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Psi-Changeling – Tome 19 "Rêves de loup" de Nalini Singh

Editions Milady

En tant que chef de meute, Selenka prend la protection de ses membres à cœur. Ce qui inclut les empathes qui y séjournent actuellement pour assister à une conférence à haut risque. Ethan est une Flèche sans l’être réellement. Détaché du monde, sa seule loyauté est envers lui-même. Responsable de la protection de la conférence, il est un pion entre les mains du puissant et cruel Consortium. Mais lorsqu’il se retrouve face à Selenka, son cœur et son âme sont immédiatement captifs. Le coup de foudre n’est qu’un mythe pour les changelings, mais la louve de Selenka est formelle : Ethan, la Flèche brisée, est son compagnon. Et peu importe que l’esprit de celui-ci oscille au bord de la folie et de la mort…

 

 

 Avis d’Arcantane :

Nalini Singh est toujours une valeur sûre et c’est un régal de retrouver une nouvelle histoire dans l’univers de Psi-changeling. 19ème tome mais on ne s’en lasse pas car l’intrigue et la romance sont toujours au top et aussi soignée.

J’apprécie tout particulièrement cette seconde « saison » qui permet de nous retrouver dans d’autres villes. Depuis quelques tomes, l’auteure se concentre à l’autre bout du monde et plus particulièrement sur Moscou. Nous avons eu déjà la romance entre le meneur de loups Valentin et la Psi, Silver Mercant. Place cette fois-ci, aux loups et à son Alpha Selenka.

Lors d’une conférence des Empathes, Selenka échappe de peu grâce à l’intervention d’Ethan Night, une flèche qui lui sauve la vie. Quelques instants plus tard, c’est au tour de la jeune louve de sauver la flèche d’une tentative de meurtre. 1ère rencontre et 1er coup de foudre, la louve de Selenka voit en cette flèche, son âme sœur ! Pour Selenka c’est la surprise totale, elle ne le connaît pas et a quelques réticences mais hors de question de mettre en doute ce lien qui se forme entre eux deux et même si Ethan se considère comme une flèche défectueuse, il a bien l’intention de profiter de chaque moment avec Selenka, même si la folie le guette…

Ce tome est particulièrement succulent. D’abord par ses personnages, pour une fois, nous avons une femme Alpha louve (à la différence des nombreux autres clans où c’est souvent un homme qui gouverne les métamorphes). Selenka est un personnage haut en couleur qui revendique sa place de meneuse avec des griffes tout en étant une femme qui aime se faire belle et plaisir. Être chef, c’est aussi être seule et porter le poids de sa meute sur les épaules. Avec l’arrivée d’Ethan, Selenka sent qu’elle peut enfin se reposer sur son compagnon et faire apparaitre ses faiblesses et ses failles. Trouver son compagnon et âme sœur est une chance inouïe qu’elle n’est pas prête de lâcher. Mais elle n’a guère le temps de découvrir qui se cache derrière cette flèche au cœur tendre car une menace pèse sur sa meute. Avec la mort d’un de ses lieutenants, c’est toute sa meute qui a été ébranlée, il lui faut alors être forte pour éliminer la menace et aussi faire face à ce qui attend Ethan, contre cette douce folie qui le menace et risque de le tuer.

Tout au long de cette histoire, nous allons découvrir aussi le personnage d’Ethan Night et suivre sa vie par bride, sa puissance mais aussi ses faiblesses. Brisé par son ancien mentor, le puissant Ming le Bon, Ethan ne s’est jamais réellement intégré parmi les flèches. Se sentant comme un électron libre. Son lien avec Selenka va lui ouvrir les yeux et lui permettre de voir que les Flèches veuillent sur lui et feraient tout pour l’aider. Il va peu à peu éprouver des sentiments grâce à son lien et son côté protecteur est tout aussi puissant que celui de la louve envers sa nouvelle compagne.

Il est intéressant que l’auteure amène la partie "Scarab" qui est une sorte de maladie touchant certains Psis en augmentant leurs pouvoirs et les menant à la folie. Ethan en a tous les symptômes mais il est prêt à se battre pour pouvoir vivre avec Selenka et même s’il faut que d’autres Psis rentrent dans sa tête, c’est un piètre sacrifice pour arriver à guérir.

