Anita Blake Asylum

Editions Milady

Damen est un héros pour son peuple et le légitime héritier du trône d'Akielos. Mais lorsque son demi-frère s'empare du pouvoir, Damen est capturé, dépouillé de son identité et offert comme esclave au prince d'un royaume ennemi. Beau, manipulateur et létal, son nouveau maître, le prince Laurent, incarne ce qui se fait de pire à la cour de Vere. Mais dans la toile mortelle de la politique Vérétienne, les apparences sont trompeuses, et lorsque Damen se retrouve pris dans un jeu de pouvoir pour le trône, il doit s'allier à Laurent afin de survivre et sauver son royaume. Sans jamais oublier une règle vitale : cacher sa véritable identité à tout prix. Car l'homme dont il a besoin est celui qui a le plus de raisons de le haïr…

 

Avis de Christy :

Damianos (Damen) est le prince héritier du royaume de Akielos. Mais il est trahi par son demi-frère et offert comme cadeau en tant qu’esclave au prince du royaume ennemi voisin (Vère), le Prince Laurent.

Damen ne doit surtout pas dévoiler son identité sous peine de mettre sa vie en grand danger.

Damen va devoir apprendre à vivre à la cour de Vère, où les moeurs et coutumes ne sont pas les mêmes qu’à Akielos, d’autant plus que Laurent considère que le guerrier comme un cadeau empoisonné de la part de l’ennemi. Le prince mène la vie dure à Damen, qui a du mal à se faire à sa nouvelle condition d’esclave.

Dans un décor rappelant fortement la Grèce Antique, C.S. Pacat, dont l’écriture est fluide, propose un univers totalement inédit. Vère est un royaume où les moeurs sont totalement débridées. Les esclaves y sont présentés comme des jouets sexuels, soumis à leur maîtres.

Les personnages principaux sont totalement opposés. Damen est le prince fort, entraîné au combat, courageux et qui n’a pas du tout l’intention de montrer la moindre nuance de soumission à Laurent, son maître.

La prince est quant à lui, froid, distant, calculateur et cruel.

Ils symbolisent à eux deux les très fortes différences entre les deux royaumes.

La rencontre entre les deux personnages est souvent synonyme d’affrontements verbaux et physiques.

Ce roman est une romance M/M, ce qui signifie que l’histoire d’amour concerne deux hommes. Mais ce point n’est pas le point central de l’histoire. Le “Prince captif” est tout d’abord un univers assez riche et complexe qui peut également rappeler l’univers de Game of thrones de par ces nombreuses trahisons, meurtres et autres intrigues à la cour de Vère. La romance entre les deux personnages principaux va avancer et se développer tout doucement et d’ailleurs dans ce 1er tome, il n’est pas question d’amour entre Damen et Laurent, mais plutôt de haine. Pourtant, au fil des pages, chacun des personnages va devoir apprendre à connaître l’autre, se dévoiler… On commence à ressentir une forte tension sexuelle entre les deux princes, mais pas de scène explicite entre eux. Les allusions sont toutefois assez nombreuses.

Néanmoins, l’auteur a su placer judicieusement quelques scènes très crues (notamment la scène du viol au début du récit) qui pimentent le récit.

Le rapport dominant/dominé est au coeur de ce roman. Laurent emploie de nombreux moyens afin de soumettre Damen. La violence physique est l’une d’elle. Le prince de Vère se montre ainsi assez cruel et manipulateur tout au long de ce 1er tome.

Damen doit subir cette violence sans un mot. Lui qui était prince se retrouve esclave, soumis au bon vouloir de son prince. Cette soumission forcée rend Damen très attachant. On se retrouve spectateur de son impuissance, de son emprisonnement.

Ce 1er tome est un tome introductif qui place l’univers et les personnages, dont j’avais beaucoup entendu parler dès sa sortie en librairie, il y a quelques mois. C’est donc avec un certain à priori que je me suis lancée dans ce lecture. A final, je ne regrette pas cette lecture.

Le style de l’auteur est assez addictif. On se lance dans un nouvel univers, on apprend à connaître les personnages, à les aimer et à les détester (surtout Laurent). Les personnages secondaires, très nombreux, donnent une dimension plus profonde au récit, notamment à cause des nombreux rebondissements dûs aux intrigues, aux vengeances et aux trahisons. Et au final, on veut lire la suite…

En bref, “L’esclave” est une bonne lecture. J’ai adoré cet univers complètement original et atypique. Les rebondissements sont nombreux et inattendus. On ne peut pas rester de marbre face au douloureux destin de Damen et face à la cruauté de Laurent. On a hâte de lire la suite…

Bonjour à tous et bonne rentrée !

