Anita Blake Asylum

Editions J’ai lu

Sans le sou, en charge de son petit frère et de sa sœur, Honoria Todd s'installe à Whitechapel, où elle espère échapper au terrible lord Vickers. Mais dans cet obscur quartier de Londres, où peu de personnes se risquent, les bandits règnent en maîtres. Et trouver refuge en ce lieu pourrait tout aussi bien jeter Honoria entre les mains du légendaire et redoutable Blade. Ce sang bleu renégat est l'ennemi juré de Vickers. Quand Blade propose justement à Honoria un marché, cette dernière accepte, en échange de sa protection. Mais à ses yeux, est-elle un instrument de vengeance contre Vickers ou sa seule chance de rédemption ?

 

 

Avis d’Eldi : Dans cet univers, il y a les sangs bleus, qui sont en fait des familles nobles transformées en vampires par la transmission d’un virus à ses membres. L’autre partie de la population est pauvre et doit servir les sangs bleus. Le quartier de Whitechapel est dirigé par Blade, un sang bleu renégat, et chaque nouvel habitant doit se présenter à lui pour négocier sa protection. Honoria, accompagnée de son frère et de sa sœur, veut échapper à Lord Vickers et rester dans l’anonymat le plus total. C’est pour ça que lorsqu’elle s’installe à Whitechapel elle espère que rester discrète suffira pour ne pas se faire remarquer par Blade. Elle veut éviter à tout prix d’avoir à faire un marché avec un sang bleu, elle ne vint donc jamais se présenter officiellement devant Blade…  

En commençant ce livre je m’attendais à une romance historique avec des éléments paranormaux, mais en fait j’ai plongé tout droit dans mon premier roman steampunk et j’ai été agréablement surprise. Dans un premier temps ma lecture était un peu confuse car le steampunk était nouveau pour moi, je suis arrivée dans ce livre « comme un cheveu sur la soupe », au milieu d’une époque victorienne remplie de gadgets et d’automates, où rien n’est expliqué, je savais juste que l’action se situe à Londres. Ce fût un plaisir de découvrir ce livre et ce style. L’univers créé par Bec McMaster m’a vraiment captivé. Il m’est déjà arrivée de lire de la romance et d’être exaspérée par des situations trop romanesques mais cela n’a pas été le cas dans ce roman, certes une histoire d’amour et de séduction y est très présente mais grâce à une intrigue et à un univers bien construits, le mélange des genres est parfaitement équilibré. De plus, j’ai aimé ce nouveau type de vampire, que je trouve plutôt innovant en comparaison à ce que j’ai lu jusqu’à maintenant. Ici, le vampirisme est plus vu comme une maladie que comme un don ou un type de créature. En effet, le virus peut évoluer, et pour la première fois j’ai vu le fait d’être un vampire comme étant un poids lourd à porter et très contraignant.

Les personnages sont un autre atout au livre, en effet, ils sont très bien construits, on veut en découvrir d’avantage sur chacun d’entre eux. Ils donnent tous l’impression d’être un peu brisés et de vouloir survivre dans ce monde sombre, cela nous donne envie de percer tous leurs secrets et de connaitre la suite de cette série, car oui c’est une série ! Pour ceux qui lisent en anglais la suite est disponible, en anglais elle s’appelle London Steampunk, il existe 5 tomes et 2 nouvelles, espérons que j’ai lu pour elle publie la suite en version française ! Alors surtout n’hésitez pas à tenter l’aventure avec ce livre, vous ne serez pas déçu(e)s !

Lire un extrait : Lien

Pour plus d'informations : site J'ai Lu

Editions Rebelle

Tout va de travers dans ma vie, ou plutôt dans « mes » vies devrais-je dire.

Aussi dingue que courageuse, Lorna a décidé d'arracher Nolhan des griffes de sa monstrueuse épouse. Puisque j'ai promis au vampire de protéger sa goule, me voilà donc embarquée à Paris avec cette dernière pour une mission sauvetage. Tu parles d'une virée touristique : l'escapade dans la Ville Lumière se transforme rapidement en piège mortel ! Elle marque aussi mes retrouvailles avec un homme qui a le chic pour affoler mes sens...

