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Un second souffle de R.S. Grey

Collection Emoi

Deux mois plus tôt, Abby n’avait guère de perspectives d’avenir. Mais désormais, avec un cœur tout neuf, elle a une seconde chance, et elle compte bien en profiter. Quoi de mieux qu’un road trip pour découvrir le monde et faire de nouvelles expériences  ? Si elle avait l’intention de partir seule, c’était sans compter l’irruption de Beck. Drôle, spontané, irrésistible  : avec lui, le voyage pourrait bien prendre une nouvelle tournure.  
 
 
 
 
 
Avis de Solyane :
Lorsqu'on est une jeune fille qui a toujours dû vivre dans une bulle, la liberté semble enivrante. C'est le cas d'Abby qui retrouve un second souffle. Mais, peut-on mettre entre parenthèses tout ce qui a constitué son quotidien?
Deuxième livre de l'auteure a être publié dans cette collection, cette dernière va s'attaquer à un sujet plus grave. Après le monde du sport universitaire et des relations entre équipiers, elle aborde le sujet des enfants malades en attente. En attente d'un échange d'une vie sans séjour à l'hôpital et sans médecin, une vie qui nous semble normale et quotidienne. Et, elle l'aborde à travers une jeune femme de vingt ans, Abb , qui ne sait pas que faire de cette seconde vie qui lui est offerte, qui a toujours été cette enfant sage.
Et, c'est grâce à un jeune homme rencontré dans de drôles de circonstances qu'elle va découvrir la vie. Mais, un événement inattendu va la ramener vers son passé, comme si elle vivait le rêve de Cendrillon. 
 
Lorsque j'ai eu ce livre entre les mains, je savais qu'il s'agissait d'une seconde chance, d'une nouvelle vie grâce au décès d'un autre. Mais, je n'ai pas appréhendé le sujet dans son ensemble. Autant j'avais aimé son précédent livre, Autant j'ai eu du mal à rentrer dans celui-ci. Il m'a fallut persévérer pendant quelques pages. Et là, j'ai vraiment eu l' impression qu'on m'accordait un second souffle. De pouvoir apprécier, à travers un autre regard, cette vie dont on dispose et que parfois on laisse filer. C'est un chant d'espoir que toutes les portes nous sont ouvertes et qu'il faut vaincre son destin. Vous vivrez de fortes émotions. Vous aurez envie de rire, de pleurer. Mais, vous passerez un moment magique. Vivement le prochain livre de cette auteure.
 
Plus d'infos : Collection Emoi
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New York Challenge – Tome 3 "l’artiste" de Nancy Herkness

Editions J’ai Lu

 Gavin Miller, auteur milliardaire d’une série de thrillers à succès, est en proie au terrible symptôme de la page blanche. Son éditeur et ses producteurs hollywoodiens sont à ses trousses ! Son agent parvient à le convaincre de consulter Allie Nichols, une physiothérapeute, chargée de traiter ses douleurs liées au stress. L'impertinente jeune femme, au charme fou, le séduit. De rendez-vous sensuels en rendez-vous, la créativité de Gavin est  de nouveau stimulée. Il semblerait que la jeune femme ait fait des miracles... Or, l'ex petite-amie de Gavin trouve le moment opportun pour revenir dans sa vie et tout chambouler !

 

 

Avis d’Arcantane :

Troisième et dernier tome de la trilogie New York Challenge qui clôture avec le personnage de Gavin Miller, le célèbre auteur.

Ce dernier est en panne sèche, c’est la page blanche depuis des mois et malgré les échéanciers retardés, Gavin n’arrive pas à écrire une seule ligne sur sa série à succès ! Son agent et amie alors lui propose de consulter une physiothérapeute pour lui perdre de dénouer ses muscles noués par le stress. Se présente alors Allie Nichols, une adorable jeune femme. D’un premier abord, Gavin fait tout pour refuser mais Allie est futée, elle le convainc de faire un test. Miracle, son intervention lui fait du bien et il décide de continuer alors leurs rendez-vous. Le jeune auteur apprend que la jeune femme est fan de sa série, véritable passionnée qui n’hésite pas à lui donner son avis sur son personnage.  Pour éviter que la jeune femme lui échappe, Gavin troue un moyen pour qu’elle reste à ses côtés pour lui permettre de réécrire car le jeune homme se rend compte que grâce à la jeune femme, il retrouve son inspiration…

