A vos crocs, prêts ? Partez ! http://anitablake-asylum.com/defi/index.php? fr Thu, 03 Jan 2013 14:36:45 +0000 http://blogs.law.harvard.edu/tech/rss Dotclear Battle Royale de Koushun TAKAMI - Avis de Zaza http://anitablake-asylum.com/defi/index.php?post/2012/11/13/Battle-Royale-de-Koushun-TAKAMI-Avis-de-Zaza urn:md5:8cb7e500d07310a8452ec9fc5f83cd25 Tue, 13 Nov 2012 16:01:00 +0000 L'Executrice Auteur français vivant Zaza <img title="Battle royale" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="Battle royale" src="http://anitablake-asylum.com/public/.BattleRoyale_roman_poche_m.jpg" />La République de Grande Asie, organise chaque année le « Programme n°68 ». Il s’agit d’une simulation de combat exécutée par une classe de 3e choisie au hasard parmi l’ensemble des collèges du pays. L’expérience est simple puisqu’il s’agit de forcer les élèves à s’entre-tuer jusqu’à ce qu’il ne reste qu’un seul survivant, qui sera nommé Champion. Ce jeu a pour but de renseigner la République sur les attitudes de combat et les différentes techniques adoptées afin de pouvoir adapter au mieux son armée pour faire face aux menaces extérieures, et notamment la menace américaine<br />C’est dans ce contexte que la classe de 3e B du collège municipal de Shiroiwa, département de Kagawa, a été choisie. 42 élèves se retrouvent donc sur une île isolée afin de s’exterminer sous la surveillance de l’Etat. Il n’existe aucune règle excepté le massacre. La confiance n’existe plus. Il s’agit de tuer ou d’être tué.<br /><br />Ainsi présenté, on comprend rapidement que ce roman est particulièrement sombre. Le récit est parsemé de bataille, de massacre entre adolescents de 15 ans, de trahison, de sang, de cadavres, etc. Cette histoire met en scène uniquement la violence, la violence à l’état pur, et plus détestable encore, de la violence gratuite.<br /><br />Pourtant, les pages s’enchaînent rapidement. On suit l’histoire des différents groupes qui se forment et se défont, des personnages isolés, des histoires d’amour ou d’amitié. On s’attache rapidement à tous ces gamins et même si on se doute fortement de l’issu du livre, je n’ai pas pu m’empêcher d’espérer à chaque fois, que les élèves s’en sortent.<br />Koushun Takami manie la plume avec brio et arrive à captiver le lecteur à travers un univers par captivant du tout. Le style est très facile à lire. L’auteur arrive à dynamiser son récit, à doser justement les descriptions sans rentrer dans le gore. Et malgré la présence de plus de 40 personnages, il arrive à tous nous les présenter sans que cela s’embrouille dans la tête du lecteur. J’ai tout de même été gênée par les noms japonais des personnages, il m’a fallu du temps pour les différencier.<br /><br />J’ai commencé ce livre en pensant que c’était du grand n’importe quoi, et finalement on se rend compte, que ce n’est pas si éloigné de la réalité. Bien entendu, la situation dans Battle Royale est exagérée et caricaturale (comme les caractères des personnages d’ailleurs), mais on ne peut pas rester indifférent face à ce récit et surtout, il est impossible de ne pas faire le parallèle avec notre société actuelle.<br />Chaque lecteur commencera par se demander : et moi, qu’aurais-je fais à leur place ? Est-ce que j’aurais pu assassiner mon meilleur ami pour sauver ma peau ? Mais au-delà de ces questions primaires, ce livre posent des questions essentielles : Jusqu’où peut-on aller ? La loi peut-elle tout légitimer ? Comment faire confiance ou espérer dans un univers aussi inhumain ?<br /><br />En conclusion, c’est véritablement un livre incontournable. Une lecture comme je les aime, qui ne rend pas indifférent. On continue de penser à ce livre, bien longtemps après l’avoir fermé.<br />Il fait partit, pour moi, des classiques de la littérature imaginaire. <br /><br />5/5<br /><br />Zaza<br /><br /> Réminiscences de Georgia Caldera ~ Avis de Delphine http://anitablake-asylum.com/defi/index.php?post/2012/03/14/R%C3%A9miniscences-de-Georgia-Caldera-~-Avis-de-Delphine urn:md5:c40b64d8a6b080b317d07fad5f1770fa Wed, 14 Mar 2012 14:28:00 +0000 Tan Auteur français vivant Delphine <p><img title="Les Larmes rouges" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="Les Larmes rouges" src="http://anitablake-asylum.com/public/.les-larmes-rouges_s.jpg" />Autant le dire tout de suite, j'ai adoré ce premier tome !</p> <p><br /><strong>Le temps n’est rien…« Il est des histoires qui traversent les siècles… »</strong><br style="font-weight: bold;" /><strong>Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, plus fragile que jamais, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants.</strong><br style="font-weight: bold;" /><strong>Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s’y méprendre avec la réalité. Peu à peu, elle perd pied…</strong><br style="font-weight: bold;" /><strong>Mais, la raison l’a-t-elle vraiment quittée ? Ces phénomènes étranges ne pourraient-ils pas avoir un lien quelconque avec l’arrivée de ce mystérieux personnage dans sa vie ? Cet homme qui, pourtant, prétend l’avoir sauvée, mais dont le comportement est si singulier qu’il en devient suspect… Et pourquoi diable ce regard, à l’éclat sans pareil, la terrorise-t-il autant qu’il la subjugue ?</strong></p> <p>Il m'a transporté du début à la fin et avec une héroïne comme Cornélia, ce n'était pas forcément gagné. Ça pourrait en effet verser constamment dans le mélo avec son désir de suicide, sans avenir dans la vie, aucune relation hormis un père ultra-protecteur. Seulement, Georgia Caldera m'a fait rentrer dans son monde, sombre et mystique, en deux trois mouvements, si on peut dire.</p> <p>C'est après sa tentative de suicide et pour lui changer les idées que son père emmène Cornélia à Rougemont (ouest de la France), petit village où elle va bientôt faire la connaissance du châtelain Henri De Maltombes. Une attirance troublante et unique rapprochera peu à peu Cornélia de cet homme intriguant, reclus dans son manoir, et surtout peu apprécié par les villageois. Et puis, ces attaques incessantes dont Cornélia est l'objet, ces cauchemars&nbsp; - ou plutôt réminiscences - de son passé qu'elle revit ajoutent au roman un lourde tension, attisent la curiosité, et on a à chaque fois plus envie d'en connaître plus sur cette première vie, cette histoire qui a traversée les siècles.</p> <p>C'est macabre, sanglant, effrayant parfois, fantastique et ceci mené avec la belle plume de Georgia Caldera, qui raconte très justement les peurs et les émotions de Cornélia. Ça aurait été encore plus dur à la première personne, vu comment réagi Cornélia, parfois, quand elle pense sombrer dans la folie.