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La Reine Traitresse - Tome 2 de Danielle L. Jensen

Editions Bragelonne

La suite directe de la saga phénomène Le Pont des Tempêtes de Danielle L. Jensen !

Une reine exilée. Un roi enchaîné.

Reine traîtresse bannie de son royaume, Lara a vu son propre père conquérir Ithicana sans pouvoir l’en empêcher. Mais lorsqu’elle apprend que son compagnon, Aren, a été fait prisonnier, Lara devine que son père le garde en vie pour une seule raison : s’en servir d’appât. Et c’est un piège dans lequel elle compte bien tomber.

Risquant sa vie sur la Mer des tempêtes, Lara revient à Ithicana afin de libérer son roi, mais aussi d’arracher le pont à son père. Pour cela, elle compte retourner contre lui ses propres armes… Cependant, le palais où Aren est détenu est une véritable prison, peuplée d’ennemis et d’alliés n’hésitant pas à changer de camp pour mieux se disputer couronnes, royaumes et ponts. Or le plus dangereux de ses adversaires risque bien d’être l’homme même qu’elle tente de libérer : Aren, celui qu’elle a trahi.

Alors que tout ce qui lui est cher est en jeu, Lara doit décider pour qui – et pour quoi – elle se bat : son royaume, son mari ou elle-même ?

 

Avis de Christy :

Au printemps, j’avais eu un coup de cœur pour le premier tome du Pont des tempêtes. C’est donc avec beaucoup d’impatience que j’attendais la suite, surtout avec les dernières révélations données par l’auteure.

Nous retrouvons donc Lara et Aren dans la suite de leurs aventures, quelques semaines après les événements du tome précédent.

Au début du roman, Lara, qui a été exilée par son époux, doit maintenant s’amender de ses erreurs et faire face à ses regrets. Elle ne voulait pas que Ithicana tombe sous le joug de son père, le roi de Maridrina.

Elle s’était en effet attachée à ce pays et à ses habitants, au fil de ces rencontres et découvertes.

Elle va maintenant devoir prendre les armes pour sauver son mari et son royaume. Elle qui était sûre de sa mission, est maintenant prête à tout pour rétablir la situation. Même seule, détestée de tous, elle va trouver la force de se battre.

C’est une femme forte, sûre de ses capacités, son apprentissage lui sera d’une grande aide Elle ne manque pas de courage même si cette épreuve lui a ouvert les yeux sur ce qu’elle souhaite vraiment. Sa relation avec Aren a ouvert des failles en elle.

C’est une vraie héroïne qui fait des erreurs parfois mais à laquelle on ne peut s’empêcher de s’attacher.

Dans sa lutte pour sauver Aren, elle va devoir demander l’aide de ses sœurs avec qui on va faire connaissance.

Aren, de son côté, est retenu prisonnier dans le palais du roi de Maridina. Torturé, il doit accepter de dévoiler tous les secrets d’Eranahl, la capitale d’Ithicana, où tous les habitants se sont réfugiés quand le Pont est tombé. Les troupes du roi de Maridrina n’ont de cesse d’attaquer Ithicana et plus particulièrement Eranahl, grâce à toutes les informations que Lara avait pu fournir à son père.

Pendant la captivité d’Aren, le Merle prend un malin plaisir à capturer les soldats qui tentent de le libérer.

Aren est toujours sous le choc de la trahison de Lara. Il la hait pour ce qu’elle a fait subir à son peuple mais il est aussi conscient qu’il éprouve toujours des sentiments pour elle. Ce qui le torture d’autant plus qu’il ne sait plus à quel moment Lara était sincère avec lui. Il sait également qu’il est un appât pour l’attirer à Maridrina.

Toujours d’une plume fluide et hautement addictive, l’auteure Danielle L. Jensen, nous emmène dans la suite des aventures de notre couple Lara et Aren. Je dois avouer que j’ai une nouvelle fois adoré cette intrigue.

Nous ne voyons pas les pages défiler sous nos yeux, on enchaîne les chapitres, on veut savoir ce qu’il va se passer ensuite.