Gavin Miller est un des personnages que j’attendais le plus. Arrogant qui n’a pas la langue dans sa poche, je m’attendais à une romance assez explosive. Quelle sera l’élue de son cœur ? Allie Nichols est cette personne. De nature généreuse, Allie ne court pas après les paillettes. Ce qu’elle souhaite : rebondir financièrement après son divorce et son licenciement. Elle a besoin de travailler mais pas à n’importe quel prix ! Lorsque son nouveau client n’est autre que le célèbre auteur dont elle est fan. Allie se retrouve entre deux feux : son éthique professionnelle et son attirance envers ce bel homme. Hors de question qu’elle entame une relation envers son client même s’il est très séduisant !  Allie va alors découvrir son monde mais surtout un être solitaire qui a très peu d’amis sur qui compter. Car le monde du spectacle est souvent plein de paillettes et d’artifices ! Chacun va devoir s’accrocher s’il veut conquérir l’élu(e) de son cœur !

J’ai beaucoup aimé la romance entre eux deux surtout que cela ne va pas être du tout repos avec le retour de leurs ex ! Comme les précédents tomes, on se laisse transporter dans leur histoire d’amour !

On passe toujours un bon moment sous la plume de Nancy Herkness !

Plus d’infos : J’ai lu pour elle

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Ce qui nous consume Tome 2 de Georgia Caldera

Editions J'ai Lu pour elle

Violette, au passé troublé mais au brillant avenir, vient d’intégrer une école d’art. Elle s’est installée chez sa mère et son nouveau mari, et a fait la connaissance du fils de celui-ci, le solitaire et énigmatique Adam. Après s’être ignorés puis déchirés durant des semaines, ils ont trouvé la paix dans les bras l’un de l’autre et se sont déclaré leur amour. Violette doit désormais apprendre à lui faire confiance, mais les secrets qui voilent le ténébreux regard d’Adam pèsent sur leur couple. Parviendra-t-il à lui révéler ses démons et à accepter son aide?

 

 

 

Avis d'Edelweiss :

Une très bonne suite de « Ce qui ne te tue pas ».

Ce tome 2 envoi beaucoup d’amour, en particulier quand on parle du « premier » et des émotions qui en découlent. Un premier amour plus fort que le nid familial autodestructeur dans lequel vit Adam depuis toujours et qui le consume petit à petit. Un sentiment que notre héros exprime enfin à cœur ouvert et sans crainte à Violette qui redécouvre dans ses bras la sécurité et la confiance qu’elle n’avait plus offert à un homme.

Nous découvrons enfin ce qui tourmente Violette depuis l’année précédent son départ d’Avignon. La violette forte et courageuse que nous connaissons retombe malheureusement dans un désarroi profond qui la replonge dans ses tourments passés. Adam va discerner sa vulnérabilité et l’aider à affronter correctement la situation.

L’évolution de leur couple est assez remarquable et plutôt rapide car mine de rien, ils vivent sous le même toit ce qui n’est pas commun à leur âge. Un inversement de rôle va avoir lieu dans ce tome en voyant Adam entreprenant face à une Violette fuyante. Je suis toujours surprise de ressentir autant d’émotions en lisant les livres de Georgia. J’ai ressenti la fragilité du passé, l’épanouissement mutuel du présent et l’incertitude de l’avenir qui s’offre à eux. Georgia décrit intelligemment l’histoire d’Adam et Violette sur le harcèlement scolaire pour une mais aussi la maltraitance derrière les murs d’une maison pour l’autre. La soumission d’Adam face à son paternel de peur de représailles, le besoin de contrôle, la violence qui peut en découdre et l’amour recherché par-dessus tout, si peu connue dans une si jeune vie, Adam est un personnage poignant et touchant dont j’ai nettement plus été attiré depuis le début. Il est magnanime, intelligent et dévouer envers les autres sans leur reprocher la mise à l’écart pour un handicap qui n’a jamais eu lieu d’être autrefois.

Adam, c’est la vie d’un enfant négligé et en souffrance qui donne des frissons à la lecture.

Violette, c’est une jeune fille prise pour cible pour avoir tenue tête à un garçon.

C’est une lecture belle et éprouvante par moment, la dualité père/fils fait mal au cœur, pourtant le sujet est très bien traité, l’intrigue qui en découle est réaliste et bien menée jusqu’au point final.

Je ne me passe pas de lire les livres de Georgia Caldera, elle sait tenir en émoi le lecteur et raconter une nouvelle histoire dans ses plus beaux et pires instants.

 

Extrait : « On ne peut pas savoir de quoi demain sera fait, c’est comme ça. Mais quand la vie vous offre de jolies choses, quand elle met de belles personnes sur votre chemin, il faut savoir les apprécier et profiter pleinement de ces moments, parce qu’il est possible qu’une telle chance ne se présente qu’une seule et unique fois dans toute une existence, peu importe l’âge que l’on a.»