J’ai beaucoup aimé tout ce qui touche Scarab car on avance petit à petit dans l’intrigue, on découvre cette terrible maladie encore méconnue. Une nouveauté chez les Psis qu'il va falloir combattre.

Qui dit nouvelle saison dans l’intrigue, dit aussi nouvel ennemi qui se dévoile. Connue sous le nom de l’Architecte, on accède à chaque partie à sa vision du monde et sa conquête du pouvoir. Cet ennemi reste dans l’ombre mais il est bien décidé à avancer ses pions pour gagner cette bataille contre le Consortium et régner sur le monde des Psis, Humains et métamorphes.

Comme à son habitude, ce tome est maîtrisé par une intrigue efficace sous un fond de romance. Bien qu’elle soit au premier plan et très prenante, Nalini Singh ne se concentre pas que sur sa romance. Certes, elle nous fait vivre les émotions de ce nouveau couple, ses débuts, ses tâtonnages et cet amour sincère mais l’auteure laisse une grande place à son intrigue principale.

Les pages défilent sans qu’on ne s’en rende compte, c’est un plaisir et malgré le nombre de tomes, Nalini Singh réussit l’exploit de rendre chaque tome encore meilleur.

Je valide totalement ce nouveau tome "Rêves de loup" !

 

Plus d’infos : Milady

Hybrides – Tome 13 "Joyeux" de Laurann Dohner

Editons Milady

Ils ont été créés. Emprisonnés. Mais jamais brisés.

Vanni est furieuse lorsqu’elle se rend compte que la conférence organisée par son fiancé et son futur beau-père est une manifestation anti-Hybrides. Ces hypocrites à l’esprit étroit représentent tout ce qu’elle déteste. En se rendant dans un bar pour se changer les idées, elle se retrouve assise près d’un Hybride extrêmement séduisant, et les choses se précipitent lorsque tous deux sont drogués. Joyeux refuse de croire que cette humaine à la nature généreuse est responsable de leur situation. Il est prêt à lui accorder sa confiance, et bien décidé à la protéger envers et contre tout. Car même si elle ne le sait pas encore, elle est sienne.

 

 

Avis d’Arcantane :

Hybrides est une série que j’apprécie. Les tomes sont courts et agréable à lire.

Ce 13ème tome est consacré au personnage de Joyeux que l’on a brièvement croisé précédemment. Hybride Primate, il va faire la connaissance de Vanni, une jeune humaine assise à côté de lui dans un bar. Ils entament alors la conversation mais le ton change lorsque Joyeux se rend compte que leurs verres ont été drogués par la drogue d’accouplement. Il faut donc réagir vite et aider la jeune femme souffrante et l’emmener à Homeland afin qu’elle puisse voir des médecins au plus vite car cette drogue est dangereuse pour les humaines. Très précautionneux, Joyeux fait tout pour soulager et rassurer la jeune femme mais les agents de l’OPH ne sont pas du même avis et tout accuse la jeune femme d’être la coupable. Pourtant Joyeux ne veut pas y croire car Vanni n’a pas l’air d’une manipulatrice !

Hors de question pour cette dernière d’être emprisonnée et elle arrive à s’échapper. Elle réalise alors qu’elle a trompé son fiancé mais cette expérience lui ouvre les yeux. Son fiancé qui lui tendu un piège en l’invitant à passer le week-end à une conférence contre les Hybrides avec la secte Woods dont son futur beau-père en est le fondateur, n’est pas la personne qu’elle pensait connaître.  Un tel comportement qu’elle déteste et pour elle, hors de question d’être mêlée à tout ça. Son fiancé cachait bien son jeu et lui montre son véritable visage. Voulant rompre, elle se rend compte qu’elle est au centre d’une vaste machination qui risque de porter un coup fatal aux Hybrides !

Elle n’a alors qu’une solution : s’échapper des mains de ses tortionnaires et retrouver les Hybrides pour être protégée. Joyeux voit l’occasion de mettre en œuvre son plan : garder la jeune femme auprès de lui.

C’est un tome que j’ai trouvé sympathique mais je n’ai pas forcément accroché à l’histoire de Vanni et de Joyeux que j’ai trouvée un peu trop précipitée. Je n’ai pas eu le même béguin que pour les autres couples rencontrés précédemment qui m’ont fait autant apprécier la série. Peut-être est-ce dû au schéma récurrent de l’auteure à chacun de ses tomes ? J’ai toutefois passé un bon moment car l’écriture est toujours aussi fluide et agréable et les scènes sexuelles sont toujours aussi érotiques et même crues.

