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Merry Gentry - tome 9 "Frisson de Lumière" de Laurell K. Hamilton

Editions J'ai Lu

Depuis que la nouvelle de ma grossesse s'est répandue, tous les nobles de la Féerie se précipitent à ma cour dans l'espoir que je fasse des miracles pour vaincre leur stérilité. Pourtant, entre la recherche de subsides et l'arrivée imminente des jumeaux, j'ai comme qui dirait d'autres préoccupations. L'une d'elles porte le nom de Taranis : non content d'avoir abusé de moi, le Roi de la Lumière et de l'Illusion revendique haut et fort la paternité de l'un des enfants. Bien que je sois sûre qu'il se trompe, il va falloir que je trouve un moyen de l'empêcher de nuire. Définitivement.

 

 

 

Avis de Poison :

Voici donc...un roman qui ne sert à rien !
Il nous a fallu tout ce temps d'attente, pour au final être très déçu, c'est rageant. Depuis quelques tomes déjà, la série s’essoufflait et perdait en qualité, mais nous en avons ici le bouquet final.

Beaucoup de blabla à redire en long en large et en travers ce qu'on sait déjà (qu'ils sont beaux, qu'elles les aiment, que Doyle et Frost s'aiment aussi, etc.).
Le début est plutôt sympa au sens où les enfants de Merry arrivent et qu'on découvre la maternité d'enfants Sidhe bénis par la Déesse, ce qui ne va pas sans heurt. Il faut ménager les susceptibilités et que chacun trouve sa place. Les scènes avec la Reine ont encore un petit quelque chose de savoureux, même si ce n'est plus le piquant d'autrefois.

L'auteure tente de ménager une intrigue avec Taranis, mais cette dernière ne convainc pas vraiment et déçoit même plutôt. Surtout qu'à la fin, l'auteure ne répond à rien et n'avance pas sur les pistes qu'elle a elle-même lancé.

Mais surtout, surtout, d'un coup elle se met à faire du ménage (ce que les lecteurs appellent de leurs vœux dans les deux séries depuis un moment).
Sauf qu'au lieu de virer les personnages secondaires trop nombreux et aux apparitions sporadiques, elle se débarrasse de l'un des rares personnages à avoir un vrai rôle et du charisme...

Je l'avoue, j'ai beaucoup de mal à comprendre les choix de l'auteure pour cette série, et je suis vraiment désappointée par ce tome qui n'apporte rien à la saga.

On y était : Dédicaces de Christina Lauren et Emma Chase + Soirée Hugo roman le 20 avril 2015

En avril ne te découvre pas d’un fil mais profites pour rencontrer pleins d’auteurs  !

 

Depuis quelques semaines, la nouvelle tournait sur les réseau. La maison d’édition Hugo Roman annonçait  la venue de 2 des ses auteures phares (ou devrais-je dire 3) :  Christina Lauren (les 2 auteures Christina Hobbs et Lauren Billing publiant sous un même nom) connues pour sa série érotique Beautiful Bastard et Emma Chase avec sa série érotique  Love Game.

Après un week-end à Londres pour une convention de romance (Book Affair), elles  sont venues 3 Jours en France : le lundi 20 avril au Paris, le 21 avril à Lille puis retour à Paris pour une dédicace le 22 en fin d’après-midi.

 

C’est à la dédicace du BHV en début d’après-midi que j’ai pu faire la connaissance de ses adorables auteures.

Arrivée un peu en retard, je n’ai pas pu assister à la conférence animée par l’animateur du BHV mais juste la fin. A 14h00, les dédicaces ont pu commencer. Ce qui est très agréable, c’est qu’il n’y avait pas trop de monde  (une trentaine de personnes) ce qui m’a permis de faire des photos avec elles et de faire dédicacer les livres des copines ainsi que quelques cartes.

Christina Lauren (à gauche : Lauren Billing  à droite Christina Hobbs)

 

Emma Chase

 

Plus de photos dans l'album sur FB d'ABFA : lien

J’ai pu les revoir plus tard lors de la soirée organisée par Marie d’Hugo Roman. Je comprends pourquoi une seule personne était demandée par blog/site. Le Bar Maze est tout petit et ne permet pas d’accueillir beaucoup demonde mais c’est assez convivial. Le bar au couleur noir et de style baroque crée une ambiance chic et intime. La soirée était très bien organisée (bravo à l’équipe d’Hugo).

