Aller au contenu principal

On y était : Rencontre avec Deborah Harkness et Kristin Cashore

Ayé, je suis prête ! 

J'ai réussi à lire, en un temps-record, les deux premiers volets de la trilogie de Deborah Harkness, soit Le livre perdu des sortilèges et L'école de la nuit

J’ai bien lu Rouge de Kristin Cashore mais pas Graceling. Tant pis, je n’ai pas de retourneur de temps…

Je peux me pointer à la rencontre sans avoir à rougir !

 

RDV est pris à 17h au Dernier bar avant la fin du monde dans le 1er arrondissement de Paris. C’est parti pour une heure de dédicaces de la part des deux auteurs ! Les fans sont venus nombreux et les écrivaines ont du boulot !

 

Après un dernier au revoir aux fans, c'est au tour des journalistes et bloggers d'occuper les lieux.
Audrey Petit, la directrice éditoriale des éditions Orbit, se présente et présente en deux-trois mots les auteurs et leurs romans. Elle nous propose de commencer par une lecture (en anglais) des romans, par leur auteur respectif. 

 Ci-dessous, des extraits vidéos et sonores des lectures faites par les deux auteurs.

Puis nous passons au jeu des questions-réponses.
- Chronologiquement, Rouge, se déroule avant Graceling, mais est pourtant le tome 2 de cette trilogie. Kristin nous explique que ce n'est pas prémédité ; en effet, elle pensait faire un roman, point barre. Finalement, au cours de son écriture, d'autres idées sont venues, certains de ses personnages élucubraient sur des mondes avec des monstres etc. La trame est posée, Rouge est né.

- Lorsqu'est évoquée une possible adaptation de ses romans, nous apprenons, que oui, les droits sont en cours de négociation. Kristin serait très contente d'être adaptée au cinéma, mais comme en général, elle n'apprécie pas lesdites adaptations, elle préfère se tenir à distance, sachant qu'elle ne pourrait pas tout contrôler (l'opposé du processus créatif de ses romans). Puis, en même temps rien n'est encore concret et, lorsqu'elle y pense, le film serait plus du style comédie musicale de Broadway ou film de Kung Fu !

- Deborah nous explique que le déclic pour écrire le premier tome de sa trilogie a été la bonne vieille (enfin pas si...) crise de la quarantaine. La sensation de s'ennuyer, de savoir tout ce qui l'attend à l'avance. Un jour, pendant des vacances, dans une librairie, elle est passée devant des illustrations de couvertures fantaisie, fantastique et ça a fait tilt !

- Evidemment, son métier fait que cela influence majoritairement son écriture. Lors d'une réponse à une question, elle attire d'ailleurs notre attention sur le fait qu'aux Etats-Unis, l'histoire mondiale n'est enseignée que deux ans, contre 4 à 5 ans pour l'histoire du pays. Elle espère qu'au travers de ses romans certains lecteurs seront tentés dans apprendre plus.

- C'est avec la croyance que l'histoire est importante pour la compréhension et l'analyse du présent, que son concept du vampire s'est basé. Il ne pouvait pas avoir 75 ou 100 ans. Il lui fallait un très vieux vampire, qui ait traversé les siècles. Mattew est né !

Après cette heure d'interview, place au buffet, j'ai complètement oublié de prendre des photos, vous ne m'en voudrez pas ?! ^^

Mrs Symphonia