L’intrigue a du potentiel avec la secte Woods et ses manigances dont Vanni va se retrouver elle-même mêlée sans le vouloir.

Dans le principe, j’ai aimé le personnage principal : Vanni. C’est une jeune femme douce et un peu naïve. Elle rêve d’une relation idéale avec mari et enfant. Elle voit donc en Franck, son fiancé, l’homme de sa vie mais l’arrivée de Joyeux dans sa vie va changer la donne. Elle se rend compte des qualités de l’hybride et de l’attention qu’il lui porte tout le contraire de son ex-fiancé qui cachait bien son jeu.

C’est aussi une personne forte et courageuse car elle prend des risques à s’échapper au péril de sa vie. Honnête, il est facile de décrypter ses émotions sur son visage ce qui persuade Joyeux que cette jeune femme est généreuse et n’aurait pas pu le manipuler de la sorte. Mais Vanni n’est pas sûre d’elle et surtout avec les hommes. Ses relations ont été désastreuses et elle a peur de s’attacher à Joyeux et que ce dernier se lasse d’elle. Il lui faut du temps pour comprendre que Joyeux n’est pas comme les hommes qu’elle a connus.

Tout comme les autres hybrides, Joyeux va droit au but et ne tourne pas autour du pot comme les humains. Il n’a pas peur d’avouer ce qu’il veut et ce qu’il ressent ce qui peut mettre mal à l’aise la jeune femme surtout au niveau du sexe. Il met tout en œuvre pour garder la jeune femme et lui prouver qu’il pourra la rendre heureuse. J’avoue qu’on aime ce côté protecteur. Il veut qu’elle sache qui il est et ce qui l’attend si elle souhaite vivre avec lui.

Dans l’ensemble j’ai bien aimé l’intrigue mais je l’ai trouvée un peu trop courte et facile.

C’est un tome qui se laisse lire mais pas le meilleur de la série pour ma part.

J’espère que le prochain sur Deuil me permettra de retrouver ce côté attractif !

 

Plus d’infos : Milady

Retrouve moi si tu peux de S.K. Barnett

Editions Hauteville

À force de t'attendre, on te croyait morte...Jenny avait six ans lorsqu'elle a été enlevée en pleine rue dans une paisible zone résidentielle. Personne n'a rien vu, rien entendu. Bouleversée par cette disparition, alors que les chances de la retrouver sont infimes, sa famille la croit morte.Douze ans plus tard, elle revient miraculeusement auprès des siens après avoir échappé à ses ravisseurs. Mais tandis que ses parents et son frère l'accueillent au sein du foyer et que des hordes de journalistes cernent la maison, les questions commencent à s'accumuler. Où a-t-elle vécu pendant toutes ces années ? Pourquoi est-elle de retour maintenant ? Et est-elle vraiment en lieu sûr chez elle ? 

 

 

Avis d'Edelweiss :

Lire ce roman c’est tomber la tête la première dans l’inconnu, qui pourtant par son résumé pose une intrigue que je pensais deviner plutôt aisément.

Donc, je suis tombée dans le panneau de cette facilité à imaginer un schéma narratif bien trop souvent identique quand il s’agit de sujet sensible qu’est celui de la disparition d’un enfant. 

Je me suis alors prise une claque monumentale restant stupéfaite face au déroulement de l’histoire de S. K. Barnett auquel je ne m’attendais absolument pas.

Le titre du livre « Retrouve moi si tu peux »  prend tout son sens au cours de la lecture.

La disparition de Jenny Kristal, six ans, nous est contée par la « Jenny » adulte, retrouvée douze ans plus tard mais aussi par d’autres narrateurs que sont les parents et le frère de « l’ancienne » disparue. Voilà plusieurs points de vue fondamentaux dévoilant bons nombres d’indices au dénouement de ses retrouvailles et la recherche de ses ravisseurs. Mais plus le lecteur avance, plus ce qu’il pense invraisemblable devient tortueux et véridique.

Les enquêtes n’ayant rien donné sur la disparition de Jenny, ses parents n’ont pourtant jamais cessé de la chercher, vivants leur vie plutôt réglée et fade avec leur fils aîné Ben et ses problèmes adolescents. La réapparition de Jenny dans sa maison d’enfance va raviver souvenirs et douleurs mais aussi des comportements étranges autour de la jeune fille.

