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Reading Laurell K. Hamilton de Candace Benefiel

4ème de couverture: 

Le vampire, une créature humaine mythique qui se nourrit de la vie des autres, est un élément de base de la littérature anglophone depuis 200 ans et la publication du « Vampyre » de John Polidori en 1819.
La série Anita Blake de Laurell K Hamilton constituée de 19 romans s’est vendue à plus de 6 millions de copies.
Bien avant la popularité de Twilight, Laurell K Hamilton a remodelé l’image du vampire dans sa série Anita Blake. Son interprétation nouvelle du vampire a largement influencé la fantasy urbaine depuis 20 ans.

Reading Laurell K Hamilton se concentre sur les deux séries phares de Laurell K Hamilton : Anita Blake et Merry Gentry.
Ce livre est avant tout un appui pour des clubs de lecture ou des discussions de groupes, il examine le rôle d’Hamilton dans la littérature vampirique, les thèmes qu’elle aborde, les personnages qu’elle a créés, sa présence sur le net. Il contient aussi une brève biographie de l’auteur. (Traduction de Némésis)

Résumé: 

L'avis de Némésis :

J’ai bien cru ne jamais réussir à avoir ce livre entre les mains car Amazon n’arrêtait pas de retarder son envoi. Je me suis demandée si Laurell avait eu vent du projet et voulait y mettre son grain de sel comme cela avait été le cas avec le recueil « Ardeur ».
Visiblement, il n’en est rien, l’auteur a, semble-t-il, pu écrire sans contrainte.
Ce qui, au final, n’est pas vraiment surprenant car Candace nous livre une étude très conventionnelle et assez creuse sur Laurell K Hamilton et son œuvre.

Elle commence par nous faire une biographie rapide de l’auteur, ceux qui comme moi sont fans trouveront cette entrée en matière intéressante mais sans plus, je connais déjà cette histoire.
Puis, Candace fait une rapide (oui, tout est rapide dans ce livre) bibliographie du vampire à travers les âges dans la littérature et au cinéma, rien de bien nouveau là non plus.

Vient après des résumés de tous les livres qu’a écrit Laurell K Hamilton, que cela soit les Anita Blake (jusqu’à Bullet), les Merry Gentry (jusqu’à Divine Misdemeanors) ou les autres écrits de Laurell.
Cette partie occupe beaucoup, beaucoup de pages. Je dois avouer que je n’ai pas compris le but de tout cela car pour moi, si on achète ce livre, c’est parce qu’on est fan de l’auteur et de ses romans donc quel intérêt de résumer des livres que l’on connaît et sans donner aucune analyse ?

Heureusement, la partie qui suit est intéressante ; Candace nous parle de la relation entre Laurell et ses fans à travers son site web et surtout son forum. Candace ose dire ce que tout le monde tait tout bas : le forum est étroitement surveillé et régit par de très nombreuses règles afin d’empêcher au maximum toutes critiques envers Laurell. Merci !
Enfin quelqu’un le dit ! J’ai arrêté d’aller sur ce forum devant leur attitude despotique.
De même, Candace se penche (encore trop brièvement hélas) sur les critiques qui ont accueillit la sortie des différents livres de Laurell : on constate que cela n’a pas toujours été positif (et parfois à juste titre) mais surtout, on note, avec l’auteur, que pour les derniers livres parus, les critiques se font rares.
Pour Candace, cela s’explique par le fait que les critiques ont vu que quoiqu’ils écrivaient, les livres de Laurell se vendaient donc ils s’en sont désintéressés d’autant plus facilement que la plupart n’aime pas la tournure prise par l’auteur : le sexe.
C’est pour moi la partie la plus intéressante de ce livre, sans langue de bois, je regrette juste qu’elle soit si courte.

La partie qui suit se penche sur certains sujets soulevés dans l’œuvre de Laurell mais c’est du déjà vu avec le recueil « Ardeur », d’ailleurs l’auteur y fait constamment référence. Il aurait été intéressant d’aller plus loin.
Enfin, le livre se conclut par des conseils de lecture. Encore une fois, je n’ai pas compris l’intérêt (décidemment) de tout cela car la plupart des fans de Laurell savent vers quoi se tourner pour étancher leur soif de littérature vampirique.
Je connaissais toutes les séries mentionnées.

En conclusion, je suis relativement déçue par ce livre car il est trop superficiel et n’apporte que très peu de choses nouvelles.
L’auteur fait pourtant preuve d’un certain « courage » en révélant quelques non-dits mais c’est trop peu pour cette soi-disant « étude ».
Un livre vite lu et vite oublié.