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A vos crocs, prêts ? Partez !


Petits arrangements avec l'éternité d'Eric Holstein ~ Zaza

Petits arrangements avec l'éternité d'Eric HolsteinPetits arrangements avec l’éternité… ou plutôt devrait-on dire Petits arrangements avec la littérature vampirique…
L’originalité n’est pas pour me déplaire, et avec ce livre, Eric Holstein ne se prive pas de mettre à mal tous les clichés sur les vampires. Ses vampires à lui sont vraiment d’un genre particulier. Ils ne sont pas sexy du tout, excepté la bimbo de service qui s’est fait refaire les seins. Ils ne sont pas morts mais simplement immortels, dotés d’une force supérieure. Ils ne dorment pas la journée, mais squoitent plutôt des appartements dont les propriétaires sont en vacances. Ils naissent humains avec un potentiel pour devenir vampire ou non. La transformation se fait souvent par le plus grand des hasards. Mais surtout, ils ne se nourrissent pas de sang, mais de l’essence des humains, leurs souvenirs, leurs émotions. Cette méthode est complètement indolore pour les humains, hormis un court passage dans les pommes. Du coup, les vampires n’ont pas à être méchant et peuvent donc s’adonner à d’autres passions, telles que l’art en ce qui concerne le héros du livre.
L’histoire tourne ici autour d’Eugène. Un vampire parisien, et fier de l’être, spécialisé dans le cambriolage. Sa petite routine tourne court lorsque son ex, Grace, débarque (la Bimbo aux seins refais…). Dans cette aventure, qui va retourner Paname dans tous les sens, Eugène embarque son pote, Slawomir, un vampire sdf avec un penchant affirmé pour la bouteille  et, Eddie, un garde du corps dont les talents seront appréciés à leur juste valeur.
Les personnages sont vraiment hauts en couleur. Attachant, énervant, intriguant... Tous les personnages du livre sont intéressants. Avec son franc parlé, son langage fleuri et sa passion pour l’art, Eugène est un personnage particulièrement attachant. J’ai beaucoup apprécié de le suivre au fil des pages.
Les pages s’enchaînent d’ailleurs très rapidement. Eric Holstein a un style très fluide. Bien entendu, il faut accepter ce style plein d’argot, d’ironie et d’humour parfois assez noir, mais pour ma part, j’ai bien adhéré au style de l’auteur. Le récit est rythmé, il y a de la bagarre, de l’action, des poursuites, des moments plus calmes, etc. Tous les ingrédients sont réunis pour faire un bon livre, mais ce qui pêche, à mon avis, c’est l’intrigue… L’histoire n’est selon moi absolument pas crédible et surtout pas assez bien ficelée pour que ce soit réaliste. L’intrigue est totalement capilo-traquée. Je n’y ai pas cru une seconde. Eric Holstein veut revisiter les lois de la physique. Très bien, je n’ai rien contre. Mais il n’explique à aucun moment ses postulats. La nouvelle idée est posée, sans être expliquée. Et au final, l’intrigue perd de son intérêt par la présence de nombreuses lacunes au niveau du raisonnement, ou plutôt au niveau de l’explication.
En conclusion, j’ai apprécié de découvrir cet auteur français, j’ai adoré les personnages mais je n’ai pas adhéré à l’intrigue.


Le corsaire de la Reine - Barbara Cartland

le corsaire de la Reine« Sur le pont de l'Epervier, Rodney Hawkhurst est fou de rage.
Alors qu'il était tout à la joie d'avoir pu armer son vaisseau grâce à lord Gillingham, il vient de découvrir que la fille de son protecteur s'est glissée à bord, habillée en garçon. Qu'a-t-il à faire d'une donzelle alors qu'il cingle vers de rudes tempêtes, vers des combats contre l'Espagnol ? Mais la demoiselle, exquise rousse aux yeux verts, va se révéler hardi marin ! Et elle est prête à risquer sa vie pour son capitaine.
Rodney, troublé, capitule.. . Pourtant, son cœur n'est-il pas resté en Angleterre ? Hélas, l'heure n'est pas à l'amour : dans la mer des Antilles, des frégates ennemies prennent en chasse l'Epervier... »

 

Barbara Cartland. S’il y a bien un auteur que j’aurai pensé ne jamais lire, à égalité avec Nora Roberts ou Daniele Steele, c’est bien la Dame en Rose. Que dire de cette œuvre impérissable ?