J’ai aussi l’occasion de rencontrer l’auteure française Laura Trompette (Ladie’s Taste : notre avis) dont son premier tome vient de sortir. Laura est une jeune femme dynamique et souriante et s’est prêtée avec plaisir au jeu des photos. Nous avons un peu parlé ensemble et elle m’a donné envie de lire son livre.

Laura Trompette

 

J’ai revu aussi les copines de la blogo, la soirée est passée assez vite je dois dire.

 

Et l'équipe d'Hugo Roman a pensé à tout, nous sommes reparts avec un petit cadeau à la fin : un sac Karl Marc John avec une nouveauté qui va paraitre, son catalogue 2015 ainsi qu’une jolie boite Aubade (contenant une houpette et sa poudre pailleté pour le corps).

 

Plus de photos dans l'album de FB d'ABFA : Lien

 

Un grand Merci à Hugo Roman pour l'organisation de ces évènements !

 Arcantane

 

Ladies' Taste - tome 1 "Ladies' Taste" de Laura Trompette

Editions Hugo Roman

Éléonore, jolie blonde élégante et mère de famille de 33 ans, est directrice artistique du groupe de luxe Modus à Paris. De nature douce, ancien peintre, elle a cependant appris à s’adapter à la jungle du monde de la mode.

Crystal, 26 ans, est une grande brune incendiaire qui vit en colocation avec son chat caractériel et s’adonne depuis longtemps à un hédonisme sans étiquette sexuelle. Ambitieuse, elle débarque chez Modus avec l’idée secrète de développer la collection de chaussures qu’elle dessine et peaufine depuis longtemps avec son meilleur ami Lorenzo.

Leur rencontre bouleverse leurs vies.

Dès le début, une complicité se noue. Teintée d’ambiguïtés pour Crystal, auxquelles Eléonore se découvre étrangement sensible. Commence un intense jeu de séduction entre elles, dont l’issue semble incertaine. Entre le lancement du parfum Ladies’ Taste au cours d’une soirée grandiose, les mesquineries et les coups bas dans les couloirs de Modus, chacune apprendra à quel point la passion peut parfois s’affranchir de tout.

 
 

Avis de Solyane : Premier tome de la série, Ladies' Tasteest paru en avril 2015. Laura Trompette dont c'est le premier roman publié, nous offre un roman pétillant et détonnant à travers son héroïne principale.

Tout d'abord par le genre, cette histoire est une romance F/F, enfin, pas vraiment car elle ne respecte pas les codes de la romance. Elle se catégoriserait plutôt en erotica F/F. 
Ensuite par le choix des personnages qu'on va trouver soient attachants ou bien détestables ou encore on ne sait pas trop quoi choisir car on hésitera entre différents sentiments.
Enfin, le style et l'écriture qui renforce le choix des personnages.
 
En ce qui concerne le choix d'une erotica F/F, c'est quelque chose qui m'a fait flipper au début. N'ayant jamais lu de romans avec des relations homo, je ne savais pas ce que cela allait donner et, surtout, si j'allais apprécier. De plus, la couverture a l'air de vous faire des clins d’œils, pour vous attirer et vous pousser à lire cette histoire. Ce n'est qu'après que l'on se rend compte du genre.
 
Les personnages principaux possèdent des caractères, un genre et une éducation qui semblent être complètement antinomiques, renforcés par leurs caractéristiques physiques et leur situation sociale. On se retrouve face à des archétypes dont les limites vont exploser pour leur donner une réelle profondeur. De plus, ce duel entre les deux personnalités principales va être accentué par les personnages secondaires : le mari, la famille, les collègues de travail, le boss libidineux, le meilleur ami et surtout un personnage super important que je vous laisse découvrir. du coup, on a un premier duel entre les personnages principaux mais également avec les personnages secondaires qui, tel un manège, vous emporte dans une danse immuable.
Le roman est un récit à deux voix, celles des deux protagonistes principaux. A travers leurs mots, on se fait une idée bien précise de leur environnement et de leurs visions. Chacune se démarque bien de l'autre par un choix de vocabulaire très précis voir incisif pour l'une, plus en nuance pour l'autre. On n'a aucun mal à imaginer l'une à travers les yeux de l'autre mais plus particulièrement, à travers l'utilisation de leur surnom qui connote un certain nombre de caractéristiques. Le choix de rajouter certains expressions dans une autre langue permet de se raccrocher à un quotidien véhiculé via les médias.
Enfin, derrière cette histoire entre deux femmes, se cache une intrigue secondaire qui a un lien viscérale avec l'environnement choisi et dont on ne verra poindre que les premiers éléments dans ce premier tome et qui servira de passerelle avec le deuxième (je présume).
 