Plus d'infos : J'ai Lu pour elle

Lire un extrait : ICI

Une enquête d'Adam Fawley - Tome 2 "dans les ténèbres" de Cara Hunter

Editions Bragelonne

Une femme et un très jeune enfant ont été retrouvés dans une cave où, depuis des mois, peut-être des années, ils étaient séquestrés. La femme est trop faible pour parler et le propriétaire, irrascible et malade, jure ne pas les connaitre. Personne ne sait qui ils sont. Personne non plus n'a signalé leur disparition.

Le quartier est sous le choc, évidemment. Quelques années plus tôt, dans la maison mitoyenne s'est joué un autre drame, sur lequel la police s'est cassé les dents. L'inspecteur Adam Fawley a l'intuition que des affaires sont liées. Quelque chose, pourtant, ne tourne pas rond avec l'enfant...

 

 

Avis de Christy :

J’avais découvert il y a quelques jours le premier roman de l’auteur, “Sous nos yeux” et j’avais beaucoup aimé…

Je récidive avec la lecture de “Dans les ténèbres”, que j’ai adoré!

Le roman commence avec la découverte, dans une cave, d’une femme et de son enfant. Ils auraient été séquestrés dans ce sous-sol pendant plusieurs mois (années?) dans un quartier résidentiel à Oxford.

Très vite, Adam Fawley est chargé de l’enquête qui s’annonce particulièrement difficile car la maison dans laquelle ils étaient détenus appartient à un vieil homme atteint d’Alzheimer, qui, pendant quelques instants de lucidité, jure ne rien savoir à ce sujet et de ne pas les connaître.

Le quartier est sous le choc, personne n’imaginait qu’à quelques mètres de chez eux aurait lieu un tel drame.

Sur le même principe que “Sous nos yeux”, l’inspecteur Adam Fawley est chargé de l’enquête sous tension suite à la découverte dans une cave d’une femme et de son fils.

La maison mitoyenne était en effet en cours de rénovation et le nouveau propriétaire a fait cette stupéfiante découverte en faisant des travaux dans sa propre cave, accolée à celle de son voisin.

Quelle surprise de découvrir de l’autre côté du mur, le visage d’une femme!

Pour Adam Fawley, l’enquête va être compliquée à résoudre puisque le propriétaire de la cave, et donc de la maison qui se trouve au-dessus, souffre de sénilité. Il s’agit du professeur William Harper.

La femme semble être sa prisonnière depuis pas mal de temps et souffre de déshydratation et de la faim. La jeune femme être traumatisée par cette épreuve et ne supporte pas la vue de son fils, lequel ne parle pas.

Que s’est-il passé? Pourquoi personne n'a signalé la disparition de cette inconnue? Pourquoi personne n’est au courant dans le quartier?

L’enquête avance doucement, rythmée par les quelques questions que auxquelles William Harper arrive à répondre dans les rares instants de lucidité.

Adam Fawley et son équipe vont devoir travailler d’arrache-pieds pour démêler le passé de ce professeur, avant qu’il ne soit malade.

L’auteure nous offre, parmi le récit, des articles de journaux, des posts sur les réseaux sociaux et leurs commentaires du public, ainsi que les retranscriptions des entrevues et autres interrogatoires des personnes liées à l’enquête.

“Dans les ténèbres” est un roman passionnant à l’ambiance sombre où l’enquête va se révéler très compliquée. J’ai aimé les différents imbrications de cette dernière, avec une disparition d’une mère de famille, située non loin de là. Est-ce que les deux affaires sont liées?

L’auteure arrive à nous tenir en haleine dans ce thriller d’un bout à l’autre. L’enquête ne souffre pas de temps morts. Nous sommes baladés d’une révélation à l’autre… pour arriver au final auquel on ne s’attend pas du tout.

Concernant les personnages, on suit toujours Adam Fawley et sa vie personnelle qui prend un nouveau tournant.

En effet, suite au suicide de son fils, il a toujours du mal à tourner la page. La douleur est toujours aussi présente. Mais sa femme souhaite avancer. Elle va vouloir s’occuper du petit garçon, le temps de l’enquête. Mais Adam est assez réticent. La douleur de la perte de leur fils est aussi présente, comme sa femme va-t-elle réagir quand le garçon leur sera enlevé?

Comme le personnage est mis en avant, on s’attache beaucoup à lui.

J’ai hâte de voir comment les choses vont se passer dans son couple, suite à cette enquête.

L’équipe de Fawley est plus présente que dans le premier tome. On a un aperçu de leur vie privée. Leurs personnages prennent de l’ampleur. Même si parfois il y a quelques rivalités entre eux, on sent qu’ils sont soudés et certains de leurs actes pourraient avoir un impact sur l’affaire.