</p> <p>Elle est bien heureusement soutenu par Henri... Henri qui par son attitude distante, hautaine, réservé et toujours très noble, laisse perplexe au début. Mais c'est grâce à ses manières étudiées, ses secrets qu'il ne dévoile qu'au compte goutte qu'on fini forcément par aimer ce personnage et perso, je l'ai adoré ! Maître de lui-même et pourtant si dangereux, le vampire m'aura tout de même donné une idée de son identité avant qu'il ne se dévoile ^^ Heureusement qu'il sait remettre Cornélia à sa place et sur le droit chemin quand il le faut.<br />J'ai également aimé découvrir cette autre facette des vampires, sans lien avec les humains, ancrés dans leur temps.</p> <p>Cet univers gothique laisse une bonne part au romantisme, et nous conte deux liaisons amoureuses, chacune bien particulière et il y en a une que j'ai plus pris plaisir à découvrir que l'autre ! Mais là, je sens que je vais dévoiler des infos...</p> <p>Des interrogations subsistent et j'ai vraiment hâte de découvrir <em>Déliquescence</em>. Premier coup de cœur de cette année donc... Ça va être long d'attendre jusqu'à 2013 !</p> Promesse de sang de Richelle Mead ~ Avis de Delphine http://anitablake-asylum.com/defi/index.php?post/2012/03/14/Promesse-de-sang-de-Richelle-Mead-~-Avis-de-Delphine urn:md5:65b182819b2a879f6d2f0d754bdd3c38 Wed, 14 Mar 2012 14:21:00 +0000 Tan Auteurs nord-américains vivants Delphine <p><img title="Promesse de Sang" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="Promesse de Sang" src="http://anitablake-asylum.com/public/.promessedesang_s.jpg" />C'est dans une aventure trépidante que nous retrouvons Rose dans ce quatrième volet !</p> <p><strong>"Le monde de Rose a basculé lors de la dernière attaque meurtrière contre l’académie : Dimitri s’est fait enlever par les Strigoï. Or Rose lui a juré qu’elle le tuerait plutôt que de le laisser devenir l’un de ces êtres cruels et sanguinaires. </strong><br style="font-weight: bold;" /><strong>Elle va devoir abandonner sa meilleure amie Lissa et partir à la recherche de Dimitri pour honorer sa promesse."</strong></p> <p><br />Bien décidée à remplir la mission qu'elle s'est donné de mettre fin à l'existence bouleversée de Dimitri, la gardienne Dhampir s'engage seule sur ses traces.&nbsp; Richelle Mead nous fait voyager en Russie - Moscou, Baïa, village natal de Dimitri.... - avec une Rose toujours ravagée par cette transformation. Seulement, ce n'est pas une visite de courtoisie mais bien un défi qu'elle se lance et qui va parfois avoir raison de sa détermination et de son tempérament de feu.</p> <p>Son éloignement avec Lissa, son attachement pour la famille de Dimitri (avec laquelle il y a des moments assez cocasses avec la grand-mère), et l'évolution de son lien avec les morts font de cet épisode le plus chargé en émotions jusqu'ici.</p> <p>Il permet également d'en apprendre plus sur l'organisation vampirique en dehors de St-Vladimir et de la cour royale. Richelle Mead y amène de nouveaux personnages à l'image de la sympathique Alchimiste Sidney (dont la présence remet souvent Rose dans les rails) et de l’énigmatique Abe/Ibrahim (j'ai été surprise avec lui ! c'est sûrement mon personnage préféré après Rose).</p> <p>Nous ne loupons pas ce qui se passe à l'Académie grâce au lien de Rose et Lissa, cette dernière aussi victime d'un fâcheux complot. Adrian joue le rôle d'intermédiaire entre Lissa et Rose, assez éloigné du jeune Moroï un brin arrogant et charmeur (non qu'il n’abandonne complètement son côté séducteur ^^).&nbsp; Rose n'est pas tendre avec lui et il lui arrive d'être butée à cause de ses souvenirs avec Dimitri - et on a envie de la secouer !</p> <p>Richelle Mead ne nous prive pas d'embuscades contre les Strigoï, mais l'épreuve la plus lourde de conséquence que Rose aura à affronter reste son face à face et ces moments avec Dimitri qui montre combien il a changé...<br />Avec un nouvel événement inattendu à la fin, Richelle Mead nous prouve encore qu'elle ménage un suspens avec brio.</p> <p>Vivement le tome 5 !</p> <p><blockquote><p>"Nous lutâmes au corps à corps. Je parvins à lui égratigner la joue d'un coup de pieu. Il poussa un grognement de douleur, mais ne cessa pas pour autant de bien protéger sa poitrine. Je voyais sa peau à travers sa chemise déchirée, là où je lui avait planté le pied du fauteuil. La blessure avait déjà guéri.<br />- Tu... es... fascinante..., commenta-t-il avec autant de fierté que de rage."</p> </blockquote></p> GUILD WARS tome 1 : Les fantômes d’Ascalon – Matt Forbeck http://anitablake-asylum.com/defi/index.php?post/2012/01/15/GUILD-WARS-tome-1-%3A-Les-fant%C3%B4mes-d%E2%80%99Ascalon-%E2%80%93-Matt-Forbeck urn:md5:3934e68dc96d2f19a046a0b9470a224a Sun, 15 Jan 2012 10:36:00 +0000 Edwyna Fantasy <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><em>&nbsp;<img src="http://anitablake-asylum.com/public/.les_fantomes_d__ascalon_s.jpg" alt="les_fantomes_d__ascalon.gif" style="float: left; margin-top: 0; margin-right: 1em; margin-bottom: 1em; margin-left: 0; " />&nbsp;«&nbsp;Il y a 250 ans, Ascalon a été réduite en cendres.&nbsp;Des siècles plus tard, les descendants des Ascaloniens exilés en Kryte se retrouvent assiégés de toute part. Afin de sauver l'humanité, la reine Jennah cherche à négocier un traité de paix avec les charrs tant haïs. Mais il reste un obstacle : les légions charrs n'accepteront cette trêve que si la Griffe du Khan-Ur, un trésor de grande valeur, leur est rapportée de la cité d'Ascalon. Une bande d'aventuriers disparate, chacun traînant derrière lui ses propres fantômes, se met en route vers cette région hantée afin de retrouver la Griffe.</em></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><em> Sans cet artefact, il n'existe aucun espoir de paix entre humains et charrs. Mais le roi mort-vivant qui règne sur Ascalon ne se laissera pas déposséder sans réagir. Et certains sont prêts à tout pour que cette paix ne voit pas le jour...»</em></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p>Dans un précédent billet, je disais combien j’étais bon publique et combien rares étaient les livres qui me déplaisaient. Voici donc l’occasion de montrer que je ne suis pas si bon publique &nbsp;que ça.