Sans temps mort, nous suivons alternativement le point de vue de Lara ou d’Aren sur la situation, la narration étant à la troisième personne du singulier. On assiste à l’évolution de la relation entre Lara et Aren. La trahison de la jeune femme a mis un frein à ce qui était en train de naître entre eux, mais on sent que les sentiments sont toujours aussi présents, d’un côté comme de l’autre.

J’ai adoré les voir ainsi évoluer, de les voir se questionner sur ce qu’ils ressentent. Les sentiments se mélangent parfois dans leur tête. On les sent perdus. Ils n’en ressortent que plus humains. On voit leurs forces mais aussi leurs faiblesses.

Le fait que Lara et Aren doivent faire équipe et lutter pour leurs idéaux et la survie de leurs peuples ne rend les choses que plus intenses.

Il faut dire que “La reine traîtresse est un roman qui laisse place à de nombreux rebondissements et scènes d’action. J’ai retenu mon souffle à de nombreuses reprises. Le danger n’est jamais loin. J’ai été horrifiée par certaines scènes. Le suspense était à son comble! J’ai adoré suivre les péripéties de notre couple.

“La reine traîtresse” met également en avant les alliances politiques entre les différents royaumes. Certaines se créent, d’autres se dénouent. Les batailles font rage, les morts sont nombreux. C’est un tome avec lequel on ne s'ennuie pas une seule seconde.

Si nous rencontrons de nouveaux personnages, comme les sœurs de Lara, nous faisons aussi la connaissance de nouveaux protagonistes. Chacun a son caractère et son importance dans l’intrigue.

Même si j’ai trouvé que le dénouement arrivait bien trop vite et que les choses s’arrangeaient trop facilement, il n’en reste pas moins que ce tome, plus sombre et intense que le précédent, fut un coup de cœur. J’ai adoré les personnages, leurs sentiments, l’évolution de leur relation au fil des pages et le fait que l’auteure ne les ménage pas une seule seconde!

Il me tarde maintenant de découvrir le prochain tome de la série qui se déroule dans le même univers mais avec d’autres personnages…

Plus d'infos : Bragelonne

Olympus - Tome 5 "Deke Hammond" de Suzanne Wright

Editions milady

Rien n’est plus fort que l’amour.

Bailey ne prend rien au sérieux… sauf son attirance indéniable pour Deke. Il faudrait être une pierre pour résister à ses charmes. Deke ne parvient pas à s’expliquer pourquoi Bailey le trouble comme aucune autre femme. La métamorphe serpent le rend fou. Quand il commence à souffrir de manque de contact physique, il n’a plus la force ni la volonté de lutter contre son désir. Et derrière la façade insouciante, il découvre que les sentiments de Bailey à son égard pourraient s’avérer plus profonds qu’il ne l’imaginait. Plus encore que son amour, elle mérite son respect et son admiration, et il ne peut se résoudre à la laisser le quitter…

Dans l’univers de La Meute du Phénix et La Meute Mercure

Avis de Christy :

La série Olympus est la série dérivée de la Meute du Phénix, écrite par Suzanne Wright et il s’agit du 5ème tome qui est consacré au personnage de Deke Hammond.

Dès les premières pages, nous faisons d’abord la connaissance de Bailey, métamorphe mamba noir.

La jeune femme est l’amie d’Havana et d’Aspen que nous avions rencontré dans les tomes précédents. C’est une solitaire qui avait été recueillie par la Meute Olympus dans sa jeunesse. Elle cache aussi une part sombre dans son passé, quand elle faisait partie du Mouvement, ce dont les membres de la Meute ne sont pas au courant et qui a eu un impact sur ces capacités de combat.

Bailey est un personnage qui marque les esprits car ses joutes verbales (ou non) avec les autres membres de la troupe Olympus ont rythmé les tomes de la série.

Ici, c’est son histoire avec Deke qui va être mise en avant.

Entre eux, nous savions qu’il se passait quelque chose. Ils sont toujours en train de s’envoyer des piques, de se chercher. Cette tension est omniprésente entre eux.