Tout d’abord que tout le monde s’accorde à dire que l’expérience donne crédibilité à un avis. Soit. Mais faut il absolument que cette expérience soit aussi difficile ? J’ai donc lu un Barbara Cartland. Bien. Ca c’est fait, et ça ne se reproduira sans doute jamais.

 

Il est très difficile de donner un avis qui ne soit pas totalement subjectif sur ce genre de littérature. On adore ou on déteste. Résumons donc l’histoire :

 

Rodney est beau, grand, fort, intelligent et hardi capitaine. Il veut un bateau en échange de quoi il demande la main d’Anne, exquise blonde diaphane dans les visées de laquelle le mariage n’a pas sa place. Anne a une jeune sœur, Elisabeth (Lisbeth pour les intimes), et un jeune frère, Francis. Ne cherchez pas, à l'épque de la Grande Elizabeth, il semblerait qu'un bateau vale une épouse et de la menue monnaie. Ou que son père cherchait à se débarrasser de sa blonde enfant, allez savoir!

Elizabeth est une flamboyante rousse aux yeux verts, et à peu prés 5 pages après le début, on sait qu’elle finira avec Rodney. Elle est également bonne cavalière, hardie marin, medecin chirurgien à ses heures perdue et bien entendu tendre et innocente.

Francis, lui, ne finira pas avec Rodney mais son funeste sort ne semble pas émouvoir quiconque. Il faut dire que dans le genre personnage insipide, il n’y a qu’Anne qui rivalise.

 

Bref ! Pour sauver son frère, victime d’un ultimatum paternel, Lisbeth prend la mer à sa place sur l’Epervier, le bateau de Rodney donc, en se faisant passer pour un homme.

Je soupçonne d’ailleurs que l’équipage ai eu quelques doutes quand à l’orientation sexuelle de leur capitaine qui se laisse quasiment sauter au cou par un jouvenceau franchement féminin.

 

Hors donc, personne ne semble avoir remarqué que le jeune marin est en fait une femme, sauf un prisonnier espagnol qui sera bien évidement le rival de notre Rodney, et qui , à ma connaissance, nage toujours dans les eaux antillaises, Barbara Cartland n’ayant absolument aucun intérêt pour ses personnages secondaires.

Donc elle l’aime, il en aime une autre avant de se rendre compte qu’il l’aime elle, mais un autre surgit, on s’en débarrasse littérairement parlant et on revient en Angleterre.

 

Tout le monde suit pour l’instant ?  Très bien, donc nous avons raconté l’ensemble de l’histoire.

 

Oh j’oubliais le cadre : il ne faut pas se fier au résumé , la mer des Antilles, c’est une grande plage ou il fait toujours beau, ou les indigènes sont gentils et où on mange de la tortue en réparant son bateau. De temps à autre on fait bien couler un navire espagnol mais c’est un détail.

 

  La littérature sentimentale n’est pas et ne sera sans doute jamais mon genre préféré. Il faut cependant rendre à Barbara ce qui est à César et admettre que le but de l’auteur, est c’est évident, n’est pas de faire vivre a son lecteur une grande aventure de pirates. Non. Son but, c’est de s’arranger pour que le benêt de service, que l’on appelle aussi « héros » s’extasie devant une beauté froide qui ne l’aime pas alors qu’à coté de lui une fille transie d’amour , dite « héroïne », se liquéfie chaque fois qu’elle le regarde. 

Autrement dit, nous avons la le roman sentimental de base : elle l’aime et elle le sait , il l’aime mais il pense en aimer une autre, un autre type tente de se mettre entre eux, mais non ! Car l’amour triomphe toujours.

 

A partir de la, me direz vous, nous avons l’ensemble de la collection Arlequin ! Sans doute vous répondrai-je bien que ma connaissance de ce genre littéraire soit très réduite. Mais on ne peut pas enlever que l’auteur va la ou elle le veut en sachant parfaitement tenir son histoire.

