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Les brumes de Cendrelune - Tome 3 "Les ombres célestes" de Georgia Caldera

Editions J'ai Lu

Quand Eldriss, la Vestale, et les rebelles enferment Verlaine, Céphise proteste : il n'est pas le monstre qu'ils imaginent ! La jeune fille se voit alors emmenée par un dragon d'acier dans un temple en ruines, où Eldriss lui fait de nombreuses révélations sur son passé, sur son identité et sur le rôle qu'elle a joué dans la réalité de l'Outre-Monde. La Vestale, grâce à son don de clairvoyance, lui explique que tout peut être reconstruit si les dieux sont tués. Mais le prix à payer est élevé, car Céphise devra renoncer à ses sentiments pour Verlaine...

 

Avis d'Edelweiss :

Je remercie les éditions J’ai lu pour l’envoi du dernier tome de la saga de « Les brumes de Cendrelune » de la merveilleuse Georgia Caldera que j’ai eu le plaisir de rencontrer à quelques reprises.

J’ai été éblouie par le premier tome et totalement émerveillée lors du second.

À la lecture de ce troisième tome, j’ai été transportée par l’émotion et les valeurs que Georgia a inspirer à ses personnages.

« Les ombres célestes » présente le combat ultime pour sauver l’humanité.

Dès le premier chapitre nous retombons directement dans l’action des dernières pages du tome précédent. Pas de changement de décor, Georgia plonge de nouveau le lecteur dans son univers dystopique avec l’incroyable transformation de Verlaine qui suscitait étonnement et questionnement.

Je me suis attachée à Cephise et Verlaine depuis le commencement. Ses âmes sœurs ont vécu plusieurs vies à travers l’Outre-monde dans lequel leurs âmes ont évolué avant de trouver refuge dans leur corps des centaines d’années plus tard. Cephise est une femme remarquablement courageuse et déterminée que l’amour a transformé en véritable guerrière malgré son jeune âge. Son évolution est parfaite et conforme à mes attentes, sa cause est juste et Verlaine va amplifié ses sentiments voire les modifier comme sa rancoeur, son abhorration envers lui que l’amour peut pardonner, résilier.

Verlaine est un être incroyablement authentique et sincère en définitive. Du début à la fin son jugement et ses croyances sont identiques malgré les manipulations de son père. Sa volonté est aguerrie et sa persévérance dans la destruction de ce monde gouverné par Orion n’est que plus admirable. Son don aussi nuisible soit-il à autrui favorise pourtant la vie sur terre, l’avenir pour tous.

J’ai apprécié retrouvé Hephaïtos qui joue un rôle capital dans ce dernier opus. Sa souffrance dans un passage du livre m’a d’ailleurs bien attristé. Il est un personnage phare qui subit une perte considérable à la fois physique et psychologique dans cette aventure. Et bien qu’avoir un ennemi commun peut rapprocher ses deux demi-frères, il arrive parfois de se tromper de cible. Sa loyauté envers Verlaine, qu’il haïssait tant pourtant, a transformé sa vision du monde et de l’humanité. Son aide n’en est que plus précieuse dans l’enchaînement de rebondissements qui leurs tombent dessus.

Malgré les incertitudes et les craintes sur l’avenir, les pouvoirs affaiblis dans les moments les plus propices, la conviction des rebelles et l’aide inattendue de quelques personnages, la reconnaissance, le respect et l’empathie illuminent en eux l’espoir d’une vie faite de sentiments, d’amour et de bienveillance. Un combat digne mais douloureux car personne n’en sortira indemne.

Cette trilogie est une réussite. L’histoire du début à la fin est un sans faute et originale. Le déroulement et l’intrigue laissent suffisamment de place à un suspens attenant. L’action est au rendez-vous régulièrement tout en laissant une marge à la romance de se produire. Le côté fantastique est omniprésent sans être étouffant. Les personnalités sont dotés d’émotions et de caractères différents les reliant les uns aux autres dans un unique but, celui de vivre.

J’ai eu le cœur brisé, émue de la tournure des événements du chapitre final mais en même temps, j’approuve les choix de Georgia. Aussi bouleversante qu’est la fin de cette magnifique histoire, elle en ressort en mon sens une justesse parfaite qui tiraille inévitablement mon cœur en fermant ce livre pour la dernière fois.

 

Citation :

 « Ce que mon père m’a appris à considérer comme d’odieuses tares sont en fait les plus grandes forces, les plus belles qualités de l’humanité. Les émotions sont indispensables à nos vies.

Sans elles, rien n’a de sens ni de saveur.

Aucune existence ne vaut d’être vécue si elle est dépourvue de tout sentiment.

L’amour comme la colère sont indissociables de notre nature et l’un comme l’autre peuvent conduire à de bonnes comme de mauvaises choses... »

 

Plus d'infos : J'ai Lu

Lire un extrait : ICI

 

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