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Le bonheur était là de Claire Zamora

Editions Hugo Roman

Lucie, trentenaire, a tout de la femme accomplie : une carrière prometteuse au sein d'une start-up dans laquelle elle passe le plus clair de son temps, un bel appartement à Paris et quelques aventures sentimentales sans lendemain qui ponctuent un quotidien bien rodé.

Mais il suffira d'un appel d'Enzo pour bouleverser cet équilibre. C'est son ami d'enfance, la personne à qui elle tient le plus au monde. Entre eux, pas d'histoire d'amour, mais la plus belle histoire d'amitié qui existe.

La jeune femme va être confrontée à un choix : rester à Paris et concrétiser ses espoirs professionnels ou tout quitter et suivre son éternel complice à Bali.

C'est un véritable chemin initiatique qui l'attend. Mais est-elle prête pour un tel changement ? Acceptera-t-elle de faire face à ses démons ?

Lorsque la vie ébranle nos certitudes, on peut s'obstiner à garder le contrôle ou... décider de lâcher prise.

 

Avis de Christy :

Dès que j’ai lu le résumé de ce roman, j’ai été intriguée par ce texte qui promettait des émotions fortes. Et je dois dire que j’ai eu raison de me laisser tenter par “Le bonheur était là”, dont je découvrais la plume de l’auteur, avec lequel j’ai passé un très bon moment en compagnie de ses personnages attachants.

Nous rencontrons trois personnages: Lucie, Enzo et Nolann.

Lucie et Enzo sont meilleurs amis depuis l’enfance. Ils connaissent tout de l’autre, les bons et les mauvais côtés. Pourtant, ce qui lie est plus fort que tout. Ils savent qu’ils peuvent compter sur le soutien de l’autre.

Lucie est un personnage assez solitaire car bien souvent elle est plongée dans son travail, nuits et jours, sans compter ses heures. Elle s’investit dans sa start-up, pour peut-être avoir un poste élevé, quitte à se faire craindre par ses employés. Elle a une réputation de “Reine des glaces” que rien ne peut atteindre. Mais ce n’est qu’une façade car elle est sujette à de nombreuses angoisses.

Enzo, est quant à lui plus solaire. Il attire les gens vers lui par sa joie de vivre. Il enchaîne les histoires d’amour et les peines de cœur. S’il a quelques ennuis à son travail de styliste, il n’en reste pas moins un passionné par ce qu’il fait.

Mais c’est quand Enzo découvre qu’il est atteint d’un cancer de stade 4 que leurs vies, déjà bien aux prises avec des angoisses, prennent un tournant dramatique. Car Enzo n'a aucune chance de guérison. Comme son père avant lui, il n'a pas envie de passer ses derniers jours , alité dans un lit d’hôpital. Il décide donc de partir à Bali, qui suite à un tsunami, est complètement détruite. Il va aider à la reconstruction d’une école.

Lucie va-t-elle l’accompagner dans ce nouveau projet?

Nous suivons également Nolann, qui est trader à Londres. Sa vie alterne entre les frissons des prises de risques, dues au marché très fluctuant de la Bourse, où Nolann ne tient le coup que grâce aux rails de cocaïne qu’il prend régulièrement et les moments de doute, avec son mariage raté et sa famille qui ne veut pas entendre parler de lui. Car Nolann vit une vie “facile” où l’argent l'est également, bien loin de l’univers de ses parents qui gagnent leur vie en travaillant dur. C’est une vie à 100 à l’heure qui ne le rend pas particulièrement heureux.

Ces trois personnages mènent une vie très différente, chacun avec une vision de ce qu’ils souhaitent. Ils ont tous des doutes, des craintes, des peurs qui les empêchent d’être heureux.

On assiste aussi à leurs moments de joie, leurs rires, de leur bonheur d’être ensemble comme cela est le cas pour Enzo et Lucie.

J’ai aimé ces personnages pour la force qu’ils dégagent. Si Enzo est d’abord affligé par ce coup du sort, il va montrer une force hors du commun, masquant sa douleur, nous dévoiler que son côté positif, ne plus penser au cancer qui est train de l’anéantir.

Ce courage va lui permettre de réaliser le projet qui lui tient particulièrement à cœur: reconstruire une école complètement détruite, à l’autre bout de la Terre, pour venir en aide à des enfants. Enzo espère laisser une petite trace de sa présence dans ces lieux.

Lucie est aussi un personnage très attachant. Sous ses airs parfois froids, elle est totalement bouleversée par l'état de santé d’Enzo. Elle sait comment les choses vont se terminer ne peut se résoudre à affronter la vie sans la présence d’Enzo à ses côtés.

La plume fluide de Claire Zamora nous fait rentrer avec facilité dans la tête des personnages. "Le bonheur était là” est un texte qui m'a bouleversé tant par la sincérité de l’écriture que par les émotions retranscrites qui sonnent vraies.

Certains moments sont sombres, tristes, parfois difficiles à lire, tant on s’est attaché aux personnages. D’autres au contraire, sont remplis de joie, de bonheur, des rires. On ne peut pas rester indifférents, on est émus, jusqu’aux larmes parfois.

J’ai aimé la façon dont les choses sont abordées par l’auteure, dont les personnages vont évoluer au cours de l’histoire, dans les épreuves, aux côtés des autres. Ils n’en ressortent que plus humains et les émotions ne sont que plus fortes.

Les scènes à Bali font ressortir le côté bienveillant de ses habitants, leur force de rebondir face aux épreuves. Cette vision des choses va avoir une influence sur les vies de Lucie, d’Enzo et de Nolann. Ce chemin ne se fera pas sans obstacles.

En bref, j’ai tout simplement adoré le message positif qui ressort du “Bonheur était là” malgré les moments de tristesse que vivent les personnages. On les suit dans leur cheminement vers le bonheur.

Une lecture pleine d'émotions que je vous conseille grandement.

Plus d'infos : Hugo Roman

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