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Auteurs nord-américains vivants

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Promesse de sang de Richelle Mead ~ Avis de Delphine

Promesse de SangC'est dans une aventure trépidante que nous retrouvons Rose dans ce quatrième volet !

"Le monde de Rose a basculé lors de la dernière attaque meurtrière contre l’académie : Dimitri s’est fait enlever par les Strigoï. Or Rose lui a juré qu’elle le tuerait plutôt que de le laisser devenir l’un de ces êtres cruels et sanguinaires.
Elle va devoir abandonner sa meilleure amie Lissa et partir à la recherche de Dimitri pour honorer sa promesse."


Bien décidée à remplir la mission qu'elle s'est donné de mettre fin à l'existence bouleversée de Dimitri, la gardienne Dhampir s'engage seule sur ses traces.  Richelle Mead nous fait voyager en Russie - Moscou, Baïa, village natal de Dimitri.... - avec une Rose toujours ravagée par cette transformation. Seulement, ce n'est pas une visite de courtoisie mais bien un défi qu'elle se lance et qui va parfois avoir raison de sa détermination et de son tempérament de feu.

Son éloignement avec Lissa, son attachement pour la famille de Dimitri (avec laquelle il y a des moments assez cocasses avec la grand-mère), et l'évolution de son lien avec les morts font de cet épisode le plus chargé en émotions jusqu'ici.

Il permet également d'en apprendre plus sur l'organisation vampirique en dehors de St-Vladimir et de la cour royale. Richelle Mead y amène de nouveaux personnages à l'image de la sympathique Alchimiste Sidney (dont la présence remet souvent Rose dans les rails) et de l’énigmatique Abe/Ibrahim (j'ai été surprise avec lui ! c'est sûrement mon personnage préféré après Rose).

Nous ne loupons pas ce qui se passe à l'Académie grâce au lien de Rose et Lissa, cette dernière aussi victime d'un fâcheux complot. Adrian joue le rôle d'intermédiaire entre Lissa et Rose, assez éloigné du jeune Moroï un brin arrogant et charmeur (non qu'il n’abandonne complètement son côté séducteur ^^).  Rose n'est pas tendre avec lui et il lui arrive d'être butée à cause de ses souvenirs avec Dimitri - et on a envie de la secouer !

Richelle Mead ne nous prive pas d'embuscades contre les Strigoï, mais l'épreuve la plus lourde de conséquence que Rose aura à affronter reste son face à face et ces moments avec Dimitri qui montre combien il a changé...
Avec un nouvel événement inattendu à la fin, Richelle Mead nous prouve encore qu'elle ménage un suspens avec brio.

Vivement le tome 5 !

"Nous lutâmes au corps à corps. Je parvins à lui égratigner la joue d'un coup de pieu. Il poussa un grognement de douleur, mais ne cessa pas pour autant de bien protéger sa poitrine. Je voyais sa peau à travers sa chemise déchirée, là où je lui avait planté le pied du fauteuil. La blessure avait déjà guéri.
- Tu... es... fascinante..., commenta-t-il avec autant de fierté que de rage."


Le cavalier vert volume 1 - Kristen Britain

 le cavalier vert.jpg «  Karigan G’ladheon, jeune fille éprise d’aventure, s’enfuit après avoir été exclue de son école pour avoir défié en duel le fils d’un gouverneur de province. Elle croise alors un Cavalier Vert, l’un des légendaires messagers du roi qui lui demande dans un dernier souffle de porter un message à son souverain. Sans même prendre connaissance de la missive, elle fait le serment de la remettre en mains propres, scellant ainsi son destin, car elle est soudain magiquement investie de la mission qu’elle vient d’accepter : devenir un Cavalier Vert. Dès lors, traquée par des assassins au service d’un mystérieux sorcier, Karigan ne peut compter que sur sa fidèle monture et les mystérieux pouvoirs qu’elle va se découvrir… »

 