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp;Je vous présente donc le premier roman issu des jeux vidéo Guild Wars. &nbsp;Il faut avant tout remettre en place le contexte. Guild Wars est un CMORPG , c'est-à-dire en gros un jeu en ligne compétitif, basé sur une stratégie d’alliance. Il se découpe en 4 chapitres&nbsp;: Prophéties, Factions, Nightfall et Eye of the North, chacun reproduisant une atmosphère (médiévale, asiatique, africaine, vicking). Chacune des trames est riches et nous fait explorer les continent dela Tyrie, Canta et Elona, avec son bestiaire et ses héros. Arena Net prépare la sortie de Guild Wars 2, et la trilogie de romans dont deux volumes sont parus en France sert de liaison entre Guild Wars 1 et Guild Wars 2. Et c’est la que le bât blesse. C’est quelque chose visiblement écrit pour ceux qui connaissent l’environnement et l’histoire de la licence. Un néophyte n’y verra sans aucun doute qu’une suite de mots inventés et pas vraiment caractérisés (Hytek, sylvari, norn, charr, elementaliste, nécromant, prince Rurik ….). Rien n’est fait pour éclairer le lecteur, ce qui déjà réserve le roman à une «&nbsp;élite».</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp;Mais pire que ça, le livre est truffé de fautes inadmissibles&nbsp;: mots manquants dans des phrases, erreurs dans les participes passés / infinitifs, absence de concordance des temps …. Soit le traducteur n’a pas été payé et a fait son travail par-dessus la jambe, soit personne n’a relu l’épreuve finale, l’un n’excluant pas l’autre. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">Enfin, il y a l’histoire. Elle aurait sans doute fait une excellente base de jeu vidéo, et c’est une très bonne base de roman, mais une fois qu’on a la base il faut la développer, et l’auteur&nbsp; a sauté cette étape. Le roman n’est qu’une suite de scènes et on a du mal à s’attacher aux personnages, peu fouillés. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp;L’histoire est vue par les yeux de Dougan Keane, le descendant d’un personnage rencontré dans le jeu vidéo. Il se promène avec une chance insolente d’un coté de la Tyrie à l’autre sans qu’on sache jamais vraiment comment il y arrive, et c’est le seul sur lequel l’auteur se soit attardé plus de 5 minutes au moment de l’écriture du roman. Les autres sont survolés, et la mort de certains est oubliée par tout le monde (y compris le lecteur) la page d’après. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp; De plus, là ou les caractères ne pouvaient être développés dans les jeux vidéos, ils deviennent caricaturaux dans le roman. Le norn par exemple devient une de fonce-dedans sans grande réflexion ne pensant qu’à mourir au combat, sans aucun instinct de survie.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp;Quand au dénouement, c’est sans doute ce qui est le mieux traité et l’auteur a distillé tout au long du roman de quoi le voir arriver, mais ce n’est qu’a la fin que les pièces du puzzle se mettent en place. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp; Pour résumer, ce livre aurait pu être un excellent roman s’il ne se résumait pas à un canevas non développé. L’histoire souffre d’un manque de souffle épique, les personnages de consistance, et le lectorat est très ciblé. Il est à réserver aux amateurs de la licence, et fin connaisseurs de ce monde. Mais n’est ce pas le cas de toutes les novellisation de jeu video&nbsp;?</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><img src="http://anitablake-asylum.com/public/.defi_2012_s.jpg" alt="defi_2012.jpg" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " /></p> Le cavalier vert volume 1 - Kristen Britain http://anitablake-asylum.com/defi/index.php?post/2012/01/13/Le-cavalier-vert-volume-1-Kristen-Britain urn:md5:33e083233aa9e7598619b271362a3a9e Fri, 13 Jan 2012 21:21:00 +0000 Edwyna Auteurs nord-américains vivants <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><em>&nbsp;<img src="http://anitablake-asylum.com/public/.lecavaliervert_s.jpg" alt="le cavalier vert.jpg" style="float: left; margin-top: 0; margin-right: 1em; margin-bottom: 1em; margin-left: 0; " title="le cavalier vert.jpg" />&nbsp;«&nbsp; Karigan G’ladheon, jeune fille éprise d’aventure, s’enfuit après avoir été exclue de son école pour avoir défié en duel le fils d’un gouverneur de province. Elle croise alors un Cavalier Vert, l’un des légendaires messagers du roi qui lui demande dans un dernier souffle de porter un message à son souverain. Sans même prendre connaissance de la missive, elle fait le serment de la remettre en mains propres, scellant ainsi son destin, car elle est soudain magiquement investie de la mission qu’elle vient d’accepter : devenir un Cavalier Vert. Dès lors, traquée par des assassins au service d’un mystérieux sorcier, Karigan ne peut compter que sur sa fidèle monture et les mystérieux pouvoirs qu’elle va se découvrir…&nbsp;»</em></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp;On peut dire beaucoup de choses sur mon caractère de lectrice, notamment que je suis bon publique et que je ne prends pas de risque. Peu de livres que j’ai acheté m’ont déplu. Et ceux qui m’on déplu n’ont pas duré longtemps dans ma bibliothèque (non je ne fais pas dans la destruction massive de livres, je les donne à ma bibliothèque municipale)</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">Cette introduction n’a pas pour but unique de totaliser les mots nécessaires pour le défi, mais de bien faire comprendre que je suis une lectrice facile. Il y a peu de chose que je n’aime pas, même si il m’arrive d’acheter un livre sur un coup de cœur en voyant la couverture. Ca a été le cas pour les Hawk et Fisher, et comment regretter&nbsp;? Mais ce n’est pas le cas du Cavalier Vert. Voila un livre que j’ai découvert par hasard au détour des fora ABFA.&nbsp; Les avis avaient l’air enthousiaste, tout le monde voulait ce livre, et ma PAL se réduisait lamentablement. Il fallait donc lui redonner sa vigueur d’antan en lui donnant un bon bouquin qui prenne de la place dans la bibliothèque. Parce que ce n’est pas pour dire, mais il prend de la place. Mais passons ce sujet qui n’a rien à voir avec l’enthousiasme que cette lecture a déclenché en moi.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp; L’histoire n’est pas des plus originales. Une jeune femme qui quitte son cocon doré pour partir à la grande aventure n’est pas vraiment une découverte. Qu’elle trouve en elle des pouvoirs étonnants non plus. Qu’elle soit aidée par des créatures dont on ne sait rien ne surprend pas vraiment. Pourtant on est happé par cette histoire sans temps morts, pleine de rebondissements et de personnages attachants, et l’on se pose des questions sur les pouvoirs de Karigan .</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp; Et comme d’habitude, ce n’est pas le personnage principal, Karigan, qui m’a le plus marqué, bien que celle-ci ne soit pas dépourvue de charme. Elle est têtue, volontaire, humaine, et pleine de bonne volonté. Son héroïsme tient moins à ce qu’elle fait qu’aux raisons pour lesquelles elle le fait. