Nëphyr Ex Tenebris de Cindy Mezni

Editions J’ai Lu Darklight

Résumé :

Mon nom est Némésis, je suis la Reine des Nëphyr. Si vous nous prenez pour de simples vampires, passez votre chemin, vous aurez tôt fait de découvrir notre nature véritable…

Je dirige mon clan d’une main de fer, et quand la famine et la rébellion menacent d’éclater, croyez-moi, la tendresse n’est pas une option.

Et comme si ça ne suffisait pas, des intrus ont réussi à pénétrer sur notre territoire, et ils semblent un peu trop bien informés à mon goût….

 

 

 

 

L’avis de Némésis :

Un livre dont l’héroïne porte mon nom, si ça ce n’est pas de la reconnaissance ! Bah quoi ?

Cindy Mezni, nouvelle venue chez J’ai Lu, nous présente le premier tome de sa saga estampillée Dark Fantasy.

Là-dessus, je suis tout à fait d’accord avec elle ! Oubliez le petit ami vampire qui va vous cueillir des fleurs en brillant comme une boule à facettes, celui qui vous console car vous aurez eu une mauvaise note à votre contrôle de maths…Non ici, ce n’est pas pour les mauviettes, le monde que nous dépeint Mezni est très sombre, tout comme les personnages.

Némésis (yeah ! désolée) est donc à la tête d’un clan de Nëphyr ; ce sont des démons et pas des gentils, ils sont féroces et cruels, pas de sentimentalisme, cela n’a pas sa place ici. Il faut donc beaucoup de poigne à notre héroïne pour gérer tout ce beau monde, et, comme si les choses n’étaient pas assez difficiles pour elle, voilà que des intrus pénètrent sur son territoire. Provocation ? Espionnage ?

Notre reine se retrouve à devoir tout faire pour contenir la situation avant que cela ne dégénère tout en affrontant les fantômes de son passé.

Mais il y a ses moments dans la vie où on ne se sent pas en phase avec le reste du monde. C'est ce que j'ai éprouvé à la lecture de Nëphyr après avoir parcouru quelques critiques pourtant très très positives car malgré  tout le bien qui en a été dit et le programme plus qu’alléchant, je n’ai pas accroché…

L’univers est intéressant mais sous-exploité, l’intrigue se déroule essentiellement en huit clos dans la chambre de Némésis car elle passe plus de temps à se prendre la tête avec son amant qu’à gérer son clan, il semble qu’il soit plus important de savoir quand auront lieu les prochaines galipettes plutôt que de chercher à savoir qui sont les intrus.

Le personnage de Némésis en lui-même m’est apparu too much : too much dans l’aspect « je suis trop une bad guy » et aussi too much dans « flashback pour toi lecteur, revis mon passé de martyr ». Tout cela m’a semblé lourd, ralentissant l’histoire. Une sensation d’étouffement en tournant les pages.

Les autres personnages ne m’ont fait ni chaud, ni froid.

Bref, je vais m’arrêter là, je crois que vous aurez compris que ce livre n’était pas fait pour moi, mais je ne doute pas qu’il trouve son public et ses fans ;-)

Némésis