Il est difficile de s’attacher directement à Jenny depuis son retour. Sa maturité grandissante au fil des ans dans la souffrance de son enfance imposée est une force lui permet de voir des choses auxquelles nous ne prêterions même pas attention. Ses peurs ou ses questions purement justifiées montrent sa capacité d’analyses et de recul qu’elle nous dévoile dans sa froideur et ses jugements. 

Nous découvrons la fillette du passé et son douloureux parcours dans les mains de gens abominables puis la jeune fille aguerrie qui s’est échappée de ses bourreaux menant sa route anguleuse en solitaire jusqu’à retrouver sa famille.

Le suspens est tenu jusqu’au chapitre final. Il faut donc allez jusqu’au bout mais c’est une tâche effectuée sans peine car ce thriller nous tiens aux tripes, nous effraie par ses découvertes monstrueuses que l’homme est capable d’accomplir pour assouvir son pouvoir, ses convictions, ses pulsions et j’en passe... Le courage et la détermination d’une enfant maltraitée et sa volonté d’avoir un avenir est mis à l’honneur malgré d’incessantes incohérences relevés entre son passé et de son émersion à la maison. 

Qui devons-nous croire ? Qui mène réellement l’enquête ? Qui cache des secrets ? Qui a le plus à perdre à la voir réapparaître ? Tant de questions auxquelles nous sommes suspendus dans la conduite de S. K. Barnett à nous prendre à contre pieds.

Ce polar sombre est troublant, émouvant, rude avec une intrigue efficace et ficelée de façon que chaque fil se délie pour s’ouvrir sur un dernier souffle d’espoir. C’est typiquement le style de livre que j’aime car impossible de savoir où nous mène l’autrice. Nos certitudes du début sont finalement balayées par de nouveaux soupçons. Et c’est ainsi tout du long.

Ne vous fiez donc pas aux apparences dans cette histoire, vous vous égarerez assurément de la vérité mais n’oublions-pas qu’encore de nos jours, des gens ignobles commettent des actes comme cette histoire, en vrai. On ne sort pas sans pincement au cœur en refermant ce livre.

 

Citation:

Ce fut sept ans plus tard, alors que l’affiche d’origine avait pratiquement disparue, défraîchie jusqu’à être devenue presque blanche, et sur laquelle on ne distinguait plus que quelques traces résiduelles, lorsque la pluie, la neige, la boue et le temps m’avaient quasiment effacée que je rentrai enfin chez moi.

Plus d'infos : Hauteville

Le bonheur était là de Claire Zamora

Editions Hugo Roman

Lucie, trentenaire, a tout de la femme accomplie : une carrière prometteuse au sein d'une start-up dans laquelle elle passe le plus clair de son temps, un bel appartement à Paris et quelques aventures sentimentales sans lendemain qui ponctuent un quotidien bien rodé.

Mais il suffira d'un appel d'Enzo pour bouleverser cet équilibre. C'est son ami d'enfance, la personne à qui elle tient le plus au monde. Entre eux, pas d'histoire d'amour, mais la plus belle histoire d'amitié qui existe.

La jeune femme va être confrontée à un choix : rester à Paris et concrétiser ses espoirs professionnels ou tout quitter et suivre son éternel complice à Bali.

C'est un véritable chemin initiatique qui l'attend. Mais est-elle prête pour un tel changement ? Acceptera-t-elle de faire face à ses démons ?

Lorsque la vie ébranle nos certitudes, on peut s'obstiner à garder le contrôle ou... décider de lâcher prise.

 

Avis de Christy :

Dès que j’ai lu le résumé de ce roman, j’ai été intriguée par ce texte qui promettait des émotions fortes. Et je dois dire que j’ai eu raison de me laisser tenter par “Le bonheur était là”, dont je découvrais la plume de l’auteur, avec lequel j’ai passé un très bon moment en compagnie de ses personnages attachants.

Nous rencontrons trois personnages: Lucie, Enzo et Nolann.

Lucie et Enzo sont meilleurs amis depuis l’enfance. Ils connaissent tout de l’autre, les bons et les mauvais côtés. Pourtant, ce qui lie est plus fort que tout. Ils savent qu’ils peuvent compter sur le soutien de l’autre.

