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Cinq pas sur terre de Vanessa Terral

Editions du Petit Caveau

Jabirah se réveille dans une cave, malade et incapable de faire un geste. Une femme ne tarde pas à la rejoindre. Elle dit s’appeler Muriel et être une engeôleuse d’esprits, une sorte de médium dont le but est de protéger l’harmonie entre les ombres et les humains.

Cette illuminée propose à sa prisonnière un marché qui ressemble plutôt à un chantage : la servir, en échange de quoi elle lui rendra son suaire.

Paraît-il que Jabirah est une mâchonneuse de linceul, un vampire nouveau-né dont le corps va pourrir si elle n’ingère pas régulièrement des bouts de son drap mortuaire, et cela jusqu’au dernier fil. Quant à ce que Muriel demande en retour… Bah, il s’agit de trois fois rien !
Simplement tuer un engeôleur fou qui veut réveiller le passé de la Ville rose.

 

Avis d'Edelweiss : Vanessa Terral, revisite ici le mythe du vampire et lui donne une nouvelle dimension. Je dirais « ça passe ou ça casse » de mon côté malheureusement « ça casse ! ».

Elle réétudie un mythe ce qui lui vaut beaucoup d’audace. Cela semblait prometteur, avoir un geôlier pour guide dans sa transformation afin d’ingérer petit à petit son linceul pour ne pas voir son corps pourrir et se désintégrer. Le sang n’étant pas le premier repas absolu du vampire pour sa transformation et survie. Le vampire serait en fait capable de voir les esprits qui l’entourent.

Dès le début on entre en scène obscur, angoissante pour Jabirah, jeune maghrébine, découvrant qu’elle est enfermée dans une cave entrain d’étouffer. Elle va découvrir qu’elle est morte et son geôlier, une dénommée Muriel va l’initier dans sa mutation vampirique.

Malheureusement, tout se relâche au fil de la lecture malgré des détails appréciables sur l’accident de voiture qui l’a conduite à ce destin, sur la façon d’éduquer le vampire qu’elle est devenue et sa mission à accomplir durant son stage de goule (c'est-à-dire qu’elle n’est ni humaine ni entièrement vampire). Je n’ai pas du tout accroché dès les premières lignes pour la simple raison qui est visuelle, en effet, rien que la police d’écriture m’a posé problème alors quand je me suis mise à le lire ça n’a pas arrangé les choses. Le langage employé par l’auteure trop familier à mon goût (entre les « poufiasse », « merde », « j’vais te buter », « wesh » ou « je lui fais un bras d’honneur ») j’ai été littéralement déçue pour ce roman français fantastique.

 

Pour ma part, je ne lirais pas la suite car il s’agit là que d’un premier tome.

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