D’ailleurs, celle-ci va encore augmenter d’un cran car Deke souffre d’un manque de contact physique depuis que sa compagne, Dayna, est partie en Australie pour s’occuper de sa famille et que son absence dure maintenant depuis deux ans et demi, au lieu de quelques mois comme elle l’avait prévu au départ. Depuis, la douleur de Deke ne fait qu’augmenter au quotidien.

Bailey, qui est depuis longtemps attirée par le métamorphe, pourrait peut-être l’aider à aller mieux et faire passer ce manque ?

Bailey est un personnage très fort auquel on va s’attacher très vite. Elle a des répliques bourrées d’humour et ne se laisse jamais faire, d’où ses nombreuses bagarres avec ses amies. Elle a un fort caractère et sait ce qu’elle veut. Mais elle n’ose pas s’impliquer dans une relation car elle a peur que cette personne finisse par l’abandonner tôt ou tard. Elle ne veut plus être blessée comme elle a pu l’être dans le passé.

Pendant la lecture, j’ai trouvé que le personnage de Bailey était davantage mis en avant plutôt que celui de Deke, plus en retrait et dont le caractère n’était pas à la hauteur de sa partenaire.

Comme dans les autres tomes de la série, la plume fluide de l’auteure, Suzanne Wright est addictive et les pages défilent à toute vitesse.

Le seul regret que je puisse avoir, c’est le manque d’intrigue avec du suspense dans ce livre. On se concentre uniquement sur la relation entre Bailey et Deke mais aussi avec les autres membres de la meute, sans qu’il n’y ait de danger véritable venant de l’extérieur. Il m’aura manqué cette pointe de frisson pendant la lecture.

Bailey et Deke vont devoir faire face à plusieurs ennuis, dont des agressions physiques qui ciblent notre héroïne et Deke qui s’est fait pirater son profil sur des sites de rencontres entre métamorphes, ce qui va lui créer de nombreuses péripéties… Tous les deux vont donc tâcher de découvrir qui est l’origine de ces attaques.

Deke va également devoir s’expliquer quant à sa relation avec Dayna, avec qui il est toujours attaché même si leur séparation date de plusieurs mois, la jeune femme l’ayant quitté pour se rendre en Australie. Ils avaient conclu un accord, mais il est désormais temps pour Deke d’y mettre fin.

Concernant la relation qui va se nouer entre nos deux protagonistes, je dois dire que j’ai été assez déçue. Si au départ Bailey accepte de rendre service à Deke concernant son manque de contact physique et la douleur que cela lui engendre, malgré les sentiments qu’elle peut avoir à son encontre, on part plus sur une relation “sex-friend”. Les choses démarrent très vite entre eux, peut-être un peu trop vite. Cela va donner le ton pour les chapitres qui suivent. Bailey et Deke se sont mis d’accord pour que cette relation soit uniquement physique. Mais les choses vont évoluer…

Ils ont de nombreuses répliques où ils se taquinent, ils se cherchent… Deke lui a toujours fait ressentir des choses qu’elle n’a jamais eu dans d’autres relations.

J’ai eu du mal à voir la romance arriver entre eux. J’ai eu l’impression qu’ils éprouvaient des sentiments tout d’un coup, sans que cela ne change quoi que ce soit entre eux. Je n’ai pas trouvé qu’il y avait véritablement d’alchimie ou d’attachement entre eux.

L’intrigue reprend les mêmes éléments que dans les tomes précédents, ce qui n’est pas dérangeant en soi, même si j’aurai aimé que l’auteure renouvelle le genre.

En bref, ce nouveau tome se dévore tout seul. On prend plaisir à apprendre à connaître les deux personnages mis en avant ici: Bailey et Deke, même si l’intrigue manque un peu de suspense et de surprise.