 

Personne ne peut dire que les caractères sont fouillés, ou que l’histoire est complexe, en revanche elle est parfaitement maitrisée du début à la fin et l’auteur la mène sans temps mort. Ou temps vivant, ça dépend ce que l’on cherche. L’Amour avec un grand A est partout, et supplante tout le reste. Ne cherchez pas la moindre action dans ce livre, il n’y en a pas. Meme pas une petite coupure en se rasant pour nos deux héros, qui affrontent quand même la puissance espagnole à eux tout seuls ou presque (et gagnent soit dit en passant !). Il y a bien quelques pertes mais la encore on s’en moque un peu.

On peut ajouter aux qualités de ce roman que Barbara Cartland a fait quelques recherches sur l’époque, la marine, l’histoire, les bateaux, et qu’elle prend visiblement plaisir a nous le montrer, même si il y a de fortes chances que ces recherches soit strictement liées a l’épisode qu’elle voulait écrire.  Ce qui explique sans doute l’aspect prolifique de la production de la Dame Rose : pas de temps perdu en approfondissements inutiles..

 

Bref, j’ai lu un Barbara Cartland … et il n’est pas certain que je m’en remettrai.

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Les Gardes de Haven - Darkwood tome 3 de Simon R. GREEN


Les gardes de Haven«  Hawk et Fisher, mari et femme, capitaines de la Garde depuis plus de cinq ans. Hawk était grand, brun et plus tout a fait aussi séduisant qu’autrefois. La série de vieilles cicatrices qui couraient sur le coté droit de son visage lui donnait un air amer et sinistre, renforcé par le bandeau de soie noire dissimulant son œil droit. Il était tout en hauteur, noueux plutôt que musclé, et sa taille commençait à s’alourdir, mais même immobile il paraissait dangereux. Il y avait quelque chose en lui, quelque chose de froid et d’inébranlable, qui faisait hésiter le plus aguerri des spadassins. Ses cheveux noirs lui arrivaient aux épaules, retenus par une barrette d’argent. Il avait la trentaine, mais déjà quelques cheveux gris. Sur la banche droite, Hawk portait une hache à manche court au lieu d’une epee. Il était tres bon à la hache. Il avait eu de quoi s’entrainer.

Isobel Fisher s’appuyait contre lui d’un air doux, affûtant un couteau de lancer à la pierre. Elle était grande, un mètre quatre-vingts au moins, d’une musculature longiligne, et ses longs cheveux blonds lui tombaient jusqu’à la taille en une tresse épaisse, lestée à son extrémité par une boule d’acier poli. Elle approchait de la trentaine, et était plus jolie que belle. La dureté osseuse de son visage évoquait la force et l’entêtement, tout juste équilibré par ses yeux d’un bleu intense et la sensualité de ses lèvres. Quelque chose dans son passé avait éliminé en elle toute faiblesse humaine, et cela se voyait. Elle portait une épée à sa hanche gauche, dans un fourreau usé. Sa prouesse avec cette lame était déjà légendaire dans une ville habituée aux légendes. »

 

C’est ainsi que sont présentés les deux principaux personnages dans chacune des nouvelles de la série, et le volume 3 ne fait pas exception à la règle.

 

Si j’avais littéralement dévoré La Nuit de la Lune Bleue et lu avec avidité Les Epées de Haven, ce 3ème volume supplante largement sont prédécesseur. Les histoires en sont plus fines, les intrigues plus fouillées, et la tendance de Hawk à tout résoudre à deux pages de la fin sans qu’on comprenne trop comment à disparu. Ce tome montre une évolution dans l’écriture de l’auteur, qui veut en montrer un maximum dans un minimum de pages, et fait de ses histoires une explosion d’action. Visiblement, il a tourné le dos aux intrigues « policières » pour se tourner davantage vers le médiéval fantastique, parfois plus fantastique que médiéval, parfois plus médiéval que fantastique. En tout état de cause, le mélange prend et l’on est happé par les aventures de nos deux héros.

 

 L’autre grande différence se situe dans la psychologie des personnages. Peu poussée, certes, ce n’est pas un roman psychologique et la taille de la nouvelle (environ 230 pages format poche) ne laissant pas assez de lignes pour se centrer sur le sujet, mais elle montre des héros qui s’interrogent sur ce qu’ils sont devenus. La question est redondante chez Hawk dans les trois histoires et seule Fisher parvient à lui faire comprendre qu’ils font une différence entre un semblant d’ordre et une anarchie totale.