Et oui c'est de nouveau la rentrée que cela soit retour des classes ou au travail, à cette ocassion, nous vous proposons un nouveau défi pour commencer cette nouvelle année scolaire : Le challenge lecture ! Il y a quelques années, nous l'avions fait en collaboration avec notre partenaire Vampires et Sorcières. Cette année nous faisons plus simple.

L'idée est donc de lire un livre correspondant à un énoncé durant le mois en cours.

crédits : Deviant art Amandioka

Pour septembre, nous proposons : Lire un livre qui est sorti à la rentrée

Septembre 2015 : Lire un livre qui est sorti à la rentrée
Octobre 2015: Lire un livre parlant de loup-garous
Novembre 2015 : Lire un roman avec une couverture bleue
Décembre 2015 : Lire un livre sur les vampires

Janvier 2016 : lire un 1er tome de saga
Février 2016 : Lire un livre commençant par “M”
Mars 2016 : Lire une romance
Avril 2016 : Lire un roman avec une couverture verte
Mai 2016 : Lire un young adult
Juin 2016 : Lire un roman où il y a de la magie
Juillet 2016 : Lire un livre sur une distopie
Aout 2016 : Lire un livre Steampunk

Vous pouvez présenter le livre que vous choisissez pour chaque mois, échanger sur ces lectures ou encore poster votre chronique si cela vous dit que cela soit sur la page FB ou en commentaire sur le site.

J'espère que ce challenge vous plaira et bonne lecture ! ^^

On continue sur notre lancée avec le personnage de Nathaniel.

La traduction est faite par Eldi.

C'est Nathaniel qui clôture les articles sur les hommes d'Anita.
 
Question: Est-ce que Nathaniel est inspiré d'une personne réelle ?
Réponse : Non, mais il est un des rares inspirés par des faits réels.

Secret à partager : Je me suis occupée de la recherche sur le BDSM, bondage et soumission, de la même manière que je l'ai fait pour les armes à feu, le travail de la police et le vaudou ; avec respect et minutie. Cela s'est passé avant que je réalise que le BDSM était une partie de mon mode de vie, cela était donc tout nouveau pour moi. J'ai appris ce qui concerne le dominant et le dominé, des années avant que j'apprenne des choses sur les tops (dominants) et les bottoms (soumis) et on me disait toujours que les switches, personnes qui peuvent être les deux, n'existaient pas. J'ai appris qu'une pratique saine vient avec la sécurité et avec le consentement. Mais j'ai appris qu'un homme avait disparu de la communauté après avoir perdu son dominant suite à une rupture. Cet individu était quelqu'un qui ne jouait pas de manière sécurisée ou saine, mais qui restait consentant, cependant il était consentant pour des choses qui allaient beaucoup plus loin que ce que la plupart des dominants voulaient faire à quiconque car il n'aurait pu donner le mot d'alerte avant de souffrir. Un dom (dominant) a confiance en son soumis pour, soit crier le mot d'alerte avant qu'il ne souffre vraiment, ou de leur dire à l'avance,  "parfois je suis tellement pris dans une scène que je ne peux pas dire le mot d'alarme, alors s'il te plait aide moi et soit attentif et dis-le pour moi si tu penses que c'est nécessaire.", ou des mots dans ce sens. L'homme disparu ne l'aurait pas fait, donc la plupart des gens ne voulaient pas "jouer" avec lui. Dans un monde où le niveau de peine que tu peux supporter peut être une fierté et te rendre séduisant aux yeux des gens, cet homme inquiétait les gens. Ils l'ont en fait encouragé à suivre une thérapie, car le bondage níest pas quelque chose qui la remplace. Il faut pratiquer le bondage car c'est une part de notre sexualité, pas parce que c'est une part de notre pathologie. Cet homme disparu s'appelait Nathaniel, ou du moins son nom dans la communauté BDSM, car la plupart des gens y utilise un surnom. Mais ne soyez pas trop enthousiaste, je n'ai aucune idée de ce à quoi ressemblait cet homme, je ne l'ai jamais rencontré, jamais parlé, on ne me l'a jamais décrit physiquement honêtement. Mais l'idée que quelqu'un soit si perdu qu'il n'aurait pas voulu ou pu se protéger pendant un jeu de rôle, jusquíau point où il aurait autorisé quelqu'un à commettre des dommages  irréparables ou même pire, me perturbe vraiment. Cela perturbait également le dominant qui a été mon guide dans ce milieu, il avait peur que ce Nathaniel ne tombe sur quelqu'un qui ne se serait pas arrêté à temps dû à un manque de connaissances de ces pratiques ou par désir de choses plus sombres que ce qui est acceptable dans la communauté. Le BDSM ne doit pas remplacer une bonne thérapie, si c'est ce dont vous avez besoin, faites une thérapie, soignez-vous et ensuite une fois que vous allez mieux et que vous êtes en forme, si le BDSM est quelque chose qui vous intéresse toujours revenez avec une meilleure vision des choses et un état d'esprit sain. Pour certaines personnes, le bondage est un signe qu'ils ont besoin d'aide, pour d'autres c'est juste une partie de leur vie. Ce Nathaniel a dû partir avec un étranger, ce que l'on ne doit pas faire (soit vous avez des gens qui vous recommandent quelqu'un ou qui des gens se portent garants pour eux) et il s'est laissé -perdre pour de bon- Cela m'attriste beaucoup, juste l'idée qu'une personne puisse être tellement - désorienté et avoir une fascination si sombre, avec tout ce concept de quelqu'un faisant cela est arrivé mon Nathaniel fictif. J'ai gardé le nom et le problème, mais l'histoire de mon Nathaniel, son apparence physique, sa personnalité, j'ai tout créé. Je n'ai aucune idée de la manière dont tout cela coincide avec cette personne disparue il a y longtemps, cette personne qui a planté la graine qui deviendrait par la suite mon Nathaniel fictif. Je n'avais pas besoin de savoir car mon imagination avait pris cette graine et grandit avec elle. Dans la fiction j'ai sauvé Nathaniel et il a suivi une thérapie et cela l'a aidé à se sauver lui-même. J'ai été capable d'écrire une fin heureuse pour mon personnage fictif contrairement à ce qui semble être arrivé dans l'histoire qui a inspiré cette première graine.

