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Maeve Regan - tome 5 "Sur les dents" de Marika Gallman

Maeve t.5Editions Milady

Résumé :

Le masque du traître est tombé et l'heure de l'ultime combat a sonné. Maeve va devoir faire des choix qu'elle n'aurait jamais cru devoir faire. Entre le cœur et la raison, entre le bien et le mal, magie noire et illusions, Maeve parviendra-t-elle à se libérer de la prophétie qui la lie depuis trop longtemps à un destin qu'elle n'a pas choisi ?

 

 

 

 

 

 

L’avis de Némésis :

Pour commencer, je vais me permettre d’être vulgaire, je suis désolée, mais faut que ça sorte : putain de bordel de merde !!!

Je viens de refermer le dernier tome des aventures de Maeve Regan et je suis à bout de souffle.

Alors si vous n’avez pas lu le tome 4, ou ceux d’avant (mais qu’est-ce que vous faites ici ?!) : fuyez avant de vous faire spoiler !

C’est bon ?

Ok, donc ce tome commence là où s’était terminé le 4 : Maeve vient de s’échapper des griffes de son frère et du château des cauchemars mais elle vient aussi de comprendre que son père est toujours en vie et qu’il est à ses côtés depuis le début.
Il va lui falloir le démasquer et surtout le vaincre une bonne fois pour toutes, the game is on!

Ce tome est clairement celui de Victor, celui que j’attendais depuis le début, car moi aussi j’aime les méchants, les bons, ceux qui ne te lâchent pas, qui ne te laissent aucun répit et Victor est de cette trempe, c’est le roi !

Bon sang, je ne sais même pas par où commencer, c’est comme essayer de vous raconter un feu d’artifice, ça se vit, ça ne se raconte pas.
L’histoire se déroule sur un laps de temps très court et il n’y aucun temps mort, Victor n’en accorde pas, jamais. Pour reprendre une phrase célèbre : il voit, il veut, il prend.
Tout le défi ici va être de mater cet enfant gâté et ce ne sera pas une partie de plaisir.

L’auteur va aller au bout, elle ne va pas hésiter dans ses choix et va nous faire vivre un vrai putain de grand huit (oui, j’ai encore été vulgaire, my bad). George R.R. Martin a du souci à se faire, car je crois qu’il vient de trouver un adversaire à sa taille, la barbe en moins (et c’est pas plus mal). Marika, même si tu n’es pas un homme, je te le dis : tu es couillue !

Vous l’aurez compris, aucun personnage n’est à l’abri, tout est possible et surtout le pire. L’auteur m’a gentiment baladée, j’ai essayé d’anticiper, mais moi et mon petit cerveau de blonde, nous n’avons pas réussi et c’est tant mieux ! Chaque nouvel « événement » était comme un coup de poing en plein bide, j’ai réellement tremblé, car j’étais face au mur, j’ai subi tout ça, comme Maeve.

Ah Maeve, quelle évolution ! Elle reste elle-même, son humour, son cynisme, sa grande gueule, mais aussi sa loyauté, son grand cœur ; elle va me manquer.
D’une héroïne qui, à ses débuts, me donnait envie de lui mettre une paire de claques, nous sommes arrivés à une femme, une vraie. Elle a grandi, elle est devenue plus humble, elle a appris que ses sentiments n’étaient pas une honte et que ses erreurs la rendaient plus forte si elle les acceptait.
J’ai particulièrement aimé le mot de la fin sur son triangle amoureux avec Trevor et Lukas, car l’auteur a su la rendre complètement humaine. Je m’explique : souvent les héroïnes finissent par prendre des décisions qui nous ramènent à la réalité, car dans la « vraie » vie, cela ne se passe jamais comme ça. Ici, nous étions dans la réalité, l’identification est très forte et rend encore plus émouvant ce passage.

Je n’ai parlé que de Maeve (et de Victor, je ne l’oublie pas, je n’ose pas) pour le moment, mais tous les autres personnages vont, eux aussi, me manquer. Ils étaient tous incroyables à leur manière, extrêmement bien construits et attachants : Lukas, Trevor, Lala, Barney, Connor, Elliot, Walter (mon Gibbs à moi), Rosita… je sais que j’en oublie mais je vous aime les gars ! (et les nanas aussi).

