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Love and Rehab de Jay Crownover

Editions Hugo Roman

Elle seule peut l'aider à lutter contre ses démons.
 
Un roman sombre et envoûtant.
 
Elle ne le connaissait presque pas, pourtant, elle a été la seule à voir les signaux d'alerte. Cable James McCaffrey, si cool et populaire, est un junkie au bord de l'auto-destruction. Affton a trop souffert de l'addiction de sa propre mère pour ne pas au moins donner l'alerte, aussi odieux soit ce garçon.
 
Quand la mère de Cable apprend qu'une personne est assez folle pour se préoccuper sincèrement de son fils, elle s'empresse de faire une proposition à Affton : passer l'été en compagnie de Cable dans une villa du bord de mer et s'assurer qu'il ne retombe pas dans la drogue. Un service qu'elle saura payer suffisamment généreusement pour permettre à Affton d'étudier dans l'université de ses rêves.
 
Comment refuser ? Affton en est incapable, même en sachant pertinemment que Cable va détester ce projet. Et, surtout, qu'il est susceptible de développer chez elle une tout autre forme d'addiction, peut-être plus dangereuse encore...
 

Avis d'Edelweiss :

Vous connaissez certainement Jay Crownover pour ses séries à succès « Bad » mais encore « Marked men ». « Love & Rehab » est un livre un peu plus personnel et intime tel qu’elle le précise dans l’introduction. Il est inspiré de son passé, son premier amour qu’elle a transformé en fiction mais dont les sentiments sont les siens sans équivoque et sa perception des moments qu’elle relate au fil des pages.
 
Quand on parle d’addiction, on pense immédiatement à drogue/alcool/sexe puis avec chance désintoxication et malchance, rechute. Alors oui, ses thèmes sont abordés avec finesse mais c’est tellement plus que cela. L’aspect psychologique des personnages est approfondi, en particulier dans ce huit-clos (maison grandiose avec vue sur la plage ^^) qui donne une plus grande intensité aux dialogues mais dont la relation qui s’y noue s’épanouit amplement sans la moindre oppression.
 
La romance passe un peu au second plan toutefois mais ce n’est pas pour déplaire, car finalement avant d’aimer quelqu’un il faut savoir avancer et pardonner, un sujet qu’elle aborde également avec justesse en plus de la dépression, la haine de soi, la toxicomanie qui renvoient à la lecture cette sensation de vécue, de réalité qu’à souhaiter emprunter l’auteure.
 
Cable est un de ses héros torturés que sait parfaitement manier Jay Crownover. Il est sexy, sombre et part à la dérive à force de consommation de drogue et d’alcool. Mais dans chaque addiction se cache une souffrance. Celle de Cable est enfouie depuis son enfance et quand on creuse le personnage on y trouve un être sensible et solitaire dont l’argent est bien seule chose acquise jusqu’au drame qui va surgir et le mettre en péril.
Quant à Affton, le syndrome du sauveur lui colle à la peau et la décision prise de l’aider leur apportera un réconfort mutuel qui laissera place à un amour passionnel.
 
Affton est une jeune femme discrète, sérieuse, intelligente et forcenée. Elle cache sous sa douceur une enfant négligée par sa mère, une adolescente en colère et une jeune femme déterminée à absoudre de son quotidien ce qui à lien à l’addiction, quitte à rester chez elle plutôt que faire la fête. Elle veut voler de ses propres ailes et l’université représente cet avenir d’indépendance tant désiré.
 
Sa rencontre avec Cable, ce bad boy du lycée et crève-cœur de toutes les filles qu’il approche va la propulser face à ses préjugés et l’obliger à faire un choix important pour son avenir.
 
Les personnages sont complexes et opposés. Mais à ensemble ils font avancer l’histoire sans interruption vers un futur. Comme toujours, on ne trouvera rien de trop, ni de trop peu dans les lignes. Le rythme est plus lent que ses livres précédents mais reste un des plus intimes qu’elle nous ai offert. Ce qui est écrit est bien exploité et expliqué car Jay Crownover va au bout de ses idéaux. Cable et Affton sont des héros singuliers auxquels on s’attache facilement par leurs caractères mais aussi leurs familiarités. (On a tous connu une personne discrète qui cherchait à être transparente et une autre sur le fil du rasoir).
 
Ce livre est riche en émotions, et je pense qu’il n’a pas été facile pour l’auteure de l’écrire et revivre cette histoire de sa vie aussi délicate soit-elle.
 
Je termine ma chronique sur une note positive que l’auteure cherche à faire valoir dans son récit : « qu’on a tous droit à une seconde chance et qu’on ne doit pas juger une personne par son apparence. »
 
Merci aux éditions Hugo Roman pour l’envoi de ce livre !
 
Citation : "Les riches ne sont pas immunisés contre les bas qui suivent les hauts, tu sais. En général, ils savent juste mieux les cacher. L’argent ne peut pas tout arranger."
 
Plus d'infos : Hugo Roman
 

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