Plus d'infos : Milady

Des Noces en Or de Sylvie Baron

Éditions J’ai Lu

Lorsqu'une star internationale choisit de célébrer son mariage à Chantelauze, charmant village du Cantal, le maire et ses administrés vivent l'événement comme une consécration. Dix ans plus tôt, on a découvert qu'aucune des unions célébrées dans la commune ne s'était jamais soldée par un divorce. Depuis, toute la population se mobilise pour y attirer les fiancés du monde entier. Qui se marie à Chantelauze se marie pour l'éternité ! Mehdi, journaliste, et son ami JC, sociologue, sentent que quelque chose cloche dans le miracle relayé avec complaisance par les médias. Ils décident d'aller enquêter sur place en s'improvisant candidats au mariage avec leurs amies Fanny, elle-même originaire de Chantelauze, et Charlotte. Les jeunes gens ne se doutent pas qu'ils vont bientôt se retrouver au cœur d'un dangereux engrenage. Le mariage ? Pour le meilleur, mais surtout pour le pire !

 

Avis de Poison :

Un petit cozy mystery à la française. Voilà ce que nous promet ce roman. Entre Paris et le Cantal, l’autrice nous propose un petit voyage dans nos régions (ont du talent…) afin de prouver que les français aussi savent écrire.

Ici nous avons un pitch original : à Chantelauze, personne ne divorce ! Chantelauze est un petit village comme il en existe tant en France, petit et sympathique mais à la population vieillissante et qui se meurt à petit feu. Le maire aime profondément son village et ses administrés mais même lui commence à céder au désespoir de sauver Chantelauze. Jusqu’à ce que la numérisation des archives lui apporte l’idée : aucun des mariages célébrés à Chantelauze n’a fini en divorce. Ni une ni deux, le voilà qui lance l’idée. Et quelques années plus tard, c’est le succès ! Le petit village est devenu une véritable industrie du mariage : ici on se marie et c’est pour la vie !

Mehdi, un journaliste avide de faire son trou, refuse d’y croire et veut dénoncer la supercherie. Mais il lui faut un alibi. Le voilà qui recrute alors son ami JC, sociologue coincé qui tient plus de la machine à débiter des statistiques que de l’être humain. Ils présenteront l’idée à Fanny originaire du village et Charlotte sa colocataire. Les quatre jeunes gens se rendront sur place, officiellement pour célébrer le mariage de JC et Charlotte, tandis que Mehdi fouinera et que Fanny essayera de faire parler les gens du cru.

Mais rapidement, le reportage sans prétention prend des allures de drames. Il y a quelque chose d’étrange à Chantelauze, et ce n’est certainement pas cette fascination pour le mariage ! Les jeunes gens décident de creuser et de découvrir la vérité. Peut-on vraiment se marier à vie à Chantelauze ?

Un roman régional original qui nous est présenté ici. Mais clairement, l’autrice se débrouille et n’a rien à envier à ses homologues étrangers ! J’ai beaucoup apprécié l’idée de départ pour son originalité et surtout les ressorts utilisés. C’est finement joué et j’apprécie vraiment cette ingéniosité. Bien sûr, comme souvent lorsque je lis ce type de roman, j’ai trouvé certaines choses un peu forcées, peu crédible, mais l’ensemble fonctionne bien !

Ça change, c’est plutôt bien écrit et on se laisse entrainer dans cette histoire. Comme Mehdi on devine qu’il y a entourloupe, mais où ? L’autrice nous promène un long moment et il faudra attendre les toutes dernières pages pour comprendre les rouages de la machination annoncé en quatrième de couverture.

Amateur de cozy mystery donnez une chance à ce roman, je pense sincèrement qu’il n’a rien à envier aux traductions. Léger, original et distrayant, il remplira je le pense, toutes ses promesses !

Plus d'infos : J'ai Lu

Lire une extrait : ICI

 

The Spanish Love Deception d'Elena Armas

Editions J’ai Lu

Catalina Martín est désespérée. Pour ne pas arriver seule au mariage de sa sœur, auquel assisteront son ex et sa fiancée, elle a assuré à toute sa famille en Espagne qu'elle viendrait accompagnée de son petit ami américain. Sauf que ce petit ami n'existe pas. Et voilà que ce qui n'était qu'un mensonge inoffensif est à présent hors de contrôle. Quatre semaines avant les festivités, elle ne voit aucune issue. C'est alors qu'Aaron Blackford, un collègue qui l'a toujours exaspérée, se propose pour le rôle. Plutôt mourir que de passer un week-end avec ce type aussi froid que l'hiver new-yorkais ! Pourtant, à mesure que l'échéance se rapproche, Catalina doit se rendre à l'évidence : Aaron est sa seule chance de s'en tirer la tête haute.