Lorsque j'ai eu ce bouquin entre les mains, je ne savais pas quoi en passer excepté que j'adore la couverture. Finalement, j'ai été prise par l'histoire . Qui ne connait pas dans son environnement immédiat une Crystal, voire une Eleonore ou un Lorenzo ou un Alceste. Tout ce que je peux dire c'est que j'attends impatiemment le tome 2.
Les prochaines tomes de la série seront publiés en juillet et septembre 2015.

La meute du Phénix - tome 3 " Nick Axton" de Suzanne Wright

Editions Milady

Shaya Critchley est une louve soumise, situation qui ne lui a jamais posé problème jusqu'à ce qu'elle découvre son âme sœur en la personne de Nick Axton : un puissant loup Alpha. Pas étonnant qu'un homme comme lui ne veuille pas s'unir à une fille comme elle. Mais alors pourquoi n'arrête-t-il pas de se mêler de sa vie au point de la pousser à fuir la ville ? Nick a pourtant une bonne raison de refuser de s'unir, un secret qu'il va devoir révéler à Shaya s'il espère conquérir le cœur de la fougueuse louve.

 

 

 

 

Avis de Christy : On ne change pas une recette qui gagne. L’auteur a repris les mêmes ingrédients que dans les autres volumes précédents : sexe, violence, action mais aussi amour.
Dans ce volume, nous suivons les aventures de Shaya et de Nick, entraperçus dans le titre précédent.
Souvenez-vous, Shaya, une louve soumise venait d’apprendre que son âme-sœur n’était autre que Nick Axton, l’Alpha de la meute de Ryland (les alliés de la meute du Phénix).
Nick refusant de la revendiquer, Shaya s’enfuit.

L’Alpha remettra plus de 6 mois pour la retrouver. Les retrouvailles s’annoncent passionnées et pas de tout repos.
D’autant plus que Shaya a trouvé refuge sur le territoire d’une autre meute, la meute du Séquoia, laquelle est menacée par des extrémistes humains, bien décidés à supprimer les métamorphes de la surface de la Terre.

Un 3ème titre tout à fait à la hauteur des précédents. Il s’agit d’une bonne surprise pour moi car l’auteur, tout en respectant sa mythologie a su renouveler quelque peu son style.
On apprend à connaître les deux héros, leurs failles, leurs faiblesses mais aussi leurs forces. Ce qui a un côté attachant. Les deux héros vont apprendre tout doucement à s’aimer et à s’apprivoiser.
Comme dans les titres précédents, l’histoire d’amour est mise en avant. Mais les rebondissements liés aux mystérieux extrémistes sont assez intrigants et passionnants. J’aurai souhaité que l’auteur développe d’avantage ce côté-ci de l’histoire, mais au final, quand on repose le livre, tout se tient et se suffit à lui-même.

Dans ce 3ème tome, le sexe est relativement présent (les fans apprécieront) mais moins que dans le 1er (trop de répétitions à mon goût) et presque moins que dans le 2ème. Certaines scènes seront juste évoquées et non pas décrites de A à Z. Comme toujours, l’auteur pimente ces scènes avec un  vocabulaire assez cru (ne pas mettre le livre entre toutes les mains, donc).

Les fans apprécieront également les pointes d’humour entre Shaya et Nick qui ont tous les deux un sacré caractère. A noter, également la présence de Greta et de ses remarques qui font toujours sourire (surtout face à Taryn).

Pour résumer, une bonne lecture qui détend, pour ceux qui ont déjà lus les 2 tomes précédents (l’action reprend là où s’arrête le 2ème titre), mais sans surprise.

Le prochain tome nous racontera l’histoire de Roni, la sœur de Nick et de Marcus Fuller. Il nous faudra attendre un peu pour la VF car ce titre vient de sortir le 7 avril 2015.  Patience…

Les Larmes Rouges - tome 1 "Réminiscences" de Georgia Caldera

Editions J'ai Lu

« Le temps n’est rien, il est des histoires qui traversent les siècles... »

Après une tentative désespérée pour en finir avec la vie, Cornélia, 19 ans, est assaillie de visions et de cauchemars de plus en plus prenants et angoissants. Elle se retrouve alors plongée dans un univers sombre et déroutant, où le songe se confond à s’y méprendre avec la réalité.