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">Cependant ce n’est pas elle qui m’a vraiment marquée mais certains personnages secondaires. Fr’yan tout d’abord. J’aurai aimé en savoir plus sur lui. D’où vient sa force&nbsp;? Qui était-il&nbsp;? Au bout du compte on en sait très peu sur lui et pourtant il demeure l’image centrale du roman. Et il y a peu d’espoir de le revoir … dommage&nbsp;! J’espère cependant en apprendre plus sur lui dans les prochains volumes</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp;Jendara ensuite. Voila un personnage de femme intéressant, tiraillée entre ses sentiments, sa loyauté, son intelligence et son sens de l’honneur. Encore un personnage que j’apprécie qui risque fort de ne pas réapparaitre … </p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p>&nbsp;En dehors de ses personnages, ce qui m’a marqué dans ce livre est la poésie qui s’en dégage dans les descriptions de l’auteur&nbsp;; ou peut être doit on dire du traducteur&nbsp;? Peut importe. Que cette poésie existe en version originale comme en Français ou non, elle existe sans aucun doute dans la description du monde des sœurs Sorbier, dans celle, pourtant brève, des életiens, et dans les décors parfois enchanteurs qui sont crées pour Karigan.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">Cependant, le livre connait une ambiance très «&nbsp;jeunes adultes&nbsp;» ou le noir est presque complet et ou l’on frôle tout de même le manichéisme. Les mauvais sont pourris jusqu’à la moëlle et les bons prêts à mourir pour le bien. Pourtant, ce n’est pas forcément une faiblesse, et un partie de l’intérêt du livre vient de ce coté tout bon ou tout mauvais, qui est contrebalancé par l’attitude équivoque et pourtant volontaire de très peu de personnages (Jendara …. ). On a même droit au chapitre «&nbsp;Père je sais qu’il y a du bon en vous&nbsp;» dont tout fan de la Guerre des Etoiles se souvient forcément. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp; En résumé, ce n’est pas le plus grand livre d’Héroic fantasy de l’année, mais j’en lirai la suite avec délectation. L’ambiance, les personnages, la trame en font de la très bonne littérature du genre.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><img src="http://anitablake-asylum.com/public/.defi_2012_s.jpg" alt="defi_2012.jpg" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " /></p> Petits arrangements avec l'éternité d'Eric Holstein ~ Zaza http://anitablake-asylum.com/defi/index.php?post/2012/01/11/Petits-arrangements-avec-l-%C3%A9ternit%C3%A9-d-Eric-Holstein urn:md5:14b224a7d9cc542977d20d34eaa104f3 Wed, 11 Jan 2012 18:13:00 +0000 L'Executrice Auteur français vivant Zaza <p><img title="Petits arrangements avec l'éternité d'Eric Holstein" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0; width: 223px; height: 362px;" alt="Petits arrangements avec l'éternité d'Eric Holstein" src="http://anitablake-asylum.com/public/.petitsarrangements_m.jpg" />Petits arrangements avec l’éternité… ou plutôt devrait-on dire Petits arrangements avec la littérature vampirique… <br />L’originalité n’est pas pour me déplaire, et avec ce livre, Eric Holstein ne se prive pas de mettre à mal tous les clichés sur les vampires. Ses vampires à lui sont vraiment d’un genre particulier. Ils ne sont pas sexy du tout, excepté la bimbo de service qui s’est fait refaire les seins. Ils ne sont pas morts mais simplement immortels, dotés d’une force supérieure. Ils ne dorment pas la journée, mais squoitent plutôt des appartements dont les propriétaires sont en vacances. Ils naissent humains avec un potentiel pour devenir vampire ou non. La transformation se fait souvent par le plus grand des hasards. Mais surtout, ils ne se nourrissent pas de sang, mais de l’essence des humains, leurs souvenirs, leurs émotions. Cette méthode est complètement indolore pour les humains, hormis un court passage dans les pommes. Du coup, les vampires n’ont pas à être méchant et peuvent donc s’adonner à d’autres passions, telles que l’art en ce qui concerne le héros du livre.<br />L’histoire tourne ici autour d’Eugène. Un vampire parisien, et fier de l’être, spécialisé dans le cambriolage. Sa petite routine tourne court lorsque son ex, Grace, débarque (la Bimbo aux seins refais…). Dans cette aventure, qui va retourner Paname dans tous les sens, Eugène embarque son pote, Slawomir, un vampire sdf avec un penchant affirmé pour la bouteille&nbsp; et, Eddie, un garde du corps dont les talents seront appréciés à leur juste valeur.<br />Les personnages sont vraiment hauts en couleur. Attachant, énervant, intriguant... Tous les personnages du livre sont intéressants. Avec son franc parlé, son langage fleuri et sa passion pour l’art, Eugène est un personnage particulièrement attachant. J’ai beaucoup apprécié de le suivre au fil des pages.<br />Les pages s’enchaînent d’ailleurs très rapidement. Eric Holstein a un style très fluide. Bien entendu, il faut accepter ce style plein d’argot, d’ironie et d’humour parfois assez noir, mais pour ma part, j’ai bien adhéré au style de l’auteur. Le récit est rythmé, il y a de la bagarre, de l’action, des poursuites, des moments plus calmes, etc. Tous les ingrédients sont réunis pour faire un bon livre, mais ce qui pêche, à mon avis, c’est l’intrigue… L’histoire n’est selon moi absolument pas crédible et surtout pas assez bien ficelée pour que ce soit réaliste. L’intrigue est totalement capilo-traquée. Je n’y ai pas cru une seconde. Eric Holstein veut revisiter les lois de la physique. Très bien, je n’ai rien contre. Mais il n’explique à aucun moment ses postulats. La nouvelle idée est posée, sans être expliquée. Et au final, l’intrigue perd de son intérêt par la présence de nombreuses lacunes au niveau du raisonnement, ou plutôt au niveau de l’explication.<br />En conclusion, j’ai apprécié de découvrir cet auteur français, j’ai adoré les personnages mais je n’ai pas adhéré à l’intrigue.</p> Le corsaire de la Reine - Barbara Cartland http://anitablake-asylum.com/defi/index.php?post/2012/01/07/Le-corsaire-de-la-Reine-Barbara-Cartland urn:md5:8b96859fc9f6c561e34cdb4211422039 Sat, 07 Jan 2012 17:37:00 +0000 Edwyna Barbara Cartland <p><p class="MsoNormal"><em><img src="http://anitablake-asylum.com/public/.le_corsaire_de_la_reine_s.jpg" alt="le corsaire de la Reine" style="float: left; margin-top: 0; margin-right: 1em; margin-bottom: 1em; margin-left: 0; " title="le corsaire de la Reine" />«&nbsp;Sur le pont de l'Epervier, Rodney Hawkhurst est fou de rage.<br /> Alors qu'il était tout à la joie d'avoir pu armer son vaisseau grâce à lord Gillingham, il vient de découvrir que la fille de son protecteur s'est glissée à bord, habillée en garçon. Qu'a-t-il à faire d'une donzelle alors qu'il cingle vers de rudes tempêtes, vers des combats contre l'Espagnol ? Mais la demoiselle, exquise rousse aux yeux verts, va se révéler hardi marin ! Et elle est prête à risquer sa vie pour son capitaine.