Question : Est-ce que Nathaniel est inspiré par votre mari Jonathon ?
Réponse : voir ci-dessus, et non.

Secret à partager : C'est probablement une des rumeurs les plus persistantes, que mon mari est soit Micah ou Nathaniel ou quíils se basent sur lui, mais aucune n'est vrai. Désolée de tous vous décevoir mais Je ne crée pas mes personnages à partir de personnes qui existent dans ma vie réelle.

 

Question : Est-ce que Nathaniel est votre fantasme sexuel ? Est-ce que Micah, Jean-Claude ?etc.. sont votre fantasme sexuel ? Est-ce que les hommes dans vos livres sont vos fantasmes sexuels ?  
Réponse : Non, désolée, bien que je trouve les hommes de mes livres intéressants, et sexy, car c'est dur d'écrire une scène de sexe si, en tant qu'écrivain, je ne suis pas attachée aux personnages, mais au-delà de ça, non. Le plus proche d'incarner un fantasme, c'est Nathaniel, mais pas à cause du sexe génial avec lui ou de sa grande beauté. Il serait mon mari/femme en fantasme car il aime les tâches ménagères comme cuisiner, nettoyer et organiser la maison. Tout ce à quoi je suis vraiment nulle, et Jonathon n'est pas tellement mieux non plus à part pour cuisiner. Qu'il soit une déesse domestique est un souhait exaucé pour moi, car c'est quelque chose que jí'i recherché/eu besoin dans ma vie mais je n'ai pu le trouver pendant très longtemps. Que Nathaniel soit très beau et en forme est dû en grande partie à son travail de strip-teaseur, il doit être beau sur scène. Je sais désormais le temps et l'énergie qu'il faut pour avoir l'air aussi beau qu'il l'est, cíest quasiment un autre job à temps plein. S'il n'avait pas ce job, il aurait sans doute l'air un peu moins sauvage/féroce, mais il serait toujours aussi beau. Bien sûr, Anita travaille beaucoup dessus également, pour rester en bonne santé et pour être capable de s'enfuir ou de courir après les méchants et de pouvoir se battre si besoin, cíest une question de vie ou de mort pour elle, ce qui est une bonne motivation pour réussir à l'entrainement. Elle s'entraine beaucoup plus que moi car mon travail c'est de m'assoir et d'écrire.  Les travails sèdentaires sont mauvais pour le corps. J'essaie de revenir à plus d'exercice physique, pour ma santé et parce que mon docteur me le conseille fortement, mais en fait, il fût un temps, plusieurs années plus tôt, où le nombre d'exercices avait un impact négatif sur le nombre d'heures où je pouvais écrire. C'était étrange de réaliser combien de temps était nécessaire pour avoir le physique voulu. Je ne suis pas sure que ce soit possible pour certaines personnes de pouvoir dédier autant de temps à cela. Une des raisons qui empêchent Anita de faire des choses "normales" de la vie quotidienne est qu'entre son travail, ses relations, et aller à l'entrainement sportif, il n'y a pas vraiment de temps pour autre chose. Rester en pleine forme est presque un second travail, et la manière de contrôler son régime alimentaire c'est un niveau de discipline et d'organisation du temps que ça peut embrouiller l'esprit, ou tout du moins le mien.