Pendant ce temps, à Toronto, deux de mes sœurs sont devenues des renégates. Il semble que l'affrontement avec elles soit inéluctable, à moins que je parvienne à les raisonner. Samantha la lycéenne en sera-t-elle capable ? Cernée par les menaces, la pire des épreuves reste l'éloignement du garçon auquel mon cœur s'est attaché envers et contre tout.

Avec deux identités pour une seule âme, je me retrouve plus que jamais écartelée entre la raison et les sentiments.

Avis de Poison

Ce quatrième opus des aventures de Syldia parait relativement court, les événements s'enchainant assez vite, et pourtant il se passe plein de chose.

L'auteur gère la crise des quatre sœurs qui a éclaté dans le tome précédent, crise qui les écartèlent un peu plus et complique les vies déjà agitée de Syldia/Sam.

De plus entre l'ex de Syldia et son peut-être futur amant, les choses commencent à tourner au vinaigre, sans que le problème de l'échange d'âme soit réglé. Parlant d'âme, Sam ne sait plus quoi faire en tant qu'humaine. Elle est bien trop impuissante sous sa forme d'adolescente, heureusement ce sont les vacances. Tout ça pendant que son corps immortel doit se rendre à Paris pour donner un coup de main à Nohlan - ce même Nohlan qui est à l'origine de la rupture avec sa sœur Raven.

Bref, beaucoup de choses à gérer pour Syldia qui ne sait plus ou donner de la tête (et une révélation finale qui me fait m'interroger pas mal du le cinquième et dernier opus de la saga).

Cette héroïne gère les crises de deux façons : elle fonce dans le tas et avec un peu de chance ça s'améliore sans trop de dégâts, ou elle ne peut rien faire et les choses empirent !

On retrouve le même schéma ici : elle est spectatrice impuissante des événements ou elle fonce dans le tas en priant très fort. Ce n'est pas de l'enquête mais plutôt une héroïne qui sert l'intrigue de l'auteur et permet de dérouler cette dernière au rythme choisit.

Je ne suis toujours pas très fan du personnage de Samantha qui ne peut qu'être en retrait des événements. De plus, jusque là, les événements étaient dissociés suivant le "personnage" que cela concernait. L'avantage, c'est qu'à la fin de ce tome, l'auteur réunit les deux destinées. Un moyen de régler ce problème d'âme ?

Car dans le prochain, et dernier, tome il y a beaucoup de choses en attente de résolution, j'ai hâte !

Editions Hugo Roman
Night Owl est le premier volet d'une trilogie érotique provocante où un partenariat d'écriture anonyme en ligne se transforme en une obsession passionnée incontrôlable. À vingt-huit ans, Matt Sky a une vie parfaite. Il a une belle petite amie, il a hérité d'une véritable fortune, et il a déjà écrit quatre best-sellers sous le pseudonyme de M. Pierce. À vingt-sept ans, Hannah Catalano a été victime d'un accident de train. Son petit ami est un looser fauché et elle déteste son boulot. Matt et Hannah se rencontrent sur le net en tant que partenaires d'écriture. Leur relation est platonique et innocente... Jusqu'à ce que Matt voit une photo d'Hannah. Ce portrait de la jeune femme suscite une irrésistible attraction sur lui. Et lorsque les circonstances les amènent à se rencontrer, Matt et Hannah vont vivre une histoire d'amour passionnée, émouvante, inoubliable, incontrôlable et imparable.

 

Avis de Solyane :

Nouvelle série en erotica, "Long Night" est le premier tome d'une trilogie sur la relation entre Matt et Hannah. Les différents tomes vont montrer les différentes étapes de leur relation d’après ce qu’on peut déduire du synopsis.

Dans ce premier tome, on va assister à leur rencontre et leurs premiers tourments sinon ça ne serait pas drôle.

Si vous lisez la quatrième de couverture, on découvre qu'ils se sont rencontrés via un site d'écriture et qu'ils écrivent un récit d'aventures à quatre mains. Mais, il existe une règle, une règle explicite : aucune information personnelle ne doit être échangée. Règle qui ne tarde pas à être briser.

Ce roman est un livre érotique dont le langage est assez cru et cela dès le début de l'histoire. Donc, si vous ne supportez pas ce type de langage, il vaut mieux passer votre chemin. Comme dans beaucoup de romans actuels, l'histoire est à deux voix : celle de Matt et celle d'Hannah. Cela permet de mieux comprendre les points de vue de chacun, leur comportement et de pouvoir comprendre leurs décisions, à défaut d’être d’accord avec eux.