 

 

 

 
 
Avis de Némésis :
Je comprends pourquoi la maison d’édition a été en rupture de stock. Quelle petite merveille ce livre ! Quel plaisir j’ai pris à le lire !
C’est un magnifique conte gothique dont le style et l’écriture ne sont pas sans me rappeler les grandes heures de gloire d’Anne Rice, oui j’ose la comparaison car elle est pour moi méritée.
Ajoutez à cela une atmosphère à la Tim Burton et vous voilà partit pour 500 pages de belle littérature.
Entrons dans l’histoire pour que vous compreniez mon enthousiasme : Cornélia, dix-neuf ans, vient de survivre à sa tentative de suicide. Son père décide de l’emmener à Rougemont, dans une ancienne demeure familiale pour qu’elle puisse se refaire une santé. Mais, à peine arrivée, elle est assaillit par des rêves plus réalistes les uns que les autres, elle découvre des marques étranges dans son dos et sur ses poignets, et a l’impression d’entendre une voix dans sa tête. Cornélia est-elle folle ou doit-elle faire confiance à Henri, son étrange voisin qui semble comprendre ce qui lui arrive ?
Alors, une petite mise au point tout de suite : ici, ce n’est pas de la fantasy urbaine où tout va à 100 à l’heure. Si vous voulez de l’action à gogo avec des flingues qui tirent dans tous les sens, passez votre chemin.
Non, l’auteur prend son temps pour développer son histoire et ses personnages, elle nous livre ainsi un très beau huit-clos où l’on ne s’ennuie pas mais où on apprécie la langueur narrative.
L’histoire peut sembler un peu basique de prime abord avec les thèmes du passé, du vampire, de la rédemption… Heureusement, Georgia (oui, quand j’aime un auteur, je me permets de l’appeler par son prénom) a su s’approprier ces thématiques et les travailler pour nous offrir quelque chose de nouveau.
Je ne veux pas en dire trop pour ne pas gâcher l’agréable surprise de la découverte…vous avez l’habitude maintenant avec moi.
Concernant les personnages, comme je l’ai dit plus haut, j’ai eu la sensation de me trouver face à un tête à tête entre Cornélia et Henri. Certes, il y a des personnages secondaires et ces derniers sont réussis mais pour moi, nos deux héros occupent intégralement le devant de la scène, j’étais avide d’eux et de leur histoire.
Cornélia est une jeune femme fragile et forte à la fois, d’un tempérament (trop) curieux, elle n’en reste pas moins intelligente et sait tirer des leçons de ses erreurs, un peu sceptique (comme nous tous), elle sait accepter l’inexplicable quand aucune autre explication n’est possible. C’est une héroïne forte mais toutes en nuances, on aime découvrir ses différentes facettes et on la soutient car elle n’est pas une de ces femmes écervelées, que l’on rencontre parfois dans certains romans, qui ne savent rien faire d’autre que d’attendre qu’on vienne les sauver.
Henri est lui un personnage sombre et distant qu’on apprend à connaître et à apprécier petit à petit, au rythme de Cornélia. Là encore, l’auteur nous livre un personnage cohérent car bien construit. Exit le héros qui se transforme en serpillère à l’arrivée de l’héroïne. Henri a souffert et sa souffrance ne disparaît pas en un claquement de doigts. C’est un personnage qui se révèle au fil du récit et, même à la fin de ce premier tome, le mystère plane encore sur certains points et ça, ça me plaît.
Juste un petit mot sur les personnages secondaires car n’allez pas croire qu’ils soient fades à côté de nos deux héros. Au contraire, ils font parfaitement leur job : mettre en valeur les premiers rôles et faire avancer l’histoire.
Chacun a sa place, que cela soit le père de Cornélia qui est un pilier de son histoire, que sa patronne qui nous éclaire sur Henri.
C’est vraiment un très beau premier roman que je recommande aux amoureux de Mme Rice car j’ai adoré chaque pages et je n’attends qu’une chose : la suite.
Mme Caldera, par pitié, ne nous faites pas attendre trop longtemps.
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