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On y était : Projection du film Dagmar - l'Ame des Vikings

A l’occasion de la sortie de DAGMAR, l’âme des vikings le 15 mai en DVD, BLU-RAY & VOD, la SND organisait une projection spéciale blogueurs qui s'est déroulée hier soir.

Pour information, le film était présenté hors compétition au Festival de Gérardmer 2013.

 

 

Après COLD PREY, ROAR UTHUANG réalise un survival movie !

Une véritable chasse à l’homme vous attend à travers des paysages naturels stupéfiants !

L’histoire : Après l’épidémie de Peste Noire qui a ravagé le pays, une famille pauvre cherche un endroit où s’établir. Sur le chemin, elle se fait attaquer par une bande de tueurs sans merci. La seule survivante est Signe, une jeune fille de 19 ans gardée en otage. Elle apprend à ses dépens qu’il y a pire que la mort et que son salut ne peut venir que de la fuite. La chasse est ouverte…

 

Avis d’Arcantane : Dagmar - l’âme des vikings (de son vrai nom Flukt qui signifie « évasion ») est un film Norvégien se déroulant au 14ème siècle où seuls les plus forts survivent. Lors d’une attaque par des brigands, Signe est la seule survivante de sa famille. Prise en otage, elle est obligée de suivre la Bande de Dagmar, la redoutable chef du groupe. Avec  l’aide de Frigg, la fille de Dragmar, Signe arrive à s’enfuir  avec la jeune fille. Débute alors une traque dont le seul but est de retrouver Frigg et tuer Signe…

L’histoire est centrée sur la fuite des 2 jeunes filles et leur survie dans un milieu hostile poursuivies par des brigands. Malgré, le peu de dialogue, le film est haletant  et rythmé. Certaines scènes sont violentes et réalistes, rappelons que l’époque est barbare où les plus forts règnent et la violence omniprésente. En dépit d’une histoire simple et déjà vu, le réalisateur Roar Uthaug mène bien sa barque et le spectateur ne s’ennuiera pas durant les 1h15 du film.

En résumé, Dagmar - l’âme des vikings n’est peut-être pas le film de l’année mais il reste un film à voir et on y passe un bon moment. Cependant ne vous attendez pas à du grand spectacle sinon vous risquez d’être déçu.

A découvrir.

 

 

INTERVIEW DU RÉALISATEUR ROAR UTHAUG

Qu’est‐ce qui vous attire dans les films de genre?

J’adore travailler sur des films de genre. J’aime l’idée qu’il existe un contrat implicite avec les spectateurs, une liste de règles auxquelles on doit se plier, avec la possibilité dans ce cadre imposé de faire preuve d’une grande liberté. Étant moi-même un consommateur assidu de films de genre, j’ai une tendresse et une empathie naturelle envers les spectateurs.

Vous êtes‐vous inspiré du folklore norvégien pour votre scenario?

Le personnage de Frigg est librement adapté du conte de Jostedalsrypa, le récit d’une jeune fille, seule survivante d’une communauté réduite à néant durant la Peste Noire.

La Peste noire a inspiré de nombreux réalisateurs. En quoi votre approche se distingue‐t‐elle de ces projets ?

J’ai évité de regardé les films qui traitaient de cette période pour garder ma fraicheur intacte; il m’est difficile de dire ce en quoi mon films diffère des précédents. La Peste Noire n’est qu’un prétexte à l’histoire que nous racontons, elle sert d’encrage au scénario qui rapidement s’en affranchit.

Le film reprend par moment les codes des films de western et de samouraï ?

Je n’ai puisé dans aucun film spécifiquement, mais plutôt dans les codes de leurs genres. En plus de ces sources d’inspiration, je me suis également nourri de plusieurs films se déroulant dans un univers post apocalyptique. La moitié de la population de la Norvège ayant péri lors de la Peste Noire, cet épisode est ce qui s’apparente le plus à une apocalypse pour notre pays.

Vous avez déjà travaillé avec Ingrid Bolsø Berdal. Qu’est‐ce qui vous a convaincu de retravailler avec elle sur ce projet ?

J’ai adoré travailler avec Ingrid sur Cold Prey. Elle s’implique totalement dans son travail et amène une intensité dans ses personnages que j’admire. Elle me pousse continuellement dans mes retranchements, me forçant à livrer le meilleur de moi‐même. Lorsque nous avons écrit le rôle de Dagmar, il n’y avait donc aucun doute sur l’actrice qui devait l’incarner. Je pense qu’Ingrid amène une réelle profondeur et offre de multiples facettes à son personnage, proposant un méchant original et qui devrait marquer les mémoires.

Combien de jours le tournage a‐t‐il duré ? Quelle a été la durée de la post production ?

Nous avons tourné le film en 28 jours dans les montages de l’Ouest de la Norvège. Nous avons tourné en Septembre 2011 et le film a été exploité en salles en Norvège en Octobre 2012.

Le film a été sélectionné pour le 20ème Festival de Gérardmer. Comment avez‐vous accueilli la nouvelle ?

J’ai été ravi ! Je suis toujours heureux que mes films soient projetés dans des festivals. L’avant-première mondiale a été organisée à Vienne lors du Slash Film Festival, pour le plus grand plaisir des acteurs et de moi-même. Je suis donc particulièrement curieux de voir comment le public du festival réagira à la projection.

Quels sont vos futurs projets ?

Nous avons juste bouclé le financement de notre prochain film, le premier film catastrophe norvégien. Nous sommes donc en train de peaufiner le script et avons entamé l’étape de pré‐production en vue d’une sortie pour l’hiver 2014/ 2015.

 

Merci à la SND (Marie) pour nous avoir invité à cette projection.