d'Edelweiss:

Voilà une histoire d’amour qui démarre naturellement par une phrase, sans même un regard, juste : « Il est avec moi ! ». Le commencement d’une belle romance avec moins de complications qu’on ne le pense. 

Katy Evans nous plonge trois ans après la naissance du petit Racer où bien des choses n’ont pas changé. Remington et Brooke sont toujours fous amoureux, donnant le maximum de leur temps à leur fils en dehors des tournois.

Un défi, une convoitise, un besoin de vengeance indissociable de soi, Marverick Cage est un personnage haut en couleur. Il s’exprime de but en blanc, n’y va par quatre chemins et dit ce qu’il pense ou ressent juste quand c’est nécessaire. Ce n’est pas un grand bavard mais un homme à l’écoute des autres et de ses sentiments les plus purs mais aussi les plus profonds marqués par l’absence d’une présence paternelle au sein de sa famille.

Marverick est un solitaire au cœur tendre, doté d’une carrure magnifique de boxeur tout en muscles qui vient placer Remington « presque au second plan » physiquement (Je dis bien « presque »!).

Le mystère sur sa personne prend énormément d’ampleur au fil du livre et de ses combats pour mériter une place en finale et enfin affronter l’invaincu « Riptide ».

Son initiation m’a bien surprise concernant ses entrainements et entraineurs. En effet, un élément majeur va intercéder et changer la façon dont ce jeune combattant est vu et critiqué.

Reese est une fille timide, mal dans sa peau et indécise sur son avenir. Se laissant le temps d’un été pour se découvrir, elle décide de faire ses valises et partir pour Seattle.

J’ai apprécié son histoire, son passé, sa volonté de changer son mode de vie pour se trouver et devenir une meilleure personne qu’elle finirait enfin par apprécier entièrement. L’auteure instaure une relation exclusive entre elle et Marverick, en toute innocence, en toute simplicité.

Katy Evans nous transporte dans une relation passionnelle et une lutte détonante où devenir une « Légende » est le mot absolu. L’affront entre Marverick et Remington est la grande attente de l’histoire car tout est basé sur cet événement. Pourtant, sa rencontre fortuite avec Reese, va chambouler le jeune homme et lui faire ressentir des choses nouvelles totalement inattendues. Entre impatience, désir ou besoin on estime facilement que ce qu’ils ressentent est de l’amour…

Le combat final restera gravé dans les mémoires vu qu’il annoncera la fin de la série Fight For Love.

C’est une très belle clôture que nous livre ici Katy Evans!

Extrait :

« L’amour est une drôle de chose. Je ne sais pas si on peut appeler cela une  « chose ». C’est une force. Une énergie. Un sentiment. Un moment. Un regard, un baiser, un sourire. Tout cela en même temps. Il arrive sournoisement, on ne le voit jamais venir. Et quand il frappe enfin, ce n’est jamais seulement un petit coup [...] Cela vous coupe le souffle. Cela vous plaque contre le mur. Cela fait redémarrer votre cœur. On perd l’appétit. On n’arrive pas à dormir. Certains disent que l’amour est une maladie. Sérieusement, on est malade d’un autre être humain. On lui appartient [...] Il change la façon de que l’on a de se voir, ce que l’on ressent pour soi-même. On a l’impression que le monde a bougé, mais tout est resté pareil, sauf soi ».

Plus d'informations : site Hugo Roman