A vos crocs, prêts ? Partez ! - Auteur anglais vivant http://anitablake-asylum.com/defi/index.php? fr Thu, 03 Jan 2013 14:36:45 +0000 http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Dotclear Les Gardes de Haven - Darkwood tome 3 de Simon R. GREEN http://anitablake-asylum.com/defi/index.php?post/2012/01/07/Les-Gardes-de-Haven-Darkwood-tome-3-de-Simon-R.-GREEN2 urn:md5:2807c65b0d5cac140a82d64a6bc58600 Sat, 07 Jan 2012 17:26:00 +0000 Edwyna Auteur anglais vivant <pre style="text-align: justify;"><em><br /></em></pre> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><em><img src="http://anitablake-asylum.com/public/.lesgardesde_haven_s.jpg" alt="Les gardes de Haven" style="float: left; margin-top: 0; margin-right: 1em; margin-bottom: 1em; margin-left: 0; " title="Les gardes de Haven" />«&nbsp;&nbsp;Hawk et Fisher, mari et femme, capitaines de la Garde depuis plus de cinq ans. Hawk était grand, brun et plus tout a fait aussi séduisant qu’autrefois. La série de vieilles cicatrices qui couraient sur le coté droit de son visage lui donnait un air amer et sinistre, renforcé par le bandeau de soie noire dissimulant son œil droit. Il était tout en hauteur, noueux plutôt que musclé, et sa taille commençait à s’alourdir, mais même immobile il paraissait dangereux. Il y avait quelque chose en lui, quelque chose de froid et d’inébranlable, qui faisait hésiter le plus aguerri des spadassins. Ses cheveux noirs lui arrivaient aux épaules, retenus par une barrette d’argent. Il avait la trentaine, mais déjà quelques cheveux gris. Sur la banche droite, Hawk portait une hache à manche court au lieu d’une epee. Il était tres bon à la hache. Il avait eu de quoi s’entrainer.</em></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><em>Isobel Fisher s’appuyait contre lui d’un air doux, affûtant un couteau de lancer à la pierre. Elle était grande, un mètre quatre-vingts au moins, d’une musculature longiligne, et ses longs cheveux blonds lui tombaient jusqu’à la taille en une tresse épaisse, lestée à son extrémité par une boule d’acier poli. Elle approchait de la trentaine, et était plus jolie que belle. La dureté osseuse de son visage évoquait la force et l’entêtement, tout juste équilibré par ses yeux d’un bleu intense et la sensualité de ses lèvres. Quelque chose dans son passé avait éliminé en elle toute faiblesse humaine, et cela se voyait. Elle portait une épée à sa hanche gauche, dans un fourreau usé. Sa prouesse avec cette lame était déjà légendaire dans une ville habituée aux légendes.&nbsp;»</em></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><em><o:p>&nbsp;</o:p></em></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">C’est ainsi que sont présentés les deux principaux personnages dans chacune des nouvelles de la série, et le volume 3 ne fait pas exception à la règle.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">Si j’avais littéralement dévoré La <ins>Nuit de la Lune Bleue</ins> et lu avec avidité <ins>Les Epées de Haven</ins>, ce 3<sup>ème</sup> volume supplante largement sont prédécesseur. Les histoires en sont plus fines, les intrigues plus fouillées, et la tendance de Hawk à tout résoudre à deux pages de la fin sans qu’on comprenne trop comment à disparu. Ce tome montre une évolution dans l’écriture de l’auteur, qui veut en montrer un maximum dans un minimum de pages, et fait de ses histoires une explosion d’action. Visiblement, il a tourné le dos aux intrigues «&nbsp;policières&nbsp;» pour se tourner davantage vers le médiéval fantastique, parfois plus fantastique que médiéval, parfois plus médiéval que fantastique. En tout état de cause, le mélange prend et l’on est happé par les aventures de nos deux héros.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp;L’autre grande différence se situe dans la psychologie des personnages. Peu poussée, certes, ce n’est pas un roman psychologique et la taille de la nouvelle (environ 230 pages format poche) ne laissant pas assez de lignes pour se centrer sur le sujet, mais elle montre des héros qui s’interrogent sur ce qu’ils sont devenus. La question est redondante chez Hawk dans les trois histoires et seule Fisher parvient à lui faire comprendre qu’ils font une différence entre un semblant d’ordre et une anarchie totale. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">Il est d’ailleurs dommage à ce sujet que l’auteur ne s’attarde que rarement sur Fisher, sauf lorsque cela à rapport à Hawk. Au bout du compte, le personnage féminin, pourtant prometteur (elle me ferait plus peur que lui&nbsp;!) se limite à une femme amoureuse avec une épée sans vraiment de relief voir parfois à un archétype de la blonde qui ne comprend pas grand-chose avant que son mari ne le lui explique. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp;Ceci dit, Fisher ne passe pas pour une idiote, loin de la. Même s’il ne s’attarde pas sur elle, Simon R.&nbsp;Green fait le portrait d’une femme fine, habile, à la fois dure avec ceux qu’elle considère le mériter, et douce avec ceux qu’elle veut protéger, notamment les enfants. Et c’est bien ainsi qu’elle est montrée par les yeux de Hawk. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp; Les opposants, quand à eux, couvrent une large palette allant de «&nbsp;je suis méchant mais ce n’est pas ma faute&nbsp;» à «&nbsp;je suis méchant mais j’assume&nbsp;» en passant par «&nbsp;je suis méchant mais j’ai une raison&nbsp;» et «&nbsp;je suis devenu gentil parce que j’ai été méchant&nbsp;». Un résumé certes simpliste mais qui permet a l’auteur de créer toute une gamme de personnages sans jamais se répéter. On pensera notamment au Gardien et au Monstre, ou à l’Homme du Tableau. Il y a même des moments ou l’on ne sait pas trop qui l’on doit détester.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp; On retrouve également, au fil des lignes, des personnages déjà connus comme Dorimant, apparu dans la nouvelle <em>Hawk et Fisher </em>(<span style="background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background- background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; ">No Have for the Guilty) ou Arthur Sinclair, <cite>Les jeux sont faits </cite></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><cite><span style="background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background- background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; "><o:p>&nbsp;</o:p></span></cite></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><cite><span style="background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background- background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; ">&nbsp; Le volume en lui-même se découpe donc en 3 nouvelles&nbsp;: </span><span style="background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background- background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; ">Le loup dans la bergerie</span></cite><cite><span style="background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background- background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; ">, ou les deux héros sont à la poursuite d’un espion et finissent à la recherche d’un monstre mangeur de souvenir dans un huis clos bien mené, </span><span style="background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background- background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; ">Les neiges du deshonneur</span></cite><cite><span style="background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background- background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; ">,&nbsp; ou ils se mettent à la poursuite d’un trafiquant de drogue prêt a mettre sur le marché un produit particulièrement dangereux qui fait des utilisateurs des bêtes sauvages, et ou l’on tente de les monter l’un contre l’autre&nbsp;, et enfin </span><span style="background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background- background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; ">les squelettes de Haven</span></cite><cite><span style="background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background- background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; ">, ou le couple fait connaissance de l’unité tactique de Haven, de sa prison, et d’un étrange homme invulnérable. Ce dernier texte se démarque des deux autres par son coté sanglant, au point que l’on se demande si Simon R. Green voulait battre le record du maximum de litres d’hémoglobine en un minimum de page. La fin en est néanmoins surprenante, et pour la première fois, on voir directement exprimer les sentiments qui unissent les deux héros. J’ai d’ailleurs trouvé cette scène fort jolie. </span></cite></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">Au fil de ces 3 histoires, on trouve de tout&nbsp;: des actes de bravoure, des repentirs, de l’amour, des sorciers, des monstres, des dieux, des fantômes, des complots politiques, des rois, des traitres et des fanatiques, et la ville la plus mauvaise que l’on puisse imaginer, toute en inégalités tant sociales que morales. Le bon et le mauvais, voir le très bon et le très mauvais se côtoient, et la ville elle-même semble être une entité vivante. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp; Au milieu de cette ville tentaculaire, strictement délimitée et dont l’auteur étend à chaque histoire la géographie sans jamais oublier celle qu’il a déjà pensée, Hawk et Fisher sont une sorte de Starsky et Hutch a épée, dont la seule force est la peur qu’ils inspirent, des paladins d’intégrité dans un monde totalement corrompu ou presque. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">Une lecture sans aucun doute plaisante, à la plume légère et qui ne laisse pas de temps mort. A savourer en écoutant la bande originale du Seigneur des Anneaux&nbsp;!&nbsp;</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><img src="http://anitablake-asylum.com/public/.defi_2012_s.jpg" alt="defi_2012.jpg" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " /></p> <p class="MsoNormal" align="center" style="text-align:center">Catégorie&nbsp;imaginaire d’un auteur anglais vivant</p>