Cara Hunter signe un thriller captivant et prenant, qu’il est dur de lâcher. Comme dans le tome précédent, il n’y a pas de chapitres, mais des paragraphes assez courts rythmés par les points de vue des différents personnages, par les interrogatoires ou des posts des réseaux sociaux…

Elle distille rebondissements, petits détails au fur et à mesure de l’enquête. D’ailleurs, les fausses pistes sont nombreuses.

J’avoue avoir été choquée par certaines révélations en fin de récit… Mais je ne vous en dirais pas plus pour ne pas dévoiler l’intrigue et vous laisser découvrir tout ça.

On est entièrement plongé dans l’intrigue. C’est sombre, parfois glauque, mais comme on est curieux, impossible de ne pas lire la suite de l’histoire.

En bref, “Dans les ténèbres” est un thriller efficace qui nous tient en haleine d’un bout à l’autre. J’ai adoré suivre les évolutions de l’enquête menée par Adam Fawley…

Vivement la prochaine enquête!

Plus d'infos : Bragelonne

On y était : Tea Time avec la gagnante du Prix Télé Loisirs du roman de l’été

Ce mercredi 12 juin dernier avait lieu une rencontre avec l’auteure gagnante du prix Télé Loisirs du roman de l’été, Télé Loisirs et les Editions Hugo Roman/Fyctia sous forme de Team time dans un café (au Used Book Café, que je vous conseille par son ambiance et sa nourriture excellente et faite maison).

Nous avons pu alors découvrir qui se cachait derrière ce nom car pour ma part, je ne connaissais pas Samuel Barbier mais j’ai pu découvrir, quelques jours avant, son roman en exclusivité.

Lorsqu’on vous propose de lire le roman de l’été sans avoir de résumé, vous plongez alors dans l’inconnu car vous ne savez pas à quoi vous attendre, pas de thématique, ni aucun indice : juste le titre du roman et le nom de l’auteure. « La Sirène et le Scaphandrier », un titre bien mystérieux ! Allais-je tomber sur de la romance ? un triller ou autres ? … Aucune idée mais ce n’est pas plus mal car on démarre sans a priori.

La seule chose de sûr, c’est que cette histoire a été élue roman de l’été parmi des centaines d’autres textes et choisie par Virginie Grimaldi.  C’est qu’il dégage quelque chose pour sortir du lot.

Vous découvrirez mon avis plus détaillé ci-après. En tout cas après lecture de « la Sirène et le Scaphandrier », j’ai voulu en savoir plus sur l’auteure.

Samuelle Barbier est une jeune femme de 30 ans originaire du Nord Pas de Calais. Cette jeune auteure est déjà connue sur les réseaux de la plate-forme Fyctia.

Fan d’Harry Potter, elle écrivait déjà des fans fics sur ce thème. Elle s’est jetée dans l’aventure grâce à Fyctia et nous raconte son parcours.

« La Sirène et le Scaphandrier » a été écrit en seulement 2 mois (ce qui est relativement très court) en raison d’un délai très serré. L’auteure a voulu se rapprocher au plus près de la réalité de l’univers des incarcérés et a donc fait pas mal de recherche pour que son histoire tienne la route.  Elle nous dévoile qu’elle ne voulait pas que son héroïne Hanna connaisse la raison qui a poussé Zach à être inculpé. Elle n’a pas prévu de suite car la fin de son roman suffit à lui-même, même si elle a déjà écrit deux pages sur une possible suite (sait-on jamais !).  Elle pourrait revenir plus en détails sur le passé de Zach notamment sur le crime qu’il a commis et qu’il a poussé à se retrouver en prison.

Nous avons pu aussi à cette occasion découvrir la couverture officielle du roman qui je dois dire est parfaite ! L’éditrice nous a dévoilé aussi les maquettes de couvertures qui n’ont pas pu finalement pas été approuvées. Pour ma part, je suis à 100% sur cette version finale, elle correspond bien à l’histoire et donne ce côté feel-good qui correspond bien aux romans qu’on peut lire en été.

Ce fut une belle rencontre. Après quelques échanges, photos et moment de dédicaces, nous avons pu repartir avec le roman dédicacé et son totebag ainsi que quelques goodies.

Je remercie les éditions Hugo Roman pour cette chouette rencontre.