Petite mention pour l’épilogue que j’ai adoré, il était vraiment très beau et surtout très sympa pour nous ;-)
Je ne vous en dirai pas plus, car je m’en voudrais beaucoup de vous gâcher ce roman en vous apportant trop d'éléments. Je veux que vous ayez la même surprise, la même émotion que moi en parcourant ces pages.

J’ai conscience que cet avis ressemble à une oraison funèbre, je n’y peux rien, mais là j’ai une énorme poussière dans l’œil en me disant que c’est fini.

La seule chose qui me fait garder le moral, c’est de me dire que Miss Gallman va nous écrire d’autres romans (oui, elle n’a pas le choix), car un auteur de talent comme cela ne doit pas s’arrêter et doit continuer à nous offrir de telles aventures.

Marika, merci de m’avoir offert Maeve.

Trailer pour A Shiver of Light - Merry Gentry T9

Un trailer a fait son apparition pour la sortie du prochain tome Merry Gentry "A Shiver of Light". Rappelons que ce tome 9 vient tout juste de sortir aux USA.

 

 

Source : Get and Sundry

Hors de Portée - tome 1 "Hors de Portée" de Georgia Caldera

Editions J'ai Lu

Sa spécialité ? Fuir toute relation. Et on peut dire que Scarlett est docteur ès « disparition au petit matin ». Inutile de lui parler relation sérieuse, confiance et stabilité, elle en est incapable. Si investissement il y a, c’est dans la société de décoration d’intérieur qu’elle vient de créer avec sa cousine, ancienne mannequin déjantée, et qui lui prend le plus clair de son temps. Pourtant, face à son nouveau client, le très entêté et séduisant M. Mufle-Connard, plus connu sous le nom d’Aidan Stern, le savoir de Scarlett ne lui sera d’aucun secours. Mais parviendra-t-il vraiment à guérir les blessures du passé ?

 

 

 

 

Avis d'Edelweiss : J’ai eu la chance de découvrir Georgia Caldera avec son 1er roman Les Larmes Rouges qui a reçu le prix Merlin 2012 (une petite merveilleuse par ailleurs!)

Son nouveau romain Hors de Portée change complètement de registre car nous passons d’un univers fantastique Les Larmes Rouges à un magnifique roman contemporain sentimental... et c’est une réussite !

Georgia Caldera m’a fait passer un agréable moment, pour dire, son roman je l’ai dévoré en un week-end !

Nous faisons la connaissance de Scarlett Delorme, 29 ans, décoratrice d’intérieur et chef de sa propre entreprise en collaboration avec sa cousine Louise, anciennement mannequin, dont leur rapprochement et le développement de leur agence à Paris n’a eu lieu qu’après le décès de la mère de Scarlett, quelques mois auparavant. 

Une rencontre avec un client exigeant et hostile un dénommé Aidan Stern, P-DG dans le système informatique, plus connu sous le pseudo « Mufle-Connard » va bouleverser l’univers tranquille et routinier de la jeune femme.

A première vue, Aidan est un homme merveilleusement beau et grand, doté d’une sublime prestance mais son visage aux traits stricts et durcis le rend vraisemblablement peu agréable, distant et antipathique lors de son entretien avec Louise pour le réaménagement de ses locaux. Il souhaite finalement n’avoir à faire qu’à la dirigeante de l’agence, Scarlett…

 

Malgré son imposante apparence, Aidan est un homme sensible, patient et au bon fond, dont le vécu l’incite à garder sa carapace rigide pour ne montrer aucune émotion, mais la charmante Scarlett dont les traumatismes du passé ne sont pas complètement guéris va le faire fondre en un rien de temps.

Bien qu’il dissimule de lourds secrets, il est prêt à risquer beaucoup pour entretenir une liaison durable avec elle, mais s’est sans se douter que ce fameux passé, un brin commun, fera de nouveau surface dans leur vie.

 

Scarlett est complexée par son petit mètre soixante mais assume en grande partie ses jolies rondeurs (et oui enfin une héroïne voluptueuse taille 42, merci Georgia Caldera !). Suite à une période douloureuse de son adolescence, elle fuit à Marseille pour se reconstruire et tire un trait sur les relations avec les hommes au-delà de quelques rendez-vous.