<br /> Rodney, troublé, capitule.. . Pourtant, son cœur n'est-il pas resté en Angleterre ? Hélas, l'heure n'est pas à l'amour : dans la mer des Antilles, des frégates ennemies prennent en chasse l'Epervier...&nbsp;»</em></p> <p class="MsoNormal"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal">Barbara Cartland. S’il y a bien un auteur que j’aurai pensé ne jamais lire, à égalité avec Nora Roberts ou Daniele Steele, c’est bien la Dame en Rose. Que dire de cette œuvre impérissable&nbsp;? <br /> <!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br /> <!--[endif]--></p> <p class="MsoNormal">Tout d’abord que tout le monde s’accorde à dire que l’expérience donne crédibilité à un avis. Soit. Mais faut il absolument que cette expérience soit aussi difficile&nbsp;? J’ai donc lu un Barbara Cartland. Bien. Ca c’est fait, et ça ne se reproduira sans doute jamais. </p> <p class="MsoNormal"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal">Il est très difficile de donner un avis qui ne soit pas totalement subjectif sur ce genre de littérature. On adore ou on déteste. Résumons donc l’histoire&nbsp;: </p> <p class="MsoNormal"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal">Rodney est beau, grand, fort, intelligent et hardi capitaine. Il veut un bateau en échange de quoi il demande la main d’Anne, exquise blonde diaphane dans les visées de laquelle le mariage n’a pas sa place. Anne a une jeune sœur, Elisabeth (Lisbeth pour les intimes), et un jeune frère, Francis. Ne cherchez pas, à l'épque de la Grande Elizabeth, il semblerait qu'un bateau vale une épouse et de la menue monnaie. Ou que son père cherchait à se débarrasser de sa blonde enfant, allez savoir!</p> <p class="MsoNormal">Elizabeth est une flamboyante rousse aux yeux verts, et à peu prés 5 pages après le début, on sait qu’elle finira avec Rodney. Elle est également bonne cavalière, hardie marin, medecin chirurgien à ses heures perdue et bien entendu tendre et innocente.</p> <p class="MsoNormal">Francis, lui, ne finira pas avec Rodney mais son funeste sort ne semble pas émouvoir quiconque. Il faut dire que dans le genre personnage insipide, il n’y a qu’Anne qui rivalise. </p> <p class="MsoNormal"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal">Bref&nbsp;! Pour sauver son frère, victime d’un ultimatum paternel, Lisbeth prend la mer à sa place sur l’Epervier, le bateau de Rodney donc, en se faisant passer pour un homme.</p> <p class="MsoNormal">Je soupçonne d’ailleurs que l’équipage ai eu quelques doutes quand à l’orientation sexuelle de leur capitaine qui se laisse quasiment sauter au cou par un jouvenceau franchement féminin. </p> <p class="MsoNormal"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal">Hors donc, personne ne semble avoir remarqué que le jeune marin est en fait une femme, sauf un prisonnier espagnol qui sera bien évidement le rival de notre Rodney, et qui , à ma connaissance, nage toujours dans les eaux antillaises, Barbara Cartland n’ayant absolument aucun intérêt pour ses personnages secondaires.</p> <p class="MsoNormal">Donc elle l’aime, il en aime une autre avant de se rendre compte qu’il l’aime elle, mais un autre surgit, on s’en débarrasse littérairement parlant et on revient en Angleterre.</p> <p class="MsoNormal"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal">Tout le monde suit pour l’instant&nbsp;?&nbsp; Très bien, donc nous avons raconté l’ensemble de l’histoire.</p> <p class="MsoNormal"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal">Oh j’oubliais le cadre&nbsp;: il ne faut pas se fier au résumé&nbsp;, la mer des Antilles, c’est une grande plage ou il fait toujours beau, ou les indigènes sont gentils et où on mange de la tortue en réparant son bateau. De temps à autre on fait bien couler un navire espagnol mais c’est un détail.</p> <p class="MsoNormal"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal">&nbsp; La littérature sentimentale n’est pas et ne sera sans doute jamais mon genre préféré. Il faut cependant rendre à Barbara ce qui est à César et admettre que le but de l’auteur, est c’est évident, n’est pas de faire vivre a son lecteur une grande aventure de pirates. Non. Son but, c’est de s’arranger pour que le benêt de service, que l’on appelle aussi «&nbsp;héros&nbsp;» s’extasie devant une beauté froide qui ne l’aime pas alors qu’à coté de lui une fille transie d’amour&nbsp;, dite «&nbsp;héroïne&nbsp;», se liquéfie chaque fois qu’elle le regarde.&nbsp; </p> <p class="MsoNormal">Autrement dit, nous avons la le roman sentimental de base&nbsp;: elle l’aime et elle le sait , il l’aime mais il pense en aimer une autre, un autre type tente de se mettre entre eux, mais non&nbsp;! Car l’amour triomphe toujours.</p> <p class="MsoNormal"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal">A partir de la, me direz vous, nous avons l’ensemble de la collection Arlequin&nbsp;! Sans doute vous répondrai-je bien que ma connaissance de ce genre littéraire soit très réduite. Mais on ne peut pas enlever que l’auteur va la ou elle le veut en sachant parfaitement tenir son histoire. </p> <p class="MsoNormal"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal">Personne ne peut dire que les caractères sont fouillés, ou que l’histoire est complexe, en revanche elle est parfaitement maitrisée du début à la fin et l’auteur la mène sans temps mort. Ou temps vivant, ça dépend ce que l’on cherche. L’Amour avec un grand A est partout, et supplante tout le reste. Ne cherchez pas la moindre action dans ce livre, il n’y en a pas. Meme pas une petite coupure en se rasant pour nos deux héros, qui affrontent quand même la puissance espagnole à eux tout seuls ou presque (et gagnent soit dit en passant&nbsp;!). Il y a bien quelques pertes mais la encore on s’en moque un peu. </p> <p class="MsoNormal">On peut ajouter aux qualités de ce roman que Barbara Cartland a fait quelques recherches sur l’époque, la marine, l’histoire, les bateaux, et qu’elle prend visiblement plaisir a nous le montrer, même si il y a de fortes chances que ces recherches soit strictement liées a l’épisode qu’elle voulait écrire.&nbsp; Ce qui explique sans doute l’aspect prolifique de la production de la Dame Rose&nbsp;: pas de temps perdu en approfondissements inutiles.. </p> <p class="MsoNormal"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal">Bref, j’ai lu un Barbara Cartland … et il n’est pas certain que je m’en remettrai.</p> <p class="MsoNormal"><img src="http://anitablake-asylum.com/public/.defi_2012_s.jpg" alt="defi_2012.jpg" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " /></p> </p> Les Gardes de Haven - Darkwood tome 3 de Simon R. GREEN http://anitablake-asylum.com/defi/index.php?post/2012/01/07/Les-Gardes-de-Haven-Darkwood-tome-3-de-Simon-R.