 

 Plus de photos : Facebook d'ABFA

 

Qu’est-ce que le Prix du roman de l’été ?
Lancé par Télé-Loisirs, en collaboration avec les éditions Hugo Roman, ce prix s’associe à la plateforme communautaire Fyctia pour dénicher les pépites qui feront parler d’elles demain. 
Pour ce faire, le magazine « invite ses lecteurs à voter pour leur manuscrit favori et sélectionner le prochain best-seller de l’été aux côtés de Virginie Grimaldi, marraine et présidente du jury », indique Télé-Loisirs.
Clôturé fin décembre 2018, le concours a désigné son gagnant en février 2019, qui est donc le roman de Samuelle Barbier. Il a été édité en papier chez Hugo Roman et est diffusé en librairie depuis le 12 juin 2019. Il reçoit aussi le soutien de la marraine du prix, Virginie Grimaldi, et bénéficie d’un accompagnement média d’envergure.

 

La Sirène et le Scaphandrier de Samuelle Barbier

Editions Hugo Roman

« Nous avons tous une histoire à raconter. Êtes-vous prêts à entendre la mienne ? J’ai été élevé dans les marécages du sud-est du Texas, sur ces terres rouges où règnent les vrais Cajuns. Maintenant que je suis « en cage’, je passe le plus clair de mon temps à imaginer ce qui se passe à l’extérieur. » Zach

New York. Zach est enfermé dans une cellule, il paie sa dette à la société. Londres. Hanna est enfermée, elle aussi. Elle vit recluse dans son appartement, incapable d’en franchir le seuil. Poussée par son psychologue, elle s’inscrit à un programme pour correspondre avec des prisonniers et fait la connaissance de Zach, qui attire son attention dès ses premiers mots. Et s’il offrait à Hanna une liberté qu’elle pense hors de portée ?

 » Présider un prix qui offre la possibilité de réaliser ce rêve si prégnant a été un honneur et une joie. J’ai passé un très bon moment avec le texte de Samuelle. » Virginie Grimaldi

 

Avis d’Arcantane :

La Sirène et le Scaphandrier est une très belle histoire entre deux inconnus chacun enfermé qui vont se connaitre à travers un échange de lettres et qui va leur permettre d’avancer et se découvrir eux-même.

Zach est un jeune homme en prison à New York. On ne connaît guère sa vie, ni son crime qui l’a poussé entre quatre murs. On sait seulement qu’il a 6 ans à purger. Pour passer le temps, il décide alors de correspondre sur un site d’échange. Il n’y croit guère ! Qui irait écrire à un prisonnier ? Quelle est sa grande surprise lorsqu’une parfaite inconnue lui répond !  Hanna est cette personne car elle aussi vit une sorte d’emprisonnement et c’est un peu son seul moyen de communiquer vers l’extérieur.

Hanna est celle dont on va connaitre plus en détail dès les premiers chapitres. Depuis la mort de ses parents, Hanna ne sort plus de chez elle, elle est incapable de mettre un pied dehors et s’est isolée depuis des années. A part son facteur et son psy, elle n’a aucun contact avec d’autres personnes. Sur un conseil de son psy, elle décide d’écrire à Zach. S’ensuit alors un échange de lettres et une sorte d’amitié s’installe entre eux qui va les pousser à s’ouvrir aux autres…

Il y a des romans où dès que vous ouvrez la première page, vous avez du mal à vous en détacher. C’est ce qui m’est arrivé avec la Sirène et le Scaphandrier. J’ai été sous le charme de la plume de l’auteure mais aussi de ces personnages qui se débattent avec leurs propres démons. Chacun à sa façon et avec l’aide de l’autre, ils vont chercher à se reconstruire. Hanna qui sous les encouragements de Zach va tenter des choses folles qu’elle n’aurait pas pu faire avant. Zach qui aspire au pardon.

Ce roman est à deux points de vue. On alterne entre Zach et Hanna. On découvre peu à peu leur vie. On se prend tout comme Hanna au jeu que Zach met en route et toutes sortes de défi pour pousser Hanna à aller toujours plus loin.

On va alors découvrir la vraie personnalité de Zach à travers les yeux d’Hanna. Zach qui est une personne au grand cœur mais qui a fait finalement un mauvais choix dans la vie qui l’a poussé en prison. J’ai beaucoup aimé cette intrigue car on ne sait pas ce qui va arriver. J’ai adoré Carmen, la grand-mère de Zach, un petit bout de femme forte, on se prend à aimer Jimmy le codétenu de Zach écrasé par sa solitude.

Les pages défilent que l’on ne s’en rend compte qu’à la dernière page. C’est un roman Feel-good parfait pour l’été que je vous conseille grandement car l’histoire de Zach et Hanna ne peut que vous toucher  qui mérite son prix « Roman de l’été ».

 Plus d'infos : Hugo Roman

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