Il est d’ailleurs dommage à ce sujet que l’auteur ne s’attarde que rarement sur Fisher, sauf lorsque cela à rapport à Hawk. Au bout du compte, le personnage féminin, pourtant prometteur (elle me ferait plus peur que lui !) se limite à une femme amoureuse avec une épée sans vraiment de relief voir parfois à un archétype de la blonde qui ne comprend pas grand-chose avant que son mari ne le lui explique.

 Ceci dit, Fisher ne passe pas pour une idiote, loin de la. Même s’il ne s’attarde pas sur elle, Simon R. Green fait le portrait d’une femme fine, habile, à la fois dure avec ceux qu’elle considère le mériter, et douce avec ceux qu’elle veut protéger, notamment les enfants. Et c’est bien ainsi qu’elle est montrée par les yeux de Hawk.

 

  Les opposants, quand à eux, couvrent une large palette allant de « je suis méchant mais ce n’est pas ma faute » à « je suis méchant mais j’assume » en passant par « je suis méchant mais j’ai une raison » et « je suis devenu gentil parce que j’ai été méchant ». Un résumé certes simpliste mais qui permet a l’auteur de créer toute une gamme de personnages sans jamais se répéter. On pensera notamment au Gardien et au Monstre, ou à l’Homme du Tableau. Il y a même des moments ou l’on ne sait pas trop qui l’on doit détester.

 

  On retrouve également, au fil des lignes, des personnages déjà connus comme Dorimant, apparu dans la nouvelle Hawk et Fisher (No Have for the Guilty) ou Arthur Sinclair, Les jeux sont faits

 

  Le volume en lui-même se découpe donc en 3 nouvelles : Le loup dans la bergerie, ou les deux héros sont à la poursuite d’un espion et finissent à la recherche d’un monstre mangeur de souvenir dans un huis clos bien mené, Les neiges du deshonneur,  ou ils se mettent à la poursuite d’un trafiquant de drogue prêt a mettre sur le marché un produit particulièrement dangereux qui fait des utilisateurs des bêtes sauvages, et ou l’on tente de les monter l’un contre l’autre , et enfin les squelettes de Haven, ou le couple fait connaissance de l’unité tactique de Haven, de sa prison, et d’un étrange homme invulnérable. Ce dernier texte se démarque des deux autres par son coté sanglant, au point que l’on se demande si Simon R. Green voulait battre le record du maximum de litres d’hémoglobine en un minimum de page. La fin en est néanmoins surprenante, et pour la première fois, on voir directement exprimer les sentiments qui unissent les deux héros. J’ai d’ailleurs trouvé cette scène fort jolie.

 

Au fil de ces 3 histoires, on trouve de tout : des actes de bravoure, des repentirs, de l’amour, des sorciers, des monstres, des dieux, des fantômes, des complots politiques, des rois, des traitres et des fanatiques, et la ville la plus mauvaise que l’on puisse imaginer, toute en inégalités tant sociales que morales. Le bon et le mauvais, voir le très bon et le très mauvais se côtoient, et la ville elle-même semble être une entité vivante.

  Au milieu de cette ville tentaculaire, strictement délimitée et dont l’auteur étend à chaque histoire la géographie sans jamais oublier celle qu’il a déjà pensée, Hawk et Fisher sont une sorte de Starsky et Hutch a épée, dont la seule force est la peur qu’ils inspirent, des paladins d’intégrité dans un monde totalement corrompu ou presque.

 

Une lecture sans aucun doute plaisante, à la plume légère et qui ne laisse pas de temps mort. A savourer en écoutant la bande originale du Seigneur des Anneaux ! 

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Catégorie imaginaire d’un auteur anglais vivant


Règlement 2012



L'édition 2011 ayant remporté un certain succès, les forum ABFA et Vampires & Sorcières relancent l'idée pour 2012. Le principe reste le même : lire un livre et écrire un avis. Mais cette année, les catégories changent.