-GREEN2 urn:md5:2807c65b0d5cac140a82d64a6bc58600 Sat, 07 Jan 2012 17:26:00 +0000 Edwyna Auteur anglais vivant <pre style="text-align: justify;"><em><br /></em></pre> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><em><img src="http://anitablake-asylum.com/public/.lesgardesde_haven_s.jpg" alt="Les gardes de Haven" style="float: left; margin-top: 0; margin-right: 1em; margin-bottom: 1em; margin-left: 0; " title="Les gardes de Haven" />«&nbsp;&nbsp;Hawk et Fisher, mari et femme, capitaines de la Garde depuis plus de cinq ans. Hawk était grand, brun et plus tout a fait aussi séduisant qu’autrefois. La série de vieilles cicatrices qui couraient sur le coté droit de son visage lui donnait un air amer et sinistre, renforcé par le bandeau de soie noire dissimulant son œil droit. Il était tout en hauteur, noueux plutôt que musclé, et sa taille commençait à s’alourdir, mais même immobile il paraissait dangereux. Il y avait quelque chose en lui, quelque chose de froid et d’inébranlable, qui faisait hésiter le plus aguerri des spadassins. Ses cheveux noirs lui arrivaient aux épaules, retenus par une barrette d’argent. Il avait la trentaine, mais déjà quelques cheveux gris. Sur la banche droite, Hawk portait une hache à manche court au lieu d’une epee. Il était tres bon à la hache. Il avait eu de quoi s’entrainer.</em></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><em>Isobel Fisher s’appuyait contre lui d’un air doux, affûtant un couteau de lancer à la pierre. Elle était grande, un mètre quatre-vingts au moins, d’une musculature longiligne, et ses longs cheveux blonds lui tombaient jusqu’à la taille en une tresse épaisse, lestée à son extrémité par une boule d’acier poli. Elle approchait de la trentaine, et était plus jolie que belle. La dureté osseuse de son visage évoquait la force et l’entêtement, tout juste équilibré par ses yeux d’un bleu intense et la sensualité de ses lèvres. Quelque chose dans son passé avait éliminé en elle toute faiblesse humaine, et cela se voyait. Elle portait une épée à sa hanche gauche, dans un fourreau usé. Sa prouesse avec cette lame était déjà légendaire dans une ville habituée aux légendes.&nbsp;»</em></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><em><o:p>&nbsp;</o:p></em></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">C’est ainsi que sont présentés les deux principaux personnages dans chacune des nouvelles de la série, et le volume 3 ne fait pas exception à la règle.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">Si j’avais littéralement dévoré La <ins>Nuit de la Lune Bleue</ins> et lu avec avidité <ins>Les Epées de Haven</ins>, ce 3<sup>ème</sup> volume supplante largement sont prédécesseur. Les histoires en sont plus fines, les intrigues plus fouillées, et la tendance de Hawk à tout résoudre à deux pages de la fin sans qu’on comprenne trop comment à disparu. Ce tome montre une évolution dans l’écriture de l’auteur, qui veut en montrer un maximum dans un minimum de pages, et fait de ses histoires une explosion d’action. Visiblement, il a tourné le dos aux intrigues «&nbsp;policières&nbsp;» pour se tourner davantage vers le médiéval fantastique, parfois plus fantastique que médiéval, parfois plus médiéval que fantastique. En tout état de cause, le mélange prend et l’on est happé par les aventures de nos deux héros.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp;L’autre grande différence se situe dans la psychologie des personnages. Peu poussée, certes, ce n’est pas un roman psychologique et la taille de la nouvelle (environ 230 pages format poche) ne laissant pas assez de lignes pour se centrer sur le sujet, mais elle montre des héros qui s’interrogent sur ce qu’ils sont devenus. La question est redondante chez Hawk dans les trois histoires et seule Fisher parvient à lui faire comprendre qu’ils font une différence entre un semblant d’ordre et une anarchie totale. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">Il est d’ailleurs dommage à ce sujet que l’auteur ne s’attarde que rarement sur Fisher, sauf lorsque cela à rapport à Hawk. Au bout du compte, le personnage féminin, pourtant prometteur (elle me ferait plus peur que lui&nbsp;!) se limite à une femme amoureuse avec une épée sans vraiment de relief voir parfois à un archétype de la blonde qui ne comprend pas grand-chose avant que son mari ne le lui explique. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp;Ceci dit, Fisher ne passe pas pour une idiote, loin de la. Même s’il ne s’attarde pas sur elle, Simon R.&nbsp;Green fait le portrait d’une femme fine, habile, à la fois dure avec ceux qu’elle considère le mériter, et douce avec ceux qu’elle veut protéger, notamment les enfants. Et c’est bien ainsi qu’elle est montrée par les yeux de Hawk. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp;</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp; Les opposants, quand à eux, couvrent une large palette allant de «&nbsp;je suis méchant mais ce n’est pas ma faute&nbsp;» à «&nbsp;je suis méchant mais j’assume&nbsp;» en passant par «&nbsp;je suis méchant mais j’ai une raison&nbsp;» et «&nbsp;je suis devenu gentil parce que j’ai été méchant&nbsp;». Un résumé certes simpliste mais qui permet a l’auteur de créer toute une gamme de personnages sans jamais se répéter. On pensera notamment au Gardien et au Monstre, ou à l’Homme du Tableau. Il y a même des moments ou l’on ne sait pas trop qui l’on doit détester.</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp; On retrouve également, au fil des lignes, des personnages déjà connus comme Dorimant, apparu dans la nouvelle <em>Hawk et Fisher </em>(<span style="background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background- background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; ">No Have for the Guilty) ou Arthur Sinclair, <cite>Les jeux sont faits </cite></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><cite><span style="background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background- background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; "><o:p>&nbsp;</o:p></span></cite></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><cite><span style="background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background- background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; ">&nbsp; Le volume en lui-même se découpe donc en 3 nouvelles&nbsp;: </span><span style="background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background- background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; ">Le