C’est avec une folle envie de lire la suite que j’ai refermé le premier tome de cette série prometteuse de bit-lit. Même si au début j’ai eu un petit peu de mal à accrocher vraiment à l’histoire, passées les 150 premières pages, je n’ai plus pu lâcher mon livre jusqu’à la fin. On est emportés par les sentiments de Lucan et Gabrielle, par l’action, par leur vie et par leur combat. On se retrouve donc au milieu de Cincinnati à notre époque dans une guerre ignorée des humains qui oppose les Renégats aux membres de la Lignée.
Mais au début de l’histoire nous n’en sommes pas là. Les premières pages nous font faire connaissance avec la mère de Gabrielle, attaquée par un vampire renégat. Mais cela nous ne le comprendrons que plus tard et il faudra attendre d’être presque à la fin du livre pour comprendre que le fait que ce petit morceau d’histoire à un rapport avec Gabrielle et Lucan. Alors au fil des pages on l’oublie et quand il revient, c’est une réelle surprise pour le lecteur qui comprend enfin ce que signifiaient les premières pages.
Par ailleurs, on est dans un roman de bit-lit donc il est impossible d’échapper aux scènes de sexe. Cependant, ici elles ne gênent pas, sont très courtes et ne prennent pas le pas sur l’intrigue. Elles sont même relativement soft comparés à d’en d’autres livres. C’est un réel plus puisque ça permet de ne pas choquer de potentiels jeunes lecteurs. Ce sont des scènes qui ne servent qu’à montrer les sentiments de Gabrielle et Lucan même si ceux-ci mettront du temps avant de comprendre ce qu’ils ressentent l’un pour l’autre.
Le livre en lui-même nous raconte une très belle histoire qui n’est pas niaise du tout de mon avis. Elle est au contraire bien compliquée puisque Lucan a tendance à rejeter Gabrielle qui ne peut s’empêcher de l’aimer même quand elle devrait le détester. Mais au milieu de leur histoire, il y a cette guerre impitoyable et beaucoup de violence. Pourtant, l’auteure réussit à intégrer un petit passage doux et poétique aux pages 448/449 et c’est surement mon passage préféré. Tant par sa douceur que par sa poésie, je le trouve émouvant. "Mais la preuve irréfutable ne lui était venue qu'au sinistre instant, un moment plus tôt, où il avait craint de l'avoir perdue. Il l'aimait. Jusque dans les recoins les plus sombres et les plus solitaires de son être, il aimait Gabrielle. Et il voulait qu'elle fasse partie de sa vie. Si égoïste et risqué que ce fût, il ne voulait rien de plus que la garder auprès de lui pour le restant de ces jours."
Cela nous amène aux personnages, si attachants et mystérieux à la fois. Il n’en a pas trop et tous auront un rôle à jouer dans l’histoire si bien qu’ils sont importants. Il y a Gabrielle, photographe témoin d’un meurtre à la sortie d’une boite de nuit, sa bande d’amis dont Kendra qui connaitra un sort tragique, et puis bien sur il y a la Lignée avec Lucan dont les membres se battent contre les Renégats. Mais il y aussi un personnage fort mystérieux : l’acheteur des photos de Gabrielle. Acheteur qui restera anonyme jusqu’à la fin où l’on découvrira qui il est. Il y aussi les Compagnes de Sang, ces jeunes femmes liées par le sang à certains des guerriers.
Comme je l’ai dis, ils jouent tous un rôle dans l’histoire, du plus banal au plus compliqué mais tous sont impliqués d’une manière ou d’une autre que ce soit par trahison, par amour, par sauvetage, inquiétude, guerre etc. Par ailleurs, même en étant des vampires, l’histoire nous montre bien que les membres de la Lignée sont terriblement humains dans leurs émotions. En effet, ils souffrent, aiment, pleurent, rient etc. Ce ne sont pas des vampires invincibles non plus ce qui les rend d’autant plus attachants.
Je vais terminer en disant que c’est un très bon livre qui nous ferait presque verser des larmes par moments et qui dés qu’on l’a refermé nous donne envie d’avoir la suite. Et n’ayant pas lu La Confrérie de la Dague Noire, je ne suis pas déçue du tout par cette série ni rien du même genre. Ce sera donc avec un grand plaisir que j’achèterais la suite !
Le Baiser de Minuit de Lara Adrian ~ Avis de Chouquette
Par Tan le lundi, 28 novembre 2011, 08:34 - Imaginaires - Lien permanent
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