De retour à Paris, alors que son client lui propose un rendez-vous non pas d’affaire mais un tantinet inhabituel et très alléchant, elle ne peut refuser malgré sa réserve de ne pas souhaiter mélanger travail et vie privée.

S’en suis alors une relation tumultueuse et de plaisir charnels qui nous fait entrevoir leur démons spécifiques mais aussi leurs fragilités respectives face à l’amour et au besoin de l’autre à ce que « relation stable » signifie aux yeux du très possessif Aidan et que Scarlett cherche à fuir à tout prix : jalousie, rancœur, avenir incertain, mensonge, douleur et abandon…

On s’attache rapidement à nos deux personnages tourmentés, à leurs facettes touchantes et aux moments d’affection réciproque.

Leur histoire est très bien développée, on reste en haleine jusqu’à la dernière page, on s’attend à des passages ordinairement cohérents qui bien entendu naissent en tournant les pages mais pour autant nous surprennent de fil en aiguille et apportent une petite touche d’originalité et de caractère, à la fois simple et très raffiné.

Le mystère de leur relation marche sur une corde raide mais le personnage secondaire qu’est Louise se trouve être récurrent, rassurant et de bon conseil pour ce couple qui suscite l’étonnement voire l’antipathie autour d’eux.

C’est un très bon livre que je conseille vivement à tous ceux qui on envie de sourire à certaine réplique, de verser une larme dans les moments mélancoliques mais surtout pour découvrir une histoire captivante d’une auteure qui a du talent.

 

 

Fièvre de Lune de Karen Marie Moning

Editions J’ai Lu

“La Lune sanglante a apporté avec elle une sombre et sinitre créature. Cette dernière sillonne les rues de Dublin à la recherché de nouvelles victimes, ne laissant derrière elle que chaos et désolation, notamment parmi mes proches.

Armée de ma lance et épaulé par Jericho, je m’apprête à affronter cet ennemi terrifiant : le faë unseelie le plus ancien et le plus dangereux qui soit…”

 

 

 

 

Avis d’Arcantane : Fan de la série Fièvre, j’avais vraiment hâte de découvrir les aventures de Mac en BD.

Pour commencer, je peux vous dire que c’est un très bel ouvrage de 184 pages pas si cher (comparé au nombre de pages, cela vaut le coup)

Fièvre de Lune est composé en plusieurs parties :

- L’introduction de Karen Marie Moning très émouvante et expliquant la création de ce roman graphique.  On apprend aussi la triste nouvelle que l’illustrateur Al Rio qui avait commencé ce roman, est décédé et que Cliff Richards a repris le flambeau par la suite.

- L’histoire graphique où l’on suit Mac à la poursuite du Fear Dorcha, le grand méchant de l’histoire et que Mac avait déjà rencontré par le passé.

- La 3ème partie est assez intéressante car elle est consacrée sur les coulisses de la série où l’auteure nous livre ses impressions sur sa célèbre série d’urban fantasy ainsi que ses doutes lorsqu’elle a commencé à écrire Les chroniques de MacKayla Lane.

- La dernière partie est dédiée aux croquis des personnages  avec une description minutieuse par l’auteure pour que les dessins soient les plus proches de la série.

 

Après une première lecture, j’ai apprécié  ce 1er roman graphique sur Mac car il retrace bien la série Fièvre. Les dessins des personnages correspondent à ceux que l’on a l’habitude de voir dans les comics américains (soit des nanas à forte poitrine et des hommes qui auraient pris trop de steroids et qui sont tous hyper virils et musclés) cependant cela pourrait gêner certains lecteurs qui ne sont pas habitués à ce type de dessins.

Mac m’a plu tout de suite mais je ne suis pas fan de la représentation de Barrons en dessin, il fait trop “bourrin”, il ne correspond pas à l'image que j'ai de lui. J'ai beaucoup plus apprécié les croquis faits par Al Rio que l’on découvre à la fin de Fièvre de Lune.

J’ai beaucoup aimé les quelques clins d’oeil comme la référence au The Dani Daily ou le tee shirt de Mac : "I'm a Juicy girl". J’ai eu l’impression de replonger dans la série.