 On peut dire beaucoup de choses sur mon caractère de lectrice, notamment que je suis bon publique et que je ne prends pas de risque. Peu de livres que j’ai acheté m’ont déplu. Et ceux qui m’on déplu n’ont pas duré longtemps dans ma bibliothèque (non je ne fais pas dans la destruction massive de livres, je les donne à ma bibliothèque municipale)

 

Cette introduction n’a pas pour but unique de totaliser les mots nécessaires pour le défi, mais de bien faire comprendre que je suis une lectrice facile. Il y a peu de chose que je n’aime pas, même si il m’arrive d’acheter un livre sur un coup de cœur en voyant la couverture. Ca a été le cas pour les Hawk et Fisher, et comment regretter ? Mais ce n’est pas le cas du Cavalier Vert. Voila un livre que j’ai découvert par hasard au détour des fora ABFA.  Les avis avaient l’air enthousiaste, tout le monde voulait ce livre, et ma PAL se réduisait lamentablement. Il fallait donc lui redonner sa vigueur d’antan en lui donnant un bon bouquin qui prenne de la place dans la bibliothèque. Parce que ce n’est pas pour dire, mais il prend de la place. Mais passons ce sujet qui n’a rien à voir avec l’enthousiasme que cette lecture a déclenché en moi.

 

  L’histoire n’est pas des plus originales. Une jeune femme qui quitte son cocon doré pour partir à la grande aventure n’est pas vraiment une découverte. Qu’elle trouve en elle des pouvoirs étonnants non plus. Qu’elle soit aidée par des créatures dont on ne sait rien ne surprend pas vraiment. Pourtant on est happé par cette histoire sans temps morts, pleine de rebondissements et de personnages attachants, et l’on se pose des questions sur les pouvoirs de Karigan .

 

  Et comme d’habitude, ce n’est pas le personnage principal, Karigan, qui m’a le plus marqué, bien que celle-ci ne soit pas dépourvue de charme. Elle est têtue, volontaire, humaine, et pleine de bonne volonté. Son héroïsme tient moins à ce qu’elle fait qu’aux raisons pour lesquelles elle le fait.

 

Cependant ce n’est pas elle qui m’a vraiment marquée mais certains personnages secondaires. Fr’yan tout d’abord. J’aurai aimé en savoir plus sur lui. D’où vient sa force ? Qui était-il ? Au bout du compte on en sait très peu sur lui et pourtant il demeure l’image centrale du roman. Et il y a peu d’espoir de le revoir … dommage ! J’espère cependant en apprendre plus sur lui dans les prochains volumes

 Jendara ensuite. Voila un personnage de femme intéressant, tiraillée entre ses sentiments, sa loyauté, son intelligence et son sens de l’honneur. Encore un personnage que j’apprécie qui risque fort de ne pas réapparaitre …

  En dehors de ses personnages, ce qui m’a marqué dans ce livre est la poésie qui s’en dégage dans les descriptions de l’auteur ; ou peut être doit on dire du traducteur ? Peut importe. Que cette poésie existe en version originale comme en Français ou non, elle existe sans aucun doute dans la description du monde des sœurs Sorbier, dans celle, pourtant brève, des életiens, et dans les décors parfois enchanteurs qui sont crées pour Karigan.

 

Cependant, le livre connait une ambiance très « jeunes adultes » ou le noir est presque complet et ou l’on frôle tout de même le manichéisme. Les mauvais sont pourris jusqu’à la moëlle et les bons prêts à mourir pour le bien. Pourtant, ce n’est pas forcément une faiblesse, et un partie de l’intérêt du livre vient de ce coté tout bon ou tout mauvais, qui est contrebalancé par l’attitude équivoque et pourtant volontaire de très peu de personnages (Jendara …. ). On a même droit au chapitre « Père je sais qu’il y a du bon en vous » dont tout fan de la Guerre des Etoiles se souvient forcément.

 

  En résumé, ce n’est pas le plus grand livre d’Héroic fantasy de l’année, mais j’en lirai la suite avec délectation. L’ambiance, les personnages, la trame en font de la très bonne littérature du genre.

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