Les règles

  • le challenge se déroulera du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2012. Pour des soucis d'organisation, vous devrez vous inscrire impérativement avant le 31 décembre 2011 en répondant sur le sujet dédié sur le forum ABFA ou en vous inscrivant via ce formulaire pour les membres de V&S. Merci d'indiquer votre pseudo et l'adresse de votre blog si vous en avez un.
  • aucun livre ne vous sera imposé ; les catégories des livres choisis le sont par contre. En tout, le challenge comptera [b]20 ouvrages : 19 imaginaires (Fantasy, fantaisie urbaine, romance paranormale, SF...) + 1 surprise.[/b] Comme vous allez vous en rendre compte les catégories peuvent se recouper donc il faudra bien nous dire où ranger vos avis.
    • 10 imaginaires par des auteurs nord-américains vivants
    • 5 imaginaires par des auteurs morts  (ça peut aller de Jules Verne à Jennifer Rardin)
    • 1 imaginaire d'un auteur français vivant
    • 1 imaginaire d'un auteur anglais vivant
    • 1 livre de SF, peu importe la nationalité de son auteur
    • 1 livre de fantasy avec mages/dragons/druides/épées/autres. C'est à vous de décider mais on veut de la vraie fantasy.
    • 1 livre de Barbara Cartland (vous ne pensiez pas vous en sortir si facilement n'est-ce pas ? Cette année c'est Tan que vous pourrez maudire pour cette lecture épanouissante)
  • les livres devront faire un minimum de 150 pages, ce qui ne devrait pas être trop difficile à respecter.
    [*]une histoire en deux tomes ne compte que pour un seul livre (Dune par exemple)
  • un auteur ne pourra être choisi plus de deux fois (même si la série est différente, le but est de diversifier un peu. Impossible de lire un Succubus, un Vampire Academy et un Cygne noir.).


Les avis peuvent être proposés de deux manières :

  • Vous avez un blog : dans ce cas, c'est très simple, vous rédigez votre avis chez vous, rajoutez le logo ci-dessous au début ou à la fin de l'avis et vous nous envoyez le lien soit par mail, soit dans le sujet dédié sur le forum, soit grâce au formulaire mis à votre disposition (lien à venir). Merci de toujours indiquer le titre du livre, son auteur et la catégorie. On le rajoutera sur la page de synthèse de tous les participants.

  • Vous n'avez pas de blog : nous en avons mis un en place pour permettre au plus grand nombre de participer. Il suffit donc de nous envoyer le texte par mail (fichiers doc, rtf ou txt) à conseilstlouis[at]gmail.com ou à executrice[at]vampires-sorcieres.fr (remplacez [at] par @) et nous nous chargerons de la mise en ligne. Bien sûr vous resterez entièrement propriétaire de vos textes. Si vous vous sentez à même de poster vos avis vous-même sur le blog du défi, nous serons heureuses de vous ouvrir un compte rédacteur.
  • L'avis devra faire un minimum de 1500 caractères (hors résumé/synopsis), l'orthographe devra être très soignée et nous nous réservons le droit en tant qu'organisateurs de refuser tout texte injurieux, raciste, à connotation pornographique, pédophile etc.


Si vous avez des questions ou un doute, n'hésitez pas à nous contacter à l'une des deux adresses mail fournies plus haut ou dans le sujet FAQ 2012 dont le lien est sous la bannière

Bonne lecture à tous !!


PS : ce défi est ouvert exclusivement aux membres des 2 communautés. Ne vous inscrivez pas si vous ne comptez pas participer à la vie du/des forums. Merci de votre compréhension.

Promesse de Sang de Richelle Mead ~ Avis de Chouquette

Promesse de Sang/!\ Attention risque de spoilers !


Eh bien ça y est, j’ai enfin lu le tome 4 de Vampire Academy parce que je suis un être faible.. xD Hum. Ne nous égarons pas trop quand même… Doooonc… Ce tome 4 je dois l’avouer me faisait de l’œil depuis un moment dans ma PAL mais aussi dans ma bibliothèque. Pourquoi ne l’ai-je pas lu plus tôt ? Tout simplement parce que j’avais lu de mauvais avis dessus toussa toussa... Donc je ne l’ai pas lu avant et puis le tome 5 ne sort qu’en septembre et on sait qu’attendre c’est long, c’est chiant, c’est énervant etc. Mais on m’a convaincu de le lire alors je me suis laissée tenter et j’ai donc fais une petite pause dans mon Rachel Morgan pour le lire. Et autant dire qu’il n’a pas fait long feu lui non plus !