 

Avis de Poison : 

Voici la petite romance de l’été. Le roman « feel-good », un peu « roman de gare ». Romance contemporaine aux accents espagnol (on s’en doutait un peu faut dire…) nous avons ici un pitch relativement classique : deux personnages qui, a priori, ne peuvent pas vraiment se supporter s’engagent dans une fausse relation, sauf que…

Comme souvent dans ce genre de roman, ce n’est pas tellement l’histoire qui est importante, que les personnages et leurs interactions. D’un côté nous avons Catalina, espagnole émigrée aux USA : elle est pleine de joie de vivre, de sourire, bref c’est un soleil. Mais le lecteur comprend assez vite qu’elle est aussi particulièrement stressée et anxieuse, à un niveau presque pathologique.

De l’autre nous avons Aaron, sexy, inaccessible, ne laissant rien transparaître. Entre eux ça a plutôt mal commencé, et depuis c’est une sorte de guerre froide ? Leurs échanges sont brefs, professionnels et tout sauf amicaux. Pourtant voilà qu’Aaron se propose d’être le cavalier de Catalina pour le mariage de sa sœur.

Cette dernière a fui l’Espagne (ainsi que sa famille et ses amis) après une rupture difficile. Elle se « cache » aux États-Unis mais a promis de rentrer au pays avec son « petit ami ». Sauf que…de petit ami il n’y a point ! D’abord farouchement opposée à cette idée, Catalina ne va pas avoir tellement le choix pour sauver la face. Ils s’embarquent alors pour l’Espagne où Aaron se révèle plus agréable qu’elle ne l’aurait pensé et les deux jeunes gens commencent à céder l’un à l’autre.

Clairement la force de ce roman c’est la famille de Catalina, ensemble fantasque de gens bruyants et bien intentionnés. C’est eux qui rendent le roman différent des autres et qui apportent l’humour et le ton léger de l’ensemble (même si un lit cassé est également un bon ressort humoristique (ressort ? lit ? vous l’avez ?)(j’en fais un peu trop non ?)).

J’ai apprécié ma lecture pour ce qu’elle me promettait : un moment drôle, léger, un peu romantique, à lire pour s’évader et profiter de loin de la chaleur espagnole. On pourrait lui reprocher son manque de surprise voir de crédibilité (sérieusement, la proposition d’Aaron tombe comme un cheveu sur la soupe et on comprend les réticences de Catalina !). Comme souvent, nombre de quiproquos pourraient être évité par deux trois discussions honnêtes entre adultes. Je comprends donc que certains lecteurs soient un peu déçus.

Toutefois j’ai aimé les tentatives de l’autrice d’apporter de la nouveauté et de la profondeur à l’ensemble. Les origines de Catalina, son insécurité flagrante et son anxiété chronique la rendent attachante (pas au point de m’identifier toutefois. Elle est trop extrême).

En particulier les raisons de Catalina de quitter l’Espagne. Voilà qui apporte une vraie originalité. L’autrice n’approfondi pas énormément cette partie, pourtant il y avait de quoi dire. Révélateur de notre époque et de la société dans laquelle on vit. Il n’était pas facile d’intégrer cet élément à l’histoire, car n’oublions pas qu’il s’agit d’une romance contemporaine plutôt légère, mais on aurait pu être pu un peu plus creuser et avoir plus d’introspection de la part des différents personnages.

Au final c’est un roman agréable, mais qui ne renouvelle pas le genre. Les personnages sont un peu caricaturaux mais remplissent bien leur rôle et offre la légèreté promise à l’ensemble.