 

Extrait de Dead Ice: "Quand Gabriel m'a présenté la première fois à Jean-Claude j'ai pensé que j'étais là pour coucher avec lui, à la place de cela, j'étais là pour passer une audition pour monter sur la scène du "Plaisir coupable". J'ai cru que je savais comment enlever mes vêtements sur scène mais Jean-Claude m'a montré la différence entre secouer ses fesses sur la musique et se mettre nue sur scène, que cela est différent du strip-tease. Je peux encore l'entendre : "l'un est un art et l'autre est bas de gamme et de mauvais goût, et je ne veux pas de danse bas de gamme sur ma scène.". Mon dieu, Jean-Claude était tellement élégant dans tout ce qu'il faisait. Je n'avais jamais vu quelqu'un comme lui."
Il est unique, ajoutais-je
Nathaniel ria : "Il a toujours été un parfait Gentlemen avec tous les danseurs. Il disait quíil ne pouvait pas être un bon manager s'il avait des préférences, donc dans un premier temps il m'a appris comment être élégamment sexy sur scène et ensuite il m'a appris quelle fourchette utiliser et de ne pas accrocher ma serviette de table sur le col de ma chemise."

Source : Blog de LKH

Editions Milady

VOUS SAVEZ, CES MAUVAISES CHOSES QUI ARRIVENT AUX GENS BIEN ? C’EST MOI.

Douze chiens de l’enfer se sont échappés. Leur but : me tuer, moi, Charley Davidson, faucheuse hors du commun et détective privée à mes heures, et rapporter mon cadavre à Satan. Mais j’ai d’autres chats à fouetter : comme mon père disparu alors qu’il menait une enquête des plus étranges ou encore mon ex-meilleure amie qui me hante nuit et jour, une épidémie de suicides qui laisse les autorités perplexes et mon fiancé qui s’est attiré les faveurs d’une célébrité locale… Le moins qu’on puisse dire c’est que je ne passe pas la meilleure semaine de ma vie.

 

Avis d'arcantane :

La fin du tome 6 nous avait laissés sur une fin assez surprenante avec l’annonce d’une nouvelle concernant Charley et qui allait changer sa vie. Je m’attendais alors à enchaîner directement sur cette scène en début de ce tome 7, ce qui n’est pas le cas, nous retrouvons Charley quelques jours après. 

Après tout ce qui lui est arrivé, notre héroïne reprend le cours de sa vie sauf que ce n’est pas de tout repos pour elle et ceux qui la fréquentent. Une nouvelle menace plane sur elle : les douze chiens de l’enfer ont été envoyés sur Terre pour la tuer.

Tout en continuant à résoudre des affaires de meurtre, elle doit surveiller ses arrières pour rester en vie. Heureusement que son fiancé Reyes est là pour veiller sur elle car elle a le don de se retrouver dans des situations assez complexes.

Que dire de ce nouveau tome ?  Je dois vous avouer que je prends toujours plaisir à lire cette série, je la dévore à chaque fois. “Sept tombes et pas de corps” ne fait pas exception. Ce que j’ai apprécié c’est qu’on en apprend de plus en plus sur la prophétie. Au fil des tomes, les pouvoirs de Charley se développent et elle devient de plus en plus puissante.

Sa relation avec le fils de Satan, Reyes est toujours aussi forte même s’il y a quelques tensions, ils avancent ensemble. Reyes s’inquiète énormément pour Charley qui a un véritable don pour s’attirer des ennuis. Il a beaucoup de mal à concevoir que Charley n’a pas réellement un instinct de survie surtout lorsqu’on sait que la vie des faucheuses est plutôt limitée !

J’ai été contente de voir aussi un personnage secondaire comme le Dealer qui prend plus d’importance dans ce tome, en les aidant à combattre les chiens de l’enfer. Garrett est aussi de la partie même s’il est beaucoup moins présent mais on découvre aussi quelques informations sur sa vie. Il y a comme d’habitude de nouveaux rebondissements qui retiennent l’attention du lecteur. Je dois dire que la fin de ce tome amène encore plus de questions !

En bref, cette série ne perd pas son attrait et se bonifie au fil des tomes ! Vivement le tome 8 “Huit tombes dans la nuit” prévu chez Milady courant janvier 2016.