Si on regarde les caractéristique des personnages, plus spécifiquement des héros, on constate que tout les oppose. L'un est joyeux, sociable et bien dans sa peau en général bien qu'un brin complexé. L'autre est taciturne, un brin parano (voire complètement), ne faisant confiance à personne, versatile presque. Ils vont avoir tendance à prendre des décisions opposées. En plus, l’un va interagir avec la vie de l’autre sans, pour autant, faire partager la sienne, en gardant ses secrets. Au début de l'histoire, il y a beaucoup de similitudes entre les deux personnages principaux, mais l'un va faire le vide et assumer sa nouvelle situation alors que l'autre va temporiser au maximum jusqu'au moment du clache, de la catastrophe. Ce qui va constituer un des moments traumatiques de cette histoire et révéler des secrets et exacerber les émotions de nos héros et de leurs proches. Les autres personnages que l’on va rencontrer sont, notamment, un frère et une sœur. Ils vont mettre en exergue, de façon tout à fait différente, les problèmes rencontrés par les héros ainsi que leur caractère, c’est-à-dire rajouter de l’huile sur le feu, soit de manière à créer des quiproquos, soit en obligeant les héros à avancer. Mais qui est qui ? Il vous faudra lire cette histoire pour comprendre.

Un autre moment important de cette histoire reste la fin dont vous pourrez deviner le contenu en lisant le synopsis du tome deux. C’est un coup à s’arracher les cheveux car on ne sait pas pourquoi on aboutit à cette fin et que l’on se doute que l’explication devrait être donnée dans le tome deux.

J’ai lu cette histoire d’une traite, complètement subjuguée par cette histoire d’écriture entre ces deux personnages que sont Matt et Hannah. Bien qu’un peu énervée par ce langage sexuel assez cru, je m’en suis détachée par arriver à suivre la psychologie des personnages et, à certains moments de cette histoire, je me suis retrouvée en train de pleurer et de gémir avec les personnages tellement j’ai pu avoir d’empathie pour eux. Mais, le grand moment reste la fin. Comme je disais plus haut, je me suis arrachée les cheveux de frustration (virtuellement) tellement je ne m’attendais pas à cette fin. Ayant lu le résumé du tome deux, je me doutais qu’il y aurait quelque chose mais pas à la fin du livre. Et, ma réaction a été de me demandée pourquoi le tome deux sort qu’au mois de novembre de cette année (ouf). Ça va être dur de patienter. Vivement le mois de novembre.

Annoncé depuis quelques mois sur la toile, l’exposition Game of Throne – The Exhibition était très attendue en France. Après avoir sillonné les grandes villes un peu partout dans le Monde (Londres, Stockholm, Tel Aviv, Madrid, Berlin, Amsterdam, San Diego), elle s’est installée durant quelques jours  (du 8 au 12 septembre2015) à Paris au Carrousel du Louvre.

L’exposition était gratuite mais que sur réservation dont la dernière clôture s’est finie début septembre.

J’ai réussi à pouvoir m’inscrire sur la 1ère session au tout début d’ouverture et j’y suis donc allée  le mercredi matin.

Mon impression :

C’est une très belle exposition assez courte (beaucoup moins d’objets comparé à l’exposition d’Harry Potter qui était par contre payante) et consacrée à la saison 5 (donc si vous ne l’avez pas encore vu, vous risquez d’être spoilié sur les personnages et les évènements s’y déroulant).

Elle est assez rapide dans l’ensemble. Heureusement il y a pas mal d’interactivités pour les fans (telles que des photos et vidéo personnalisées). La meilleure est sur le trône de fer  bien sûr ^^ mais j’ai aussi apprécié la montée du mur. Une animation assez bien imaginée.

Durant l’expo, j’ai même croisé quelques fans en cosplay.  Il y avait une bonne ambiance et je trouve qu’elle était bien organisée pour le coup.

Un petit point négatif par contre : la boutique souvenir. Bien que cela soit correct niveau prix (et pour certains objets moins cher que sur le net), il y avait déjà des ruptures de stock dans certains produits alors que ce n’était que le 2^ème jour ! Quel dommage.

Pour ceux qui n’ont pas pu y aller mais qui le souhaitent, un album est consacré à cette expo sur la page FB d’ABFA : LIEN

Arcantane