loup dans la bergerie</span></cite><cite><span style="background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background- background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; ">, ou les deux héros sont à la poursuite d’un espion et finissent à la recherche d’un monstre mangeur de souvenir dans un huis clos bien mené, </span><span style="background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background- background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; ">Les neiges du deshonneur</span></cite><cite><span style="background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background- background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; ">,&nbsp; ou ils se mettent à la poursuite d’un trafiquant de drogue prêt a mettre sur le marché un produit particulièrement dangereux qui fait des utilisateurs des bêtes sauvages, et ou l’on tente de les monter l’un contre l’autre&nbsp;, et enfin </span><span style="background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background- background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; ">les squelettes de Haven</span></cite><cite><span style="background-image: initial; background-attachment: initial; background-origin: initial; background-clip: initial; background- background-position: initial initial; background-repeat: initial initial; ">, ou le couple fait connaissance de l’unité tactique de Haven, de sa prison, et d’un étrange homme invulnérable. Ce dernier texte se démarque des deux autres par son coté sanglant, au point que l’on se demande si Simon R. Green voulait battre le record du maximum de litres d’hémoglobine en un minimum de page. La fin en est néanmoins surprenante, et pour la première fois, on voir directement exprimer les sentiments qui unissent les deux héros. J’ai d’ailleurs trouvé cette scène fort jolie. </span></cite></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">Au fil de ces 3 histoires, on trouve de tout&nbsp;: des actes de bravoure, des repentirs, de l’amour, des sorciers, des monstres, des dieux, des fantômes, des complots politiques, des rois, des traitres et des fanatiques, et la ville la plus mauvaise que l’on puisse imaginer, toute en inégalités tant sociales que morales. Le bon et le mauvais, voir le très bon et le très mauvais se côtoient, et la ville elle-même semble être une entité vivante. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">&nbsp; Au milieu de cette ville tentaculaire, strictement délimitée et dont l’auteur étend à chaque histoire la géographie sans jamais oublier celle qu’il a déjà pensée, Hawk et Fisher sont une sorte de Starsky et Hutch a épée, dont la seule force est la peur qu’ils inspirent, des paladins d’intégrité dans un monde totalement corrompu ou presque. </p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><o:p>&nbsp;</o:p></p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify">Une lecture sans aucun doute plaisante, à la plume légère et qui ne laisse pas de temps mort. A savourer en écoutant la bande originale du Seigneur des Anneaux&nbsp;!&nbsp;</p> <p class="MsoNormal" style="text-align:justify"><img src="http://anitablake-asylum.com/public/.defi_2012_s.jpg" alt="defi_2012.jpg" style="margin-top: 0; margin-right: auto; margin-bottom: 0; margin-left: auto; display: block; " /></p> <p class="MsoNormal" align="center" style="text-align:center">Catégorie&nbsp;imaginaire d’un auteur anglais vivant</p> Règlement 2012 http://anitablake-asylum.com/defi/index.php?post/2012/01/07/R%C3%A9glement-2012 urn:md5:2b016586c89c8accd2de1fb225f08693 Sat, 07 Jan 2012 15:43:00 +0000 Tan Annonces <p style="text-align: center;"><img alt="" src="http://i2.photobucket.com/albums/y9/tanukitokame/AB/ban-vsabfa2012.jpg" width="550" /></p> <p><br /><br />L'édition 2011 ayant remporté un certain succès, les forum <a href="http://anita-blake.darkbb.com/">ABFA</a> et <a href="http://vampires-sorcieres.fr/forum/viewtopic.php?f=13&amp;t=1549">Vampires &amp; Sorcières</a> relancent l'idée pour 2012. Le principe reste le même : lire un livre et écrire un avis. Mais cette année, les catégories changent.</p> <h2>Les règles </h2> <ul><li>le challenge se déroulera du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2012. Pour des soucis d'organisation, vous devrez vous inscrire impérativement avant le 31 décembre 2011 en répondant sur le <a href="http://anita-blake.darkbb.com/t3843-presentation-du-defi-lecture-2012">sujet dédié sur le forum ABFA</a> ou en vous inscrivant via <a href="http://vampires-sorcieres.fr/defi-defi_lecture_2012-2.html">ce formulaire</a> pour les membres de V&amp;S. Merci d'indiquer votre pseudo et l'adresse de votre blog si vous en avez un.</li> <li>aucun livre ne vous sera imposé ; les catégories des livres choisis le sont par contre. En tout, le challenge comptera [b]20 ouvrages : 19 imaginaires (Fantasy, fantaisie urbaine, romance paranormale, SF...) + 1 surprise.[/b] Comme vous allez vous en rendre compte les catégories peuvent se recouper donc il faudra bien nous dire où ranger vos avis.</li> <ul><li>10 imaginaires par des auteurs nord-américains vivants </li> <li>5 imaginaires par des auteurs morts&nbsp; (ça peut aller de Jules Verne à Jennifer Rardin)</li> <li>1 imaginaire d'un auteur français vivant</li> <li>1 imaginaire d'un auteur anglais vivant </li> <li>1 livre de SF, peu importe la nationalité de son auteur</li> <li>1 livre de fantasy avec mages/dragons/druides/épées/autres. C'est à vous de décider mais on veut de la vraie fantasy. </li> <li>1 livre de Barbara Cartland (vous ne pensiez pas vous en sortir si facilement n'est-ce pas ? Cette année c'est Tan que vous pourrez maudire pour cette lecture épanouissante)</li> </ul> <li>les livres devront faire un minimum de 150 pages, ce qui ne devrait pas être trop difficile à respecter. <br />[*]une histoire en deux tomes ne compte que pour un seul livre (Dune par exemple) </li> <li>un auteur ne pourra être choisi plus de deux fois (même si la série est différente, le but est de diversifier un peu. Impossible de lire un Succubus, un Vampire Academy et un Cygne noir.). </li> </ul> <br /><br /><h2>Les avis peuvent être proposés de deux manières :</h2> <ul><li>Vous avez un blog : dans ce cas, c'est très simple, vous rédigez votre avis chez vous, rajoutez le logo ci-dessous au début ou à la fin de l'avis et vous nous envoyez le lien soit par mail, soit dans le sujet dédié sur le forum, soit grâce au formulaire mis à votre disposition (lien à venir). Merci de toujours indiquer le titre du livre, son auteur et la catégorie. On le rajoutera sur la page de synthèse de tous les participants.