Lucie est un personnage assez solitaire car bien souvent elle est plongée dans son travail, nuits et jours, sans compter ses heures. Elle s’investit dans sa start-up, pour peut-être avoir un poste élevé, quitte à se faire craindre par ses employés. Elle a une réputation de “Reine des glaces” que rien ne peut atteindre. Mais ce n’est qu’une façade car elle est sujette à de nombreuses angoisses.

Enzo, est quant à lui plus solaire. Il attire les gens vers lui par sa joie de vivre. Il enchaîne les histoires d’amour et les peines de cœur. S’il a quelques ennuis à son travail de styliste, il n’en reste pas moins un passionné par ce qu’il fait.

Mais c’est quand Enzo découvre qu’il est atteint d’un cancer de stade 4 que leurs vies, déjà bien aux prises avec des angoisses, prennent un tournant dramatique. Car Enzo n'a aucune chance de guérison. Comme son père avant lui, il n'a pas envie de passer ses derniers jours , alité dans un lit d’hôpital. Il décide donc de partir à Bali, qui suite à un tsunami, est complètement détruite. Il va aider à la reconstruction d’une école.

Lucie va-t-elle l’accompagner dans ce nouveau projet?

Nous suivons également Nolann, qui est trader à Londres. Sa vie alterne entre les frissons des prises de risques, dues au marché très fluctuant de la Bourse, où Nolann ne tient le coup que grâce aux rails de cocaïne qu’il prend régulièrement et les moments de doute, avec son mariage raté et sa famille qui ne veut pas entendre parler de lui. Car Nolann vit une vie “facile” où l’argent l'est également, bien loin de l’univers de ses parents qui gagnent leur vie en travaillant dur. C’est une vie à 100 à l’heure qui ne le rend pas particulièrement heureux.

Ces trois personnages mènent une vie très différente, chacun avec une vision de ce qu’ils souhaitent. Ils ont tous des doutes, des craintes, des peurs qui les empêchent d’être heureux.

On assiste aussi à leurs moments de joie, leurs rires, de leur bonheur d’être ensemble comme cela est le cas pour Enzo et Lucie.

J’ai aimé ces personnages pour la force qu’ils dégagent. Si Enzo est d’abord affligé par ce coup du sort, il va montrer une force hors du commun, masquant sa douleur, nous dévoiler que son côté positif, ne plus penser au cancer qui est train de l’anéantir.

Ce courage va lui permettre de réaliser le projet qui lui tient particulièrement à cœur: reconstruire une école complètement détruite, à l’autre bout de la Terre, pour venir en aide à des enfants. Enzo espère laisser une petite trace de sa présence dans ces lieux.

Lucie est aussi un personnage très attachant. Sous ses airs parfois froids, elle est totalement bouleversée par l'état de santé d’Enzo. Elle sait comment les choses vont se terminer ne peut se résoudre à affronter la vie sans la présence d’Enzo à ses côtés.

La plume fluide de Claire Zamora nous fait rentrer avec facilité dans la tête des personnages. "Le bonheur était là” est un texte qui m'a bouleversé tant par la sincérité de l’écriture que par les émotions retranscrites qui sonnent vraies.

Certains moments sont sombres, tristes, parfois difficiles à lire, tant on s’est attaché aux personnages. D’autres au contraire, sont remplis de joie, de bonheur, des rires. On ne peut pas rester indifférents, on est émus, jusqu’aux larmes parfois.

J’ai aimé la façon dont les choses sont abordées par l’auteure, dont les personnages vont évoluer au cours de l’histoire, dans les épreuves, aux côtés des autres. Ils n’en ressortent que plus humains et les émotions ne sont que plus fortes.

Les scènes à Bali font ressortir le côté bienveillant de ses habitants, leur force de rebondir face aux épreuves. Cette vision des choses va avoir une influence sur les vies de Lucie, d’Enzo et de Nolann. Ce chemin ne se fera pas sans obstacles.

En bref, j’ai tout simplement adoré le message positif qui ressort du “Bonheur était là” malgré les moments de tristesse que vivent les personnages. On les suit dans leur cheminement vers le bonheur.

Une lecture pleine d'émotions que je vous conseille grandement.