Le côté déjà vu et prévisible en décevra plus d’un et si vous commencez à vous lasser de ce genre d’histoire vous risquez de vous ennuyer un peu. Je l’ai pris comme une romance de l’été et ça a rempli parfaitement le rôle.

Plus d'infos : J'ai Lu

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La cité des songes - Tome 2 "Un trône de poussière" de Georgia Caldera

Editions J'ai Lu

L'armée des Damnés poursuit son implacable conquête des Tours et a porté un coup terrible au royaume de Givre. Pour Auréa et Rozarian, plongés dans une guerre sans merci, la menace du Dévoreur ajoute encore au chaos - et à l'angoisse. Si rien n'est fait pour abattre le colosse, le monde court à sa perte. L'aide de Rin est impérative, mais les dissensions semblent insurmontables. Sont-ils donc tous condamnés ? Cette si belle cité qui hante leur rêve commun n'est-elle qu'une chimère ? Pourtant, lorsque la dernière silhouette de leur songe s'adresse soudain à eux, une mince lueur d'espoir renaît...

 

Avis d'Edelweiss :

Ce second tome clos la duologie « La cité des songes » ce que d’ailleurs je n’ai compris que vers les trois quart du livre. Je m’attendais à une trilogie, je m’étais mal renseignée. J’étais déçue de terminer cette histoire ainsi car malheureusement ce tome n’est pas ce à quoi j’aspirai.

On retrouve nos héros comme on les avait laissé en fermant le premier tome. Un début très prometteur, mettant en place Rozarian comme roi légitime en exil du trône de Givre, accompagné dans cette épreuve de son épouse Auréa, dont la relation est compliquée et houleuse suite au manque de confiance mutuel depuis l’attaque de leur tour. Malgré les mensonges et trahisons qu’on découvre dans le précédent tome le rapprochement est inévitable. Impossible de s’ignorer même en étant rejoint en chemin par leur petit groupe d’alliés. Ce jeune couple a une mission qu’il doit accomplir ensemble, indépendamment de l’animosité qui plane encore entre eux.

J’ai vraiment apprécie depuis le début le groupe que forme ses deux cousines et sa tante, la Duchesse. Protagonistes secondaires certes, mais attachants et volontaires malgré leur faiblesse au combat. Leur loyauté est sans faille envers Rozarian. Minerviane très éloquente, a toujours su motiver leur troupe et trouver les mots juste pour que Rozarian comprenne l’ampleur du rôle de la couronne.

Durant leur périple à travers les territoires alliés et ennemis, petit à petit, le couple royal va se découvrir sous un tout autre angle, celui de conspirateur, combattant et régent tout en explorant tendrement leurs sentiments, leur crainte et l’admiration non feinte l’un pour l’autre. Un début difficile mais un amour naissant dans la même quête finalement.

Ce côté « songe » qui réuni les quatre protagonistes dont on a les points de vue tout au long de l’histoire est particulièrement étonnant mais pas aussi convaincant que je l’espérais. Certes, chacun des quatre personnages a une mission particulière afin que le Destin les conduise vers un monde meilleur, neutre, où le dévoreur des mondes ne pourra plus les atteindre. Pour autant, ce côté spirituel n’a pas magnifier ma lecture.

La lecture est d’ailleurs plus lente, l’action est au rendez-vous et les descriptions des dragons sont très belles, permettant de les imaginer facilement. Mais, je m’attendais à mieux malheureusement, plus de difficultés pour atteindre leur but, un combat final plus long, dangereux, même si Georgia Caldera met à mal ses héros, les affaiblis par moment dans des scènes de combats, j’espérais plus de péripéties et d’obstacles avant le dernier chapitre.

Je suis restée sur ma faim...

Il y a toutefois une valeur à cette histoire, celle d’entraide, de don de soi et que pour avancer dans la vie, il faut que chacun apporte sa pierre à l’édifice.

Citation :

La fin ne justifiait certes pas les moyens, mais, parfois, il était nécessaire de prendre ses distances de ses propres valeurs pour récolter le plus grand bien.

Plus d'infos : J'ai Lu

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