Pour parler du livre en lui-même je dirais que certes il semble moins bien que les 3 premiers mais je le trouve toujours aussi excellent. J’ai pris énormément de plaisir à le lire et Richelle a su garder le suspense jusqu’au bout ! Et je dois bien avouer que la fin est des plus surprenantes ! On y reconnait bien le style de Richelle et ce tome reste fidèle à la saga. Et si certains avaient devinés pour Abe, ce n’est pas mon cas et j’étais un peu sur le c*l quand je l’ai appris, autant dire que je ne m’y attendais pas ! Pourtant, d’un avis personnel je n’ai pas trouvé le livre long… Je ne lui ai pas trouvé de scènes qui soit superflues ou en trop. Chaque chose était à sa place au bon moment.  Certes, certains moments semblent long mais je n’ai pas trouvé que c’était gênant à la lecture.

Par ailleurs, ce que j’aime dans ce tome c’est que l’on en apprend plus sur Rose. En effet ce tome est centré sur elle et sur sa recherche de vengeance. Elle comprend que le monde n’est pas aussi simple qu’à l’Académie et apprend à se débrouiller par elle-même. Elle souffre aussi. Elle souffre à la fois physiquement et moralement. Certes, il est beaucoup YA que les autres mais il n’est pas ennuyeux de mon avis. Il faut juste s’habituer au début à lire un roman centré sur Rose et non pas sur Lissa qui n’apparait que très peu dans ce tome excepté à la fin et dans quelques scènes.

La seule chose que j’ai regretté c’est que Sydney est peu présente alors que c’est un personnage intéressant qui aurait mérité d’être un peu plus approfondit puisqu’au fond, on ne sait pas grand-chose d’elle hormis qu’elle est alchimiste. Néanmoins c’est un personnage attachant qui apporte un peu de nouveauté puisqu’il est rare dans les romans de bit-lit, YA, ou tout autre style même, de croiser des alchimistes. C’est dommage…  Néanmoins, j’ai beaucoup aimé le personnage d’Abe qui est à la fois attachant, mystérieux et dangereux. C’est un personnage différent des autres et que l’on connait mal mais qui semble accorder beaucoup d’importance à Rose. On comprend pourquoi à la fin si on ne l’a pas compris dans le livre.

Néanmoins c’est un livre plein de surprises du début à la fin ! Tout d’abord, il y a Sydney cette jeune alchimiste qui sort d’on ne sait trop où et qui va voyager avec Rose jusqu’à Baïa, village natal de Dimitri. Et puis, il y a Abe qui semble la connaitre plus qui ne le dira et se révèlera être son père. Il y a aussi la famille de Dimitri qui aime beaucoup Rose et à laquelle elle va s’attacher pendant un temps. Mais la plus grande surprise est le comportement de Rose et de Dimitri qui semble si… Inhabituel. De l’autre côté, il y a Lissa qui est manipulée par Avery comme on l’apprend à la fin qui veut la tuer pour la ressusciter et la lier à elle. Il y a aussi le comportement de Rose avec sa mère à son retour et d’étonnantes rencontres avec des spécialistes de l’esprit.

Mais comme dans les romans, rien n’est jamais simple, il fallait forcément que quelque chose foire. Et on apprend de quoi il s’agit à la toute fin du livre grâce à une lettre que je reçois Rose à l’Académie alors qu’elle ne vient à peine de rentrer pour terminer ses études et décrocher son diplôme. Par ailleurs, une quête un peu farfelue est directement concernée par cette nouvelle qui pourrait apporter un nouvel espoir à notre jeune héroïne ou la mort… Tout dépendra des choix qu’elle fera à l’avenir en espérant qu’elle n’hésite pas une nouvelle fois quand elle se retrouvera face à celui qui est désormais son ennemi.

Pour conclure, malgré quelques passages qui peuvent sembler long, c’est un roman tout aussi agréable que les trois premiers qui permet de connaitre une Rose différente et qui évolue. Elle prend conscience des dangers du monde mais reste « faible » face à son unique amour. Néanmoins, elle restera toujours fidèle à ce en quoi elle croit quitte à y laisser sa vie. C’est donc avec beaucoup de hâte que je vais me plonger dans le tome 5 pour savoir ce qu’il va se passer par la suite. ?


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