Plus d'infos : Hugo Roman

Les Chroniques de Dani Mega O’Malley – Tome 4 "Fièvre Enchantée" de Karen Marie Moning

Editions J’ai Lu

« Un an et cinq jours après que j’ai posé mon pied sur le sol sauvage de l’Irlande, le Sinsar Dubh a gagné. Il lui a suffi d’attendre l’instant où j’aurais la folie de me croire assez forte pour franchir la ligne rouge … »

Alors que la Terre a plongé dans le chaos, le Sinsar Dubh, un livre maléfique doué de conscience, a pris possession du corps de Mac, et rien ne pourra l’arrêter dans sa quête de pouvoir.

Le seul espoir pour rétablir l’ordre est de recouvrir au Chant-qui-forme, une mélodie oubliée depuis longtemps. Pour cela, sidhe-seers, clan des Neufs, Seelies et Unseelies devront former des alliances improbables et faire des choix déchirants.

Détruire le Livre ne se fera pas sans sacrifices.

Et dans cette bataille pour l’âme de Mac, chaque décision aura un prix.

 

Avis d’Arcantane :

J’adore la série Fièvre qu’a créée l’auteure Karen Marie Morning, un univers sombre complexe et riche où se mêlent les faes et les humains. Batailles, intrigues, amours, c’est un mélange alambiqué que Karen nous livre dans cette saga. Ce 4ème tome des chroniques de Dani n’est pas exclusivement centré sur Dani alias Jada. En fait, c’est la suite directe de sa série où l’on suit l’avancée du livre maléfique le Sinsar Dubh, la bataille de Mac à essayer de lui résister et la survie de la Terre.

Lors du dernier tome, nous étions à un moment décisif où le Sinsar Dubh a repris le contrôle sur Mac, obligeant Dani à s’échapper pour éviter de mourir.

Le livre a pris totalement le contrôle du corps de Mac et est bien décidé à mener son propre chemin à savoir conquérir les mondes et assouvir sa vengeance. Pour cela il va falloir tuer les princes Unseelies et retrouver la concubine du Roi pour devenir immortel mais Dani et Barrons sont bien décidés à tout faire pour le combattre et sauver Mac.

Pendant que le livre sème des cadavres sur son passage, les Neufs et les sidhe-seers continuent à se battre contre les Unseelies et cherchent un moyen pour empêcher les nombreux trous noirs de détruire la Terre.

Cette suite est tout aussi passionnante que les tomes précédents. Principalement on va suivre en grande partie la possession de Mac par le Sinsar Dubh. Cependant la seconde partie est bien centrée sur Dani. Peu à peu, Jada laisse place à Dani en laissant ses sentiments longtemps enfouis, remontés à la surface. C’est un drame et un échec d’avoir vu Mac perdre sa bataille contre le Livre mais fidèle à elle-même, elle s’allie aux Neuf pour trouver une solution. Un évènement va bouleverser son univers lorsqu’elle apprend le secret de Dancer et elle va peu à peu se rapprocher de lui mais leur temps est compté. Je dois vous dire que c’est ce que j’attends le plus dans le livre car rappelons-nous que ce spin off est normalement dédié au personnage de Dani et j’avais un peu l’impression que l’auteure laisser cette partie pour se consacrer à l’intrigue principale et à Mac. Je ne me plains pas car je ne me suis pas du tout ennuyée mais je voulais plus de scènes avec Dani. Sur cette seconde partie, j’ai été comblée de la voir interagir avec Dancer mais aussi avec Ryodan.

En revanche, il faut bien suivre car de nombreux chapitres sont du point de vue de différents personnages et nous permet d’avancer dans les nombreuses intrigues en parallèle.

En résumé, cette suite est toujours aussi alléchante et passionnante. L’auteure nous entraîne une fois de plus dans son univers sans nous laisser de répit. Enchainant les combats, les nombreuses intrigues mêlant passion et émotions, il y a tout ce qui fait une excellente série de fantaisie urbaine. Ce tome va clore un chapitre mais pas d’inquiétude car l’auteure a prévu une suite. J’avoue que ce tome pourrait très bien clore la saga. C’est un petit pincement au cœur quand j’ai fermé le livre car oui, les personnages et cet univers vont me manquer en attendant une nouvelle sortie.

J'espère que la suite sera publiée par J'ai Lu. Croisons les doigts !

 

Plus d’infos : J'ai Lu

Lire un extrait : ICI

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