Par contre, je ne voyais pas du tout l’épée de lumière de Dani comme elle est représentée : on dirait un sabre laser à la manière de Star Wars !

 

Quand à l’histoire, elle est assez intéressante et nous embarque à la poursuite du Fear Dorcha, un terrible unseelie qui prend des parties physiques des ses victimes. Mac doit l’arrêter (avec l’aide de Barrons) si elle veut sauver Dani et Kat, ses amies victimes de cet unseelie.

Au final, c’est une histoire qui se lit assez vite et qui donne envie de relire les chroniques de MacKayla Lane. Elle devrait norlmalement séduire les fans de MacKayla Lane.

 

Les Montgomery et les Armstrong - tome 1 "Au-delà des mots" de Maya Banks

Editions J'ai Lu

Coup de tonnerre dans les Highlands : pour rétablir la concorde entre deux puissants suzerains, le roi ordonne le mariage d'Eveline Armstrong et Graeme Montgomery. Ce dernier est atterré. Epouser la fille de son pire ennemi, une gamine qu'on dit retardée ? Inconcevable ! Seulement, on ne désobéit pas au roi. Crame se soumet et ne tarde pas à découvrir que son épouse, loin d'être idiote, est simplement sourde suite à un accident. Et elle est si belle qu'il a soudain hâte de l'emmener dans son lit. Mais saura-t-il la protéger contre la haine meurtrière de son clan ?

 

 

 

 

Avis d'Edelweiss : Une jolie romance historique très sympathique à lire qui est inspirée du handicap du mari de Maya Banks : la surdité.

C’est un peu un « Roméo & Juliette » des Highlands.

En effet, deux clans rivaux se retrouvent dans l’obligation de marier leur fille unique, Eveline Armstrong avec le Laird Graeme Montgomery, par ordre du Roi Alexandre. Si le mariage n’a pas lieu, des représailles et une guerre pourraient voir le jour.

Difficile à accepter, d’autant plus que la vengeance et la haine abritent leurs esprits suite à la bataille et la mort des deux suzerains précédents. Alors, quand la rencontre se suit face à l’annonce du mariage, les Armstrong couvent une peur bleue pour l’avenir de leur fille au sein du clan ennemi, qui suite à un accident de cheval est devenue muette comme une tombe et recroquevillée dans son coin face à la solitude qui l’entoure.

C’est sans penser que Graeme Montgomery prétend ne jamais lever la main sur une femme surtout simple d’esprit voire « idiote », telle qu’elle a été décrit depuis ses 3 dernières années et qui plus est, ne pourra jamais faire son devoir conjugal et lui offrir une descendance. Alors forcement, la réticence et l’embarras pour ce Laird très respecté est permise… mais c’est sans se douter de la beauté de sa jeune fiancée.

De retour avec son mari, Eveline fait tout pour se faire accepter par son nouveau clan mais surtout par son mari face à la méchanceté des domestiques et guerriers. Suite à une humiliation de trop, on découvre que sa nouvelle épouse n’est pas du tout muette mais uniquement sourde, bien qu’elle gère encore mal les intonations de sa voix.

Maya Banks décrit parfaitement les sentiments d’Eveline à l’égard de son nouveau statut. C’est une jeune femme courageuse, pleine de bonté et d’amour à donner. Elle est consciente de ce qui l’entoure et sait clairement qu’elle n’est pas insensible aux yeux de son mari, qui la désir tant sa beauté est stupéfiante. Quant à Graeme, il s’agit là d’un homme à la carrure époustouflante du guerrier-type, doté de sensibilité et de tendresse. Il respecte les femmes surtout sa femme dont les sentiments s’accroissent de jour en jour, en particulier quand il prend conscience qu’il peut communiquer avec elle.

Leur relation est touchante. On découvre beaucoup de détailles au sujet d’Eveline et de sa supercherie qui occasionne des catastrophes et des vindictes.

Cette romance comporte donc une histoire d’amour avec un début houleux, une pathologie difficile à porter, un peu d’action, de combats et de châtiments pour cause de vengeance et une dévotion familiale à toute épreuve.

C’est un livre qui se lit avec plaisir et me donne envie de découvrir le prochain tome, bien que la fin de l’histoire n’inspirait pas forcement à une suite pour ma part…

 

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