<br /><p style="text-align: center;"><img src="http://i2.photobucket.com/albums/y9/tanukitokame/AB/logo-vsabfa2012.jpg" alt="" /></p> </li> <li>Vous n'avez pas de blog : nous en avons mis un en place pour permettre au plus grand nombre de participer. Il suffit donc de nous envoyer le texte par mail (fichiers doc, rtf ou txt) à conseilstlouis[at]gmail.com ou à executrice[at]vampires-sorcieres.fr (remplacez [at] par @) et nous nous chargerons de la mise en ligne. Bien sûr vous resterez entièrement propriétaire de vos textes. Si vous vous sentez à même de poster vos avis vous-même sur le blog du défi, nous serons heureuses de vous ouvrir un compte rédacteur.</li> <li>L'avis devra faire un minimum de 1500 caractères (hors résumé/synopsis), l'orthographe devra être très soignée et nous nous réservons le droit en tant qu'organisateurs de refuser tout texte injurieux, raciste, à connotation pornographique, pédophile etc.</li> </ul> <br /><br />Si vous avez des questions ou un doute, n'hésitez pas à nous contacter à l'une des deux adresses mail fournies plus haut ou dans le sujet FAQ 2012 dont le lien est sous la bannière<br /><br />Bonne lecture à tous !!<br /><br /><br />PS : ce défi est ouvert exclusivement aux membres des 2 communautés. Ne vous inscrivez pas si vous ne comptez pas participer à la vie du/des forums. Merci de votre compréhension. Promesse de Sang de Richelle Mead ~ Avis de Chouquette http://anitablake-asylum.com/defi/index.php?post/2011/11/28/Promesse-de-Sang-de-Richelle-Mead-~-Avis-de-Chouquette urn:md5:b9b135a1473a17c373a51ace7cb457aa Mon, 28 Nov 2011 08:39:00 +0000 Tan Imaginaires Chouquette <p><strong><em><img title="Promesse de Sang" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" alt="Promesse de Sang" src="http://anitablake-asylum.com/public/.promessedesang_s.jpg" />/!\ Attention risque de spoilers&nbsp;!</em></strong></p> <p><br />Eh bien ça y est, j’ai enfin lu le tome 4 de Vampire Academy parce que je suis un être faible.. xD Hum. Ne nous égarons pas trop quand même… Doooonc… Ce tome 4 je dois l’avouer me faisait de l’œil depuis un moment dans ma PAL mais aussi dans ma bibliothèque. Pourquoi ne l’ai-je pas lu plus tôt&nbsp;? Tout simplement parce que j’avais lu de mauvais avis dessus toussa toussa... Donc je ne l’ai pas lu avant et puis le tome 5 ne sort qu’en septembre et on sait qu’attendre c’est long, c’est chiant, c’est énervant etc. Mais on m’a convaincu de le lire alors je me suis laissée tenter et j’ai donc fais une petite pause dans mon Rachel Morgan pour le lire. Et autant dire qu’il n’a pas fait long feu lui non plus&nbsp;! <br /><br />Pour parler du livre en lui-même je dirais que certes il semble moins bien que les 3 premiers mais je le trouve toujours aussi excellent. J’ai pris énormément de plaisir à le lire et Richelle a su garder le suspense jusqu’au bout&nbsp;! Et je dois bien avouer que la fin est des plus surprenantes&nbsp;! On y reconnait bien le style de Richelle et ce tome reste fidèle à la saga. Et si certains avaient devinés pour Abe, ce n’est pas mon cas et j’étais un peu sur le c*l quand je l’ai appris, autant dire que je ne m’y attendais pas&nbsp;! Pourtant, d’un avis personnel je n’ai pas trouvé le livre long… Je ne lui ai pas trouvé de scènes qui soit superflues ou en trop. Chaque chose était à sa place au bon moment.&nbsp; Certes, certains moments semblent long mais je n’ai pas trouvé que c’était gênant à la lecture. <br /><br />Par ailleurs, ce que j’aime dans ce tome c’est que l’on en apprend plus sur Rose. En effet ce tome est centré sur elle et sur sa recherche de vengeance. Elle comprend que le monde n’est pas aussi simple qu’à l’Académie et apprend à se débrouiller par elle-même. Elle souffre aussi. Elle souffre à la fois physiquement et moralement. Certes, il est beaucoup YA que les autres mais il n’est pas ennuyeux de mon avis. Il faut juste s’habituer au début à lire un roman centré sur Rose et non pas sur Lissa qui n’apparait que très peu dans ce tome excepté à la fin et dans quelques scènes. <br /><br />La seule chose que j’ai regretté c’est que Sydney est peu présente alors que c’est un personnage intéressant qui aurait mérité d’être un peu plus approfondit puisqu’au fond, on ne sait pas grand-chose d’elle hormis qu’elle est alchimiste. Néanmoins c’est un personnage attachant qui apporte un peu de nouveauté puisqu’il est rare dans les romans de bit-lit, YA, ou tout autre style même, de croiser des alchimistes. C’est dommage…&nbsp; Néanmoins, j’ai beaucoup aimé le personnage d’Abe qui est à la fois attachant, mystérieux et dangereux. C’est un personnage différent des autres et que l’on connait mal mais qui semble accorder beaucoup d’importance à Rose. On comprend pourquoi à la fin si on ne l’a pas compris dans le livre. <br /><br />Néanmoins c’est un livre plein de surprises du début à la fin&nbsp;! Tout d’abord, il y a Sydney cette jeune alchimiste qui sort d’on ne sait trop où et qui va voyager avec Rose jusqu’à Baïa, village natal de Dimitri. Et puis, il y a Abe qui semble la connaitre plus qui ne le dira et se révèlera être son père. Il y a aussi la famille de Dimitri qui aime beaucoup Rose et à laquelle elle va s’attacher pendant un temps. Mais la plus grande surprise est le comportement de Rose et de Dimitri qui semble si… Inhabituel. De l’autre côté, il y a Lissa qui est manipulée par Avery comme on l’apprend à la fin qui veut la tuer pour la ressusciter et la lier à elle. Il y a aussi le comportement de Rose avec sa mère à son retour et d’étonnantes rencontres avec des spécialistes de l’esprit. <br /><br />Mais comme dans les romans, rien n’est jamais simple, il fallait forcément que quelque chose foire. Et on apprend de quoi il s’agit à la toute fin du livre grâce à une lettre que je reçois Rose à l’Académie alors qu’elle ne vient à peine de rentrer pour terminer ses études et décrocher son diplôme. Par ailleurs, une quête un peu farfelue est directement concernée par cette nouvelle qui pourrait apporter un nouvel espoir à notre jeune héroïne ou la mort… Tout dépendra des choix qu’elle fera à l’avenir en espérant qu’elle n’hésite pas une nouvelle fois quand elle se retrouvera face à celui qui est désormais son ennemi. <br /><br />Pour conclure, malgré quelques passages qui peuvent sembler long, c’est un roman tout aussi agréable que les trois premiers qui permet de connaitre une Rose différente et qui évolue. Elle prend conscience des dangers du monde mais reste «&nbsp;faible&nbsp;» face à son unique amour. Néanmoins, elle restera toujours fidèle à ce en quoi elle croit quitte à y laisser sa vie. C’est donc avec beaucoup de hâte que je vais me plonger dans le tome 5 pour savoir ce qu’il va